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MONNAIES ROYALES FRANÇAISES
24.
Toulousain, n.d.,
(Ar, Ø 19,5 mm, 3 h, 1,05 g).
(pd. th. 1,199 g, g, titre 559 ‰, taille 1/204 marc, 2 dt.7
d. AR.).
A/
+ PhILIPVS REX
. (Philippe, roi). Fleur de lis.
R/
Même Description.
Ce toulousain est frappé sur un flan large et légèrement
irrégulier.Exemplairerecouvertd’unepatinegrise.Lacroix
du revers apparaît en négatif au droit. De petites taches
au revers avec des reliefs un peu moins nets qu’au droit.
C. 192 - L. 209 - Dy. 203.
RR. TTB+ / TTB
280 € / 450 €
PHILIPPE III LE HARDI
(25/08/1270‑5/10/1285)
Né en 1245, second fils de saint Louis, Philippe III lui succéda
à l’âge de vingt-cinq ans. Ayant ramené en France l’armée
croisée entraînée par son père devant Tunis, il hérita dès 1271
des terres de son oncle Alphonse : Poitou et comté de Toulouse.
De Pierre, cinquième fils de saint Louis, il hérita le Perche. Il
acheta les comtés de Nemours (1274) et de Chartres (1284).
Mais la politique de Philippe fut essentiellement tournée vers
le Midi. En 1272, il s’emparait de Foix. En 1273, Édouard I
er
lui prêtait hommage pour ses fiefs et, six ans plus tard, le roi
de France lui céda l’Agenais. En 1274, il cédait le Comtat
Venaissin au Saint Siège. À partir de 1276, Philippe III se mêla
des conflits liées aux successions des royaumes de Navarre et
de Castille. En 1275, par le traité d’Orléans, Blanche d’Artois,
reine de Navarre, fiançait sa fille, Jeanne, au futur Philippe le
Bel, préparant la réunion de laNavarre à la France. EnCastille,
le roi de France prit le parti des infants de la Cerda contre
Sanche, fils d’Alphonse X, mais ne put passer les Pyrénées.
Enfin, à l’instigation du Pape et de Charles d’Anjou, Philippe
prit la tête d’une croisade contre l’Aragon après que le roi
Pierre III ait suscité le massacre des Vêpres siciliennes (1282)
contre les Angevins de Naples et ceint la couronne de Sicile
(1283). En 1285, l’armée française conquit le Roussillon et
passa les Pyrénées. Après le difficile siège de Girone, le roi
de France dut bientôt battre en retraite. C’est pendant cette
retraite que Philippe mourut, à Perpignan, le 5 octobre 1285.
Philippe conserva les ministres de son père, mais éleva ses
favoris, tels Pierre de La Brosse, et laissa des intrigues de
cours se nouer autour de son épouse, intrigues qui peuvent
expliquer les erreurs de sa politique méridionale. Son règne
fut marqué par les premiers anoblissements accordés par le roi
et par l’interdiction faite aux féodaux d’anoblir leurs vassaux.
Veuf d’Isabelle d’Aragon, Philippe épousa, en 1274, Marie
de Brabant. De sa première épouse, il eut le futur Philippe IV
et Charles, tige de la maison de Valois. De la seconde, il eut
notamment Louis, tige de la maison d’Évreux.
23.
Toulousain, légende fautée PhILIVS, n.d.,
(Ar,
Ø 19,5 mm, 10 h, 1,16 g). (pd. th. 1,199 g, g, titre 559 ‰,
taille 1/204 marc, 2 dt.7 d. AR.).
A/
+ PhILIVS REX
. (Philippe, roi). Fleur de lis.
R/
TO/LA/CI/VI
. (Cité de Toulouse). Croix fleurdelisée
coupant la légende.
Ce toulousain est frappé sur un flan large et irrégulier.
Exemplaire recouvert d’une légère patine grise sur lequel
des motifs apparaissent en négatif sur la face opposée.
C. 192 - L. 209 - Dy. 203.
RRR. TTB / TTB+
400 € / 750 €
ExemplaireprovenantdudépôtmonétairedePuylaurens
(Tarn).
ExemplaireavecunelégendefautéeaudroitavecPhILIVS
au lieu de PHILIPVS.
Ce rare type monétaire sera également frappé sous
Philippe IV. Elle se distingue par le nom du roi qui porte
trois P (PHILIPPVS) alors que celles de Philippe III n’en
ont que deux (PHILIPVS).
www.cgb
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n° 24