MONNAIES GAULOISES
BRETAGNE - DUROTRIGES
(I
er
siècle avant J.‑C. -
I
er
siècle après J.-C)
L
es Durotriges occupaient les territoires qui
correspondent au Dorset actuel ainsi qu’une
partie du Somerset, du Wiltshire et du West-
Hampshire, voisins des Atrébates et Regni. L’Avon
constituait la frontière orientale de leur royaume. Les
Durotriges étaient séparés au nord des Dobunni par
laplainedeSalisbury.LesnomsdesroisdesDurotriges
ne nous sont pas parvenus. Ils entretenaient des rela-
tions commerciales avec leurs voisins armoricains et
étaient d’excellents marins. Après la défaite Vénètes
de 57 avant J.‑C., ils se retrouvèrent isolés et les rela-
tions avec le Continent furent interrompues. Ils résis-
tèrent farouchement à l’invasion romaine. (Kruta :
589).
398
Statère de billon, « Durotrigan E », c. 60
AC. - 20 AD.
, (Bill, Ø 19 mm, 6 h, 5,02 g).
A/
Anépigraphe
. Restes de tête humaine laurée à
droite.
R/
Anépigraphe
. Cheval, la tête en forme de cadenas
debout à gauche ; au-dessus, douze globules.
Monnaie exceptionnelle, avec un très bel avers
complet et un revers d’une frappe particulièrement
vigoureuse.Patinegriseetiriséedecollectionancienne.
LT. 9507 - M. 317 - VA. 1235 /3 - BIAC. 2641 - S. 367.
RR. SPL
480 € / 650 €
Ce statère provient du fameux trésor de l’Île de
White.
Exemplaire de qualité hors du commun, avec un
revers d’une rare qualité !
Ce type ne contient plus en moyenne que de 25 à 30%
d’argent et de 65 à 75% de cuivre, mais plus d’or. La
plupart des exemplaires de cette série aprticulière
proviennentdu trésordeWinterborneMonkton,décou-
verten1989dansleWiltshireetquicontenaitcinquante
statères de ce type. Ce type est daté par Van Arsdell
entre 58 et 45 avant J.‑C. Les grandes trouvailles de
ce type de statères ont été faites dans le Devon, le
Dorset,leWiltshireetsurl’îledeJersey.Denombreuses
trouvailles isolées ont été réalisées dans le Dorset, le
Wiltshire, le Hampshire et le Somerset.
CELTES DU DANUBE - IMITATIONS
DES TÉTRADRACHMES DE
PHILIPPE II ET DE SES
SUCCESSEURS
(II
e
-I
er
siècle avant J.‑C.)
S
ous ce titre, sont regroupés généralement tous
les monnayages qui ne possèdent pas d’attribu-
tion précise. Parfois, le terme de « Celtes de
l’Est » est proposé. Après que les Celtes aient pillé
Delphes et se soient répandus en Grèce et en Asie
Mineure, ils s’emparent d’une quantité importante de
butin, grâce à leurs rapines. Les rois hellénistiques,
Diadoques ou Épigones, les utilisèrent comme mer-
cenaires dans leurs armées où le salaire moyen était
normalement d’un statère d’or correspondant à cinq
tétradrachmes d’étalon attique ou vingt drachmes.
Les prototypes qui représentaient la tête de Zeus avec
un cavalier furent largement copiés et imités dans
l’ensemble des Balkans, le nord de la Macédoine et
de la Thrace. La phase finale du monnayage se produit
à la fin du II
e
siècle ou au début du premier siècle
avant J.‑C. où il ne subsiste des traits du droit et du
revers ainsi que des légendes plus qu’une face bombée
d’une pièce pratiquement lisse des deux côtés.
399
Tétradrachme « au cavalier et au tris-
kèle », c. II
e
-I
er
siècles AC.
, (Ar, Ø 25 mm,
3 h, 11,12 g).
A/
Anépigraphe
. Tête stylisée et barbue de Zeus à
gauche, la chevelure laurée et décomposée en petites
mèches ; grènetis circulaire.
R/
Anépigraphe
. Cavalier casqué au pas à gauche ;
ligne d’exergue perlée ; un V, un Pi et un triskèle
entre les jambes du cheval.
Très belle monnaie pour ce monnayage rare. Les
types sont complets, avec un droit légèrement décen-
tré et un beau revers idéalement centré. Patine de
collection ancienne.
LT.- - KO. - Pink. - Wien. - Z.
RRR. TTB+
420 € / 600 €
Cet exemplaire provient d’une collection dispersée
par Künker.
213