MONNAIES GRECQUES
2
Drachme, c. 302‑281 AC.
, Tarente, Calabre, étalon
italo-tarentin réduit, (Ar, Ø 16 mm, 6 h, 3,10 g).
(pd. th. 3,25 g).
A/
Anépigraphe
. Tête d’Athéna à droite coiffée du casque
attique à triple aigrette orné du skylla.
R/
TAR/ IOR
. (Tarente). Chouette debout à droite ; dans le
champ à droite, une massue posée verticalement.
Exemplaire sur un petit flan régulier, bien centré des deux
côtés. Beau portrait d’Athéna. Très joli revers. Magnifique
patine de médaillier avec des reflets mordorés.
V. 1054 - ANS. 1307 - MIAMG. 1645 (R) (500€) - HN.
Italy 975 - SNG. France 6./1937 - GC. 307.
R. SUP
480 € / 780 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES 57, n° 7.
Semble de même coin de droit que l’exemplaire Vlasto
(n° 1054, pl. XXXIV) et que l’exemplaire de l’American
Numismatic Society (ANS. 1307, pl. 35).
Le monnayage divisionnaire de Tarente fut très important
au début du III
e
siècle avant J.‑C. La présence de la
chouette au revers et son association avec Athéna au droit
rappellent les liens qui unissaient Tarente et Métaponte
entre 302 et 272 avant J.‑C.
monnaies grecques
CALABRE - TARENTE
(302‑281 avant J.‑C.)
A
près la mort d’Alexandre d’Épire (330 avant
J.‑C.), les Tarentins continuèrent d’affronter
les tribus de Lucanie et du Bruttiumauxquelles
s’ajoutèrent lesRomains.Cette fois-ci, ilss’adressèrent
à Kleonymos de Sparte pour les délivrer de ce double
danger. Tarente et Rome avaient signé un traité naval
en 303 avant J.‑C. sur la neutralité des Tarentins en
échange du respect de l’intégrité territoriale de leur
cité par les armées romaines.
Kleonymos.
1
Nomos, statère ou didrachme, c. 332‑302 AC.
,
Tarente, étalon italo-tarentin, (Ar, Ø 21 mm, 9 h,
7,93 g). (pd. th. 8,00 g).
A/
DAI.
Cavalier galopant à droite, armé de deux javelines
et d’un bouclier de lamain gauche, brandissant une javeline
de la main droite.
R/
FI/ TARAS
. (Tarente). Taras nu,
chevauchant un dauphin à gauche, tenant un trident
transversal de la main droite et un petit bouclier rond orné
d’un hippocampe ; à l’exergue, un murex tourné à droite.
Exemplaire sur un flan ovale et irrégulier, bien centré des
deuxcôtés.Trèsbeaucavalieraudroit,bienvenuàlafrappe.
Joli revers de style fin avec l’hippocampe, bien venu sur le
bouclier.
V. 594 - Côte- - ANS. 990 var. -MIAMG. 1431 (R) (420€) -
HN. Italy 935 - SNG. France 6./1819.
R. SUP
580 € / 850 €
Nous n’avons pas relevé d’identité de coin pertinente.
Très petit bouclier. Au revers, nous n’avons pas d’inscrip-
tion à côté du murex, mais au-dessus (coquillage marin
qui servait à la fabrication de la pourpre).
Cet exemplaire appartient à une série de nomos encore
mal connue, comprise dans une période historique
controversée, marquée par les interventions successives
d’Archidamos de Sparte, puis d’Alexandre III le Molosse,
roi d’Épire. Les exemplaires sont souvent rares ou très
rares. Ils sont en général absents des trésors enfouis à
l’aube du troisième siècle avant J.‑C. Ce type se rencontre
dans le trésor de Carosino (IGCH. 1928), découvert en
1905 à une quinzaine de kilomètres à l’est de Tarente et qui
contenait 230 monnaies d’argent et aurait été enfoui vers
334‑330 d’après Vlasto.
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