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MONNAIES GAULOISES

388

Bronze à la tête janiforme, classe II, c. 50‑40

AC.

, classe 2, (Ae, Ø 17 mm, 2 h, 2,79 g).

A/

Anépigraphe

. Tête janiforme barbue et casquée, deux

esses au-dessous et annelets devant la bouche, listel.

R/

Anépigraphe

. Lion debout à gauche, la queue retombant

entre les pattes ; trois annelets au-dessus du lion et un

autre au-dessous ; listel.

Superbe exemplaire pour ce bronze finement détaillé, avec

un avers particulièrement net mais un revers un peu mou.

Agréable patine brune, sombre et brillante.

LT. 8106 var. - DT. 563 - ABT. 376 - Sch/GB. 545 -

Sch/L. 987‑988 - Sch/D. 320.

R. TTB+  / TTB

   220 € / 350 €

Cet exemplaire provient de la collection M. M.

Pour cette variété, il existe des avers avec des esses sous

les têtes et d’autres avec des annelets pointés ; les deux

se confondent souvent.

Cette série se divise en au moins deux classes ; la classe

I a un droit avec seulement la tête janiforme et un revers

avec un annelet pointé entouré de petits globules. La

classe II a un droit avec la tête janiforme surmontant deux

esses bouletées et/ou des annelets (pointés ou non) devant

la bouche ; au revers, il y a trois annelets pointés au-

dessus du lion et un annelet (pointés ou non) au-dessous.

Le lion de la classe II (debout à l’arrêt, avec la queue

retombant entre les pattes) est beaucoup plus stylisé ou

« raide » que celui de la classe I (bondissant, avec la

queue enroulée au-dessus du dos). On peut remarquer

que les exemplaires de la classe I ont un grènetis au revers

alors que ceux de la classe II semblent avoir un listel.

L’exemplaire n°85 du British Museum pourrait illustrer

une troisième classe qui ne semble pas avoir été distinguée.

CemonnayageétaitprécédemmentdonnéauxBellovaques.

Une attribution, au regard de la carte de répartition des

exemplaires, est possible aux Suessions. L’atelier d’origine

de ce type serait localisé sur le site de Pommiers dans

l’Aisne. Ce type de pièces se rencontre aussi sur l’oppidum

de Villeneuve-Saint-Germain.

389

Potin au cheval, classe I, I

er

siècle avant

J.‑C.

, (Pot, Ø 21,5 mm, 1 h, 5,67 g).

A/

Anépigraphe

. Tête nue à droite ; devant la tête un

croissant, collier perlé au cou ; grènetis en vingt-cinq

annelets et bourrelet périphérique.

R/

Anépigraphe

. Cheval bondissant à gauche ; une

esse aux extrémités annelées au-dessus du cheval,

un annelet et un V renversé aux extrémités annelées

au-dessous du cheval ; grènetis en onze annelets

au-dessus du cheval et pointé au-dessous.

Potincompletethomogène,avecunepatinegrise.Avers

un peu plus usé, mais revers particulièrement net.

LT. 7862 - DT. 215 - BN. 7861‑7867 - Sch/GB. 691 -

PK. 154 - Sch/L.- - Z.-.

RRR. TTB+  / SUP

   320 € / 500 €

Les diamètres et l’orientation des moules semblent

être systématiquement 21‑22 millimètres et 12 ou 1

heures.

Si le nombre d’annelets au droit semble varier avec

une marge de plus ou moins deux, les exemplaires

observés ont tous onze annelets au revers, au-

dessus du cheval, et un grènetis perlé sous le cheval !

Bien que les exemplaires passant sur le marché

soient très rares, les auteurs du Moneta recensent

au total 52 potins de ce type (sous réserve de véri-

fication systématique). Cette série est pourtant plus

rare qu’il n’y parait et semble être extrêmement

standardisée.

Au XIX

e

siècle, lors de la rédaction du Muret Cha-

bouillet, ce potin était attribué aux Silvanectes. La

série au cheval est maintenant donnée aux Suessions,

cf. RN.1989, p.7‑24. L’atelier se trouvait à Villeneuve-

Saint-Germain (Aisne). Pour L.-P. Delestrée, ce

potin est la var. 2 de sa classe III « au grand profil /

cheval » qu’il attribue aux Suessions et date de la

fin du II

e

siècle à la Guerre des Gaules.

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