MONNAIES GRECQUES
sous les traits de Zeus-Ammon, cornu et diadémé à
droite.
R/
BASILEWS/ LUSIMCOU/ (HR)O// KAL
. (du roi
Lysimaque). Athéna nicéphore assise à gauche sur un
trône, tenant un petite Niké de la main droite qui
couronne le nom de Lysimaque et le coude gauche
reposant sur un bouclier orné d’un masque de lion ;
dans le champ à gauche, un monogramme, un autre sur
le trône ; un trident tourné à gauche à l’exergue orné
de petits dauphins.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de
monnayage sur un flan ovale, parfaitement bien centré
des deux côtés. Magnifique portrait d’Alexandre au
droit, taillé à la serpe. Revers de haut relief bien venu
à la frappe avec une petite faiblesse de frappe sur le
vêtementd’Athéna.Bellepatinedecollectionancienne.
M. 258 - GC. 1661 var (1000£) - HGM. 1 (A/ 6 - R /1a),
pl. XXXVII (5 ex.) - Cop.-. - AMNG. 2482.
RR. SPL
2800 € / 4500 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES 57, n° 51.
Frappe posthume de cité. Mêmes coins que l’exem-
plaire Cabinet des médailles de la BnF, n° 81 (F. de
Callataÿ, HGM, p. 140, pl. XXXVII, D6-R1a). Ces
statères frappés dans les ateliers de la Mer Noire
sont parfois donnés àMithridate VI du Pont (120‑63
avant J.‑C.) et auraient été fabriqués au tournant
du I
er
siècle avant J.‑C. par les cités avec l’accord
tacite du souverain pontique.
Le monnayage de Lysimaque ne s’arrêta pas à la mort
du roi en 281 avant J.‑C., mais continua d’être frappé
en Thrace et dans les ateliers de la Mer Noire jusqu’au
I
er
siècle avant J.‑C. Pour l’atelier de Callatis, L. Müller
dressait une liste de onze numéros dans son ouvrage
consacréàLysimaque(M.258‑268)quisecaractérisent
tousparl’adjonctiond’untridentàl’exergue,deslettres
KAL sur la base du trône et de différents monogrammes
dans le champ du revers. Les portraits sont stylisés et
les statères tardifs. Outre Callatis, nous rencontrons
aussi ce genre de statères pour les villes de Byzance,
Istros et Tomis. La fabrication de ce monnayage serait
peut-être liée à la présence de Mithridate VI Eupator
(120‑63 avant J.‑C.) dans la région. L’orientation des
coins est normalement à 12 heures, le diamètre moyen
est de 20 millimètres et le poids moyen est de 8,25 g.
Pour Callatis, le même auteur a recensé quarante-huit
statèresavecsixcoinsdedroitetdix-huitcoinsderevers.
Le coin de droit (A/ 6) est associé à cinq combinaisons
(M.266,257à260)pouruntotaldevingt-cinqexemplaires.
Avec notre coin de revers (R/ 1) nous avons exemplaires
tandis que le monogramme est associé à trois coins de
revers pour un total de onze exemplaires. L’indice
charactéroscopique est excellent.
SICILE - MORGANTINA
(V
e
- IV
e
siècle avant J.‑C.)
C
’est vers 560 avant J.‑C. que des habitants
s’installèrent dans ce qui allait devenir Mor-
gantina. La Cité fut presque totalement détruite
en 459 avant J.‑C. et eut beaucoup de mal à se relever.
La ville suivit les destinées de Syracuse à partir de
Timoléonvers340avantJ;-C.etconnutunerenaissance
brillante sous les règnes d’Agathoclès et de Hiéron II.
7
Litra, c. 339/338 - 317 AC., Morgantina, Sicile
,
étalonattique,(Ar,Ø11mm,6h,0,72g).(pd.th.0,86g).
A/
MORGANTINWN.
(des Morgantinéens). Tête
d’Artémis à droite, le carquois sur l’épaule.
R/
Anépigraphe
. Cavalier nu galopant à gauche, vu
de trois quarts en arrière, brandissant une javeline
de lamain droite au-dessus de sa tête ; ligne d’exergue.
Exemplaire sur un petit flan bien centré des deux
côtés. Très beau portrait d’Artémis à l’usure super-
ficielle. Cavalier de style très fin, bien venu à la frappe.
Jolie patine superficielle avec des reflets dorés.
ANS. 465var. -MIAMG. 4501(R2)(1250€) -GC. 860
(600£) - BMC. 2 - HGCS. 2/900.
RRR. TTB+ / TTB
320 € / 450 €
Poids léger.
LemonnayagedeMorgantinaauV
e
sièclerestetrèsrare
dufaitdeladestructiondelacitéen459avantJ.‑C.Nous
n’avons qu’un type très rare de drachme (GC. 857), un
typedediobole(ANS1333)etquelquesrareslitraid’argent
(MIAMG. 4496 eet 4498 à 4501). Ce dernier semble
confondre les deux litrai (MIAMG. 4499 et 4501).
THRACE - CALLATIS
(III
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
C
allatis, située en Mésie Inférieure, était une
colonie d’Héraclée Pontique, située à une
quarantaine de kilomètres de Tomis. Lucullus
s’empara de Callatis en 72 avant J.‑C. et mit fin au
monnayage de la cité.
8
Statère d’or, c. 100‑90 AC., Callatis, Thrace
,
étalon attique réduit, (Or, Ø 20 mm, 12 h, 8,28 g).
(pd. th. 8,40 g, titre 1000 ‰).
A/
Anépigraphe
. Tête imberbe d’Alexandre le Grand
7
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