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MONNAIES ROYALES

du monde, prends pitié de nous). Agneau pascal à gauche,

tournant la tête à droite avec un nimbe crucigère, devant

une croix avec gonfanon qui coupe la légende de l’exergue

dansunpolylobeinterrompuenbas ;àl’exergueIOh’ -REX.

R/

+ XP’C* VINCIT* XP’C* REGNAT* XP’C* IMPE-

RAT, (N rétrogrades, ponctuation par deux quadrilobes

évidés et superposés)

. (Le Christ vainc, le Christ règne,

le Christ commande). Croix tréflée et feuillue, avec en

cœur une rose dans un petit quadrilobe, accostée de quatre

lis, dans un quadrilobe anglé cantonné de huit petits lis.

Ce mouton est frappé sur un flan légèrement irrégulier.

Reliefs particulièrement nets pour ce type monétaire.

C. 354 - L. 294 - Dy. 291.

SUP

   1300 € / 2300 €

DénommétardivementsousCharlesVI« moutonvieux »ou

« mouton à la grande laine », ce type est créé au moment où

JeanleBonessaied’asseoirsonpouvoir.Ilplaceleroyaume

sous la protection de la Vierge. Au droit, la légende est tirée

del’ÉvangileselonSaint-Jean(I-29) :« AgneaudeDieuqui

enlève les pêchés du monde prends pitié de nous ».

416

Double denier, n.d.

, 1

re

 ém., 15 d.t. ou 1

s.p., (Bill, Ø 24 mm, 11 h, 1,68 g).

(taille 1/60 marc).

A/

[+ IOhA]nnE[S°] DEI° GRA° [●●●], (ponctuation

par deux points superposés)

. (Jean, par la grâce de

Dieu, roi des Francs). FRAnC/ORV, en deux lignes,

sous une couronne.

R/

[+ mO]nETA [●] DVPLE[X]

. (Monnaie double).

Croix latine fleurdelisée et recroisetée coupant la

légende en bas.

Exemplaire usé frappé sur un flan irrégulier présen-

tant un éclatement. Frappe faible. Exemplaire recou-

vert d’une patine très foncée.

C.- - L.- - Dy.-.

UNIQUE. B

   700 € / 1200 €

Double denier manquant à tous les ouvrages de

référence.

Ce double denier était inconnu jusqu’à la publication

de cet exemplaire par Yannick Jézéquel dans le Bul-

letin de la Société Française de Numismatique d’avril

2011, p. 1‑2, sont imitation pour la Bretagne étant

toutefois connue. Le type du droit et du revers re-

prennent celui du gros à la couronne de Jean II dont

la première émission fut ordonnée le 22 août 1358.

CommelesouligneYannickJézéquel,plusieursdoubles

deniers de la période 1358 et 1359 sont signalés dans

les archives, mais n’ont pas encore été retrouvés.

414

Lion d’or, n.d., 31/10/1338

, 25 s.t., (Or,

Ø 31,5 mm, 6 h, 4,80 g). (pd. th. 4,895 g,

titre 1000 ‰, 24 kar.).

A/

° Ph’: DEI: GRA° - °FRAnC: REX●, (ponctuation

par trois annelets superposés ou par simple anne-

let)

. (Philippe, roi des Francs par la grâce de Dieu).

Philippe VI couronné assis dans une stalle gothique,

avec baldaquin, tenant un sceptre long de sa main

droite, un court de sa main gauche, les pieds posés

sur un lion à gauche.

R/

+: XP’C: VInCIT: XP’C: REGNAT: XP’C: INPE-

RAT, (N de REGNAT rétrograde, ponctuation par

trois annelets superposés)

. (Le Christ vainc, le Christ

règne, le Christ commande). Croix quadrilobée et

fleuronnée, dans un quadrilobe orné de feuilles et

cantonné de quatre trèfles sans queue.

Ce lion d’or est frappé sur un flan large, irrégulier et

légèrement voilé. Faiblesse de frappe au niveau du

visage du roi, mais lettres des légendes bien venues.

Reliefs plus nets au revers qu’au droit.

C. 290 - L. 253 - Dy. 250.

RRR. TTB  / TTB+

   4000 € / 8000 €

Exemplaire provenant de MONNAIES 56, n° 22

et de MONNAIES 60, n° 83.

Le lion d’or ne connu qu’une seule émission. Cette

monnaie est appellée dans les textes « Leones auri,

« denarius «(ou « florenus ») « ad Leonem » et enfin

« Lyon d’or ». Il s’agit de l’une des monnaies les plus

rares du monnayage de Philippe VI après le florin

george et la couronne d’or.

JEAN II LE BON

(22/08/1350‑8/04/1364)

415

Mouton d’or, 17/01/1355

, 25 st., (Or, Ø 31 mm,

9 h, 4,69 g). (pd. th. 4,706 g, titre 1000 ‰,

taille 1/52 marc, 24 kar.).

A/

+AGn° DEI°QVI°TOLL’°PCCA°mVDI°mISERERE°

nOB, (M et N onciales, ponctuation par simple annelet

pointé)

. (Jean, roi ; agneau de Dieu qui enlève les péchés

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