Table of Contents Table of Contents
Previous Page  20 / 324 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 20 / 324 Next Page
Page Background

MONNAIES GRECQUES

11

Drachme, c. 435‑411 AC., Thrace, Thasos

,

étalon thasien ou babylonien, groupe 1, (Ar,

Ø 17 mm, - h, 3,50 g).

A/

Même description.

R/

Anépigraphe

. Carré creux

quadripartite en ailes de moulin.

Exemplaire sur un flan large, parfaitement centré et

équilibré avec une jolie patine de collection à l’usure

régulière. Pièce d’un très joli style intermédiaire. Beau

portrait de la nymphe.

GC. 1748 var. (200£) - B. traité- - Cop. 1018 -

Dewing 1325 - Delepierre - P.- - BMC. 32. - G. Le

Rider, Les monnaies thasiennes, guide de Thasos,

Paris 1968, EFA, p. 185‑191 - n° 8..

RR. TTB

   450 € / 750 €

Cet exemplaire provient du stock d’Hubert Lanz

(Münich).

Poids léger; Sur cet exemplaire, le pénis turgescent

du satyre est bien visible le long de la jambe et la

main n’est plus représentée de profil, mais de face

avec les doigts visibles. Très joli style. Le satyre est

barbu. Les traits de la nymphe sont différenciés.

THRACE - ÎLES DE THRACE -

THASOS (463‑411 avant J.‑C.)

T

hasos, située sur l’île du même nom, recelait

d’importantes mines de métaux qui excitèrent

la convoitise de ses voisins. Pendant les guerres

médiques (490‑480 AC.), elle fut occupée par les

Perses ce qui pourrait expliquer l’utilisation de

l’étalon babylonien. En 463 avant J.‑C., conquise par

Cimon, elle tomba sous la coupe d’Athènes et suivit

son destin. La cité ne recouvra son indépendance

qu’en 411 avant J.‑C.

10

Statère, c. 435‑411 AC., Thrace, Thasos

,

étalon thasien ou babylonien, groupe 1, (Ar,

Ø 22 mm, - h, 8,39 g). (pd. th. 9,60 g).

A/

Anépigraphe

. Satyre ithyphallique à demi age-

nouillé courant à droite, prenant une nymphe par la

taille.

R/

Anépigraphe

. Carré creux quadripartite.

Exemplaire sur un flan large, parfaitement centré et

équilibré avec une jolie patine de collection. Pièce

d’un très joli style intermédiaire. Beau portrait de la

nymphe. Les traits du satyre sont bien visibles.

GC. 1747 var. (650£) - B. traité- - Cop. 1017 -

Dewing 1324 - Delepierre 823 - P.- - BMC. 31. - G. Le

Rider, Les monnaies thasiennes, guide de Thasos,

Paris 1968, EFA, p. 185‑191 - n° 6 var.

RR. TTB+

   750 € / 1200 €

Cet exemplaire provient du stock d’Hubert Lanz

(Münich).

Sur cet exemplaire, le pénis turgescent du satyre est

bien visible le long de la jambe et la main n’est plus

représentée de profil, mais de face avec les doigts

visibles. Très joli style. Le satyre est barbu. Les traits

de la nymphe sont différenciés.

Thasos,citéricheetpuissante,possédaitdenombreuses

mines d’or et d’argent dont les Perses s’emparèrent,

privant ainsi Athènes de vastes débouchés ce qui

explique l’utilisation d’un étalon monétaire particu-

lier reposant sur un statère d’environ 9 g. « Beaucoup

de ces monnaies exécutées par des graveurs grecs

sont d’un style admirable. À la lutte brutale entre le

satyre et la nymphe, de la première époque succède

une scène plus galante, la nymphe paraissant ne plus

se laisser emporter involontairement » d’après B.

Head, p. 264. G. le Rider situe la reprise dumonnayage

vers 435 avant J.‑C. avec un étalon léger, proche de

l’étalon attique d’environ 8,50 g. Le satyre a les pieds

humains et les « traits socratiques » d’après Ernest

Babelon. La nymphe a les cheveux relevés en chignon.

10 12

18