MONNAIES GAULOISES
400
Tétradrachme au cavalier et au bandeau
perlé, imitation de Philippe II, (II
e
-I
er
siècles avant J.‑C.)
, étalon thraco-macédonien, (Ar,
Ø 24,5 mm, 7 h, 13,35 g). (pd. th. 14,60 g).
A/
Anépigraphe
. Tête laurée de Zeus à droite ; grènetis.
R/
Cavalier au pas à droite, les cheveux hirsutes ; un
annelet devant le cheval.
Trèsbelexemplaired’unstyleinhabituel.Lestypessont
complets mais avec une certaine usure, surtout au droit.
Patine grise de collection ancienne.
LT.- - Wien. 1043 - KO 387 A/ - Z. 1249 A/. - OTA
64 - cf. Grün mai 2005, n° 260.
RR. TTB / TTB+
400 € / 600 €
Si le statère d’or de Philippe II de Macédoine a servi
de prototype à de nombreuses imitations gauloises, le
tétradrachme n’a pas été imité en Gaule, mais reste
principal sujet d’inspiration des monnaies pour les
CeltesduDanube(LT.9697‑9767,9768‑9832,9618‑9630,
9870‑9886).
Cet exemplaire est intéressant, avec une tête laurée au
droit, mais les lauriers sont constitués de trois lignes
de globules. Le revers est pus habituel, mais pas asso-
cié à cet avers !
Lamonnaien° 1043dumuséeycorrespondexactement,
avec une probable liaison de coin de droit, mais pas de
revers.
Ce monnayage avec le cavalier passant aurait débuté
après la victoire des chevaux de Philippe aux Jeux
Olympiques (348 AC.). Ce type fut frappé jusqu’à son
assassinaten336avantJ.‑C.Ilsembled’aprèslestravaux
de Georges Le Rider que la fabrication de ces pièces ait
continué sous les successeurs de Philippe entre 336/328
et 294 avant J.‑C. avec des symboles d’émissions qui
permettentdelesattribueràAlexandreleGrand,Philippe
IIIouCassandre.LeZeusdudroittraduitlesaspirations
etlesambitionspanhelléniquesdusouverainmacédonien
qui a choisi un moyen de propagande symbolique pour
gagner les Grecs à sa cause.
4003
98 399214