MONNAIES GRECQUES
SYRIE - ROYAUME SÉLEUCIDE - DÉMÉTRIUS I
er
SOTER
(162‑150 avant J.‑C.)
placéaureversn’estpassansrappelerl’ankhquiserencontre
au revers des monnaies de Salamine de Chypre. D’après
les travaux les plus récents, le Baaltars aurait inspiré le
reversdumonnayaged’Alexandre leGrand.Lemonnayage
du conquérant ne commencerait pas avant la prise de Tarse
en 333 AC. et la bataille d’Issus.
bas-relief de Persépolis. Magnifique patine de médaillier
avec des reflets mordorés. Conserve l’intégralité de son
brillant de frappe et de son coupant d’origine.
BMC.- - Aulock- - Cop.- - Levante- - GC. 5650 var.
FDC
950 € / 1500 €
Cet exemplaire provient de la vente Poindessault du 9
septembre 1998, n° 55 et de la collection D. R.
SembledemêmescoinsquelesexemplairesdeMONNAIES
VIII, n° 82 et de MONNAIES XX, n° 57. Cet exemplaire
d’une qualité rare bénéficie d’une excellente frappe avec
des coins très frais. L’exactitude de la reproduction du
lion nous rappelle que ces graveurs devaient travailler
d’après nature car le dernier lion de Syrie ne fut tué qu’au
tournant du XIX
e
siècle. L’exemplaire de MONNAIES
38, n° 278 s’est vendu 1.111€ avec quatre offres.
Le revers de ce statère rappelle les premières monnaies
de Lydie, représentant un taureau et un lion affrontés.
Ces deux animaux symbolisent aussi les principes mascu-
lin/féminin et l’opposition soleil/lune. Cet exemplaire
présente une combinaison de monogrammes peu courante
qui se rencontre parfois sur la série suivante avec le lion
dévorant un cerf, type qui sera imité par Ariarathès de
Cappadoce dans les années 330/322 avant J.‑C. Le symbole
D
émétrius I
er
Soter est le fils aîné de Séleucus IV
Philopator (187‑175 AC.). Il était otage des
Romains, en vertu du traité d’Apamée signé en
188 avant J.‑C., quand son père mourut en 175 avant
J.‑C. À la mort de son oncle, Antiochus IV Épiphanes
(175‑164 AC.), les Romains libérèrent leur encombrant
otage. Démétrius triompha alors rapidement de son
cousin Antiochus V Eupator (164‑162 AC.) qui s’était
enfermé dans Antioche et qui fut assassiné après deux
ans de règne. Démétrius dut ensuite triompher de Ti-
marque qui avait succédé à Antiochus V en 162 AC.
Après douze ans de règne, Démétrius fut tué en com-
battant les troupes d’Alexandre Balas (150‑145 AC.),
qui se prétendait le fils d’Antiochus IV. À sa mort, Démé-
trius laissait un fils mineur, Démétrius II, qui dut lutter
contre Antiochus VI Dionysos.
9
Tétradrachme, c. 160‑150 AC., Mésopotamie,
Nisibe
, étalon attique réduit, (Ar, Ø 29 mm, 12 h,
16,59 g). (pd. th. 16,80 g).
A/
Anépigraphe
. Tête diadémée de Démétrius I
er
à
droite entourée d’une couronne de laurier.
R/
BASILEOS/ DHM-HTRIOU/SWTHROS
. (du roi
Démétrius sauveur). Tyché, drapée assise à gauche
sur un trône, tenant de la main droite un sceptre et
de la gauche une corne d’abondance ; le pied du siège
est formé par un oiseau ; derrière un monogramme.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type
de monnayage avec un portrait tout à fait extraordi-
naire et une légende de revers tout à fait inhabituelle.
Patine de collection ancienne avec des reflets dorés.
SMA.- - CSE. 910 pl. 54 (cet ex.) - Spaer- - SC.
2/1682 - HGCS. 9/797 c (R2). - P. Strauss, Un trésor
de monnaies hellénistiques trouvé près de Suse, RN.
1971, p. 116, n°95.
RRR. SUP
950 € / 1500 €
C’est l’exemplaire de la collection d’Arthur
Houghton, il provient du trésor d’Ahamdan de
1977. Cet exemplaire provient de la vente NFA 18,
31 mars 1987, n° 346 (525$), de MONNAIES XI,
n° 151 et de la collection D. R.
Le poids donné pour cet exemplaire est faux dans
l’ouvrage d’Arthur Houghton et la vente NFA 18.
Ce poids est de 16,59 g et non pas de 15,92 g comme
indiqué dans les deux publications. L’attribution à
Nisibe n’est pas certaine, mais ce tétradrachme a
été frappé enMésopotamie. Cet exemplaire provient
du trésor de Hamadan en 1977 (SC. 2/, p. 182.
L’attribution à Nisibe n’est pas certaine. A. Houghton
s’en est expliqué dans CSE (p. 93 sous le numéro 911)
et sous le numéro 346 dans le catalogue de la vente
NFA. Des exemplaires similaires ont été découverts
dans des trésors orientaux (G. Le Rider, Suse, p. 215,
n° 572). Pour A. Houhgton, le style de la monnaie
émane d’un atelier de la zone occidentale de l’Empire
d’où l’essai d’attribution à l’atelier mésopotamien
de Nisibe.
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