MONNAIES GRECQUES
PARTHIE - ROYAUME PARTHE - MITHRIDATES II (123‑88 avant J.‑C.)
M
ithridates II, l’un des plus grands rois Parthes,
est le fils d’Artabane I
er
(127‑124 AC.). Il
commença par rétablir le pouvoir Parthe en
ésopotamie et fixa la frontière sur l’Euphrate. Il dut
continuer la lutte contre les Scythes et fit du Sakastan
un protectorat. Il consolida sa position en Asie Mineure
et intervint en Arménie pour maintenir le protectorat
Parthe. Mais les dernières années de son règne furent
troublées par de nombreuses usurpations. Il fut éli-
miné par Gotarzès I
er
(95‑80 AC.).
15
Drachme, n.d.
, Rhagae, étalon attique réduit, (Ar,
Ø 20 mm, 12 h, 4,06 g). (pd. th. 4,20 g).
A/
Anépigraphe
. Buste de Mithridates II à gauche, tête
coiffée d’une tiare à oreillette, simple bandeau, sans nœud,
barbe longue et pointue.
R/
BASILEWS// BAS-ILEWN//
MEGALOU// ARSAKOU// EPIFANOUS
. (Grand roi des
rois Arsace glorieux). Le roi à droite est assis sur un trône
à dossier, tenant un arc de sa main droite.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de
monnayage. Très beau portrait. Métal légèrement pincé
au droit. Revers de style très fin. Magnifique patine de
collection ancienne avec des reflets mordorés et bleutés
acier.
BMC.- - Sellwood 28 /5 - GC. 7372 var.
R. SUP
420 € / 750 €
Cet exemplaire provient deMONNAIESXXVIII, n° 81
et de la collection D. R.
La tiare est ornementée, peut-être gemmée, en tout cas
perlée (triple rang) et ornée d’un astre, torque globulé
au cou. L’exemplaire de MONNAIES 41, n° 503 s’est
vendu 470€ avec quatre offres sur un maximum à 501€.
Pour la première fois, le monarque porte le titre de « roi
des rois ». Au revers, l’archer arsacide n’est plus assis
sur l’omphalos, mais sur un trône à dossier. Cette nou-
veauté stylistique durera jusqu’à la fin du monnayage au
III
e
siècle après J.‑C. La légende encore lisible va devenir
stéréotypée et difficilement lisible.
ZEUGITANE - CARTHAGE (400‑300 avant J.‑C.)
C
arthage fut fondée en 814 avant J.‑C., selon la
tradition par des colons de Tyr. Virgile a immor-
taliséleconflitmortelquidevaitopposerCarthage
et Rome dans l’Énéide, mettant en scène Énée, qui
souhaitait se rendre en Italie, et la reine de Carthage,
Didon, qui voulait le retenir auprès de lui. Avant de se
suicider après son départ, elle aurait lancé la malédic-
tion qui devait peser sur Rome et Carthage jusqu’à la
destruction de la seconde par la première en 146 avant
J.‑C. Entre le V
e
et le IV
e
siècle avant J.‑C., les ennemis
les plus redoutables des Carthaginois en Méditerranée
Occidentale furent les Grecs d’Italie du Sud et de Sicile.
Gélon avait déjà écrasé les Carthaginois à Himère en
480 avant J.‑C. et Agathoklès, qui devait prendre le titre
de roi en 304 avant J.‑C., avait envahi l’Afrique en 310
avant J.‑C. Battu finalement en 307, il avait du se reti-
rer en Sicile et signer la paix avec les Carthaginois.
16
Statère, 310‑290 AC.
, Carthage, Zeugitane, étalon
phénicienréduit,5
e
ém.,(El,Ø 19 mm,12 h,7,66 g).
(pd. th. 7,60 g, titre 600 ‰).
A/
Anépigraphe
. Tête de Tanit à gauche, couronnée d’épis,
parée d’un collier et d’un triple pendentif d’oreilles ; un
globule sous le cou.
R/
Anépigraphe
. Cheval debout à droite ; quatre globules
sous la ligne d’exergue.
Exemplaire sur un flan ovale, parfaitement centré des deux
côtés, avec les grènetis complets. Magnifique portrait où
tous les détails de la chevelure sont bien visibles malgré
une usure superficielle. Joli revers, finement détaillé.
Patine de collection ancienne avec des reflets mordorés.
GC. 6463 - JL. 298 /1, pl. 12 (13 ex.) - A. 12 pl. 1 - P. 3308 -
Müller 53.
R. TTB+
1900 € / 3200 €
n° 15 R/28