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MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES

PÉREE DE RHODES

(II

e

siècle avant J.‑C.)

E

n plus de l’île de Rhodes et de la capitale éponyme

fondée en 408‑407 avant J.‑C., la thalassocratie

rhodienne possédait sur les côtes d’Asie un territoire

sur lequel s’étendait son pouvoir (la Pérée). Rhodes fut très

tôt une alliée pour le Romains et les Attalides contre les

visées expansionnistes des Antigonides et des Séleucides.

Elle apporta un soutien naval à Rome lors de la deuxième

guerre de Macédoine contre Philippe V. Il en fut de même

dans la lutte qui opposa les Romains et Antiochus III. La

paix d’Apamée en 188 avant J.‑C. accrut les territroires

continentaux des Rhodiens en Carie et en Lycie. Mais les

choix malheureux des Rhodiens lors de la troisième guerre

deMacédoine contre Persée (171‑168 avant J.‑C.) leur firent

perdre la plus grande partie de leurs acquisitions de la Paix

d’Apamée. Les Romains déclarèrent Délos, cité et port libre

afin de concurrencer Rhodes ce qui mit un coup d’arrêt à

l’expansion et aux activités commerciales des Rhodiens.

113

Drachme, c. 168AC.

, Carie, Pérée de Rhodes ou

Macédoine, étalon rhodien léger, (Ar, Ø 16,5 mm,

3 h, 2,73 g). (pd. th. 2,75 g).

A/

Anépigraphe

. Tête d’Hélios de trois-quarts de face

à droite, les cheveux flottants au vent.

R/

I-W// ERMIAS

. (Ermias). Rose sur sa tige avec

un bouton à droite.

Exemplaire de conservation exceptionnelle, sur un grand

flan ovale, bien centré et complet des deux côtés. Portrait

de toute beauté où tous les détails de la chevelure sont bien

visibles. Revers fantastique. Patine avec des reflets mordorés

dans la chevelure, légèrement tachée dans la légende au

revers. Conserve l’intégralité de son brillant de frappe et

de son coupant d’origine.

GC. 5092 - EKC. 793. -MONNAIES IV, n° 112 - Collection

Erich Karl, Lanz 131, 27 novembre 2006, n° 811‑818 - M.

Price, The Larissa 1968 Hoard (IGCH. 237), p. 241‑242,

pl. 55, n° 247.

FDC

   350 € / 550 €

Cet exemplaire a été acquis auprès d’Argenor (Y.

Cellard) en 2002.

MonétaireErmias(EPMIAS).L’exemplairedeMONNAIES

47, n° 128 s’est vendu 580€ sur un maximum 622€ avec

sept offres sur un estimation de 350/550€.

Ce type n’était pas bien connu avant la découverte du

trésor de Sitichoro en 1968 en Thessalie, près de Pharsale

(IGCH.237) qui aurait été enfoui vers 168 avant J.‑C., avant

la défaite de Pydna de Persée contre Paul Émile. L’armée

macédonienne comportait un fort contingent de mercenaires

et de marins rhodiens. Ces soldats auraient été payés avec

des drachmes légères.

RHODES (II

e

-I

er

siècle avant J.‑C.)

A

près la paix d’Apamée en 188 avant J.‑C., Rhodes

recouvrit son indépendance. L’île connut vingt ans

de prospérité jusqu’à ce que les Romains proclament

Délos port libre en 167 avant J.‑C. après la défaite de Persée,

roi de Macédoine. La flotte rhodienne avait soutenu le roi

macédonien. Le commerce rhodien déclina après cette date.

En 88 avant J.‑C. après le massacre de 80.000 Romains et

Italiens enAsieMineure, Mithridate VI, roi du Pont assiégea

Rhodes, sans succès.

112

Drachme plinthophore, c. 188‑170 AC.

,

Rhodes, Carie, étalon rhodien réduit, 1

e

 ém.r,

(Ar, Ø 16,5 mm, 12 h, 2,97 g). (pd. th. 2,75 g).

A/

Anépigraphe

. Tête radiée d’Hélios à droite.

R/

R- O// ANAXIDOTOS

. (de Rhodes/ Anaxidotos).

Rose sur sa tige avec un bouton à droite ; dans le champ

à gauche, un serpent enroulé sur l’omphalos ; le tout

dans un carré creux.

Exemplaire sur un flan large, irrégulier et ovale bien centré

des deux côtés. Beau portrait d’Hélios de style fin, bien

venu à la frappe. Revers finement détaillé. Jolie patine de

médaillier avec des reflets dorés.

BMC. 241 - EKC. 637 - Cop.- - HGCS. 6/1458. - G. K.

Jenkins,RhodianPlinthophoroi.ASketch,Kraay -Morkholm

essays, p.101‑119, pl. XXIX-XXXIV, goupe A, n° 15, pl.

XXIX - Coll. Karl, Lanz 131, n° 557.

R. TTB+  / SUP

   195 € / 300 €

Cet exemplaire provient du stock d’AlainWeil en 2000.

Magistrat :Anaxidotos. Nous n’avons pas relevé d’identité

de coin pertinente. Dans le groupeA, nous avons vingt-huit

numéros avec vingt-six noms pour 476 drachmes et 235

coins de droit.

Ce type de monnayage commence en 188 avant J.‑C. et se

termine en 84 avant J.‑C. au moment où Mithridate attaque

les Romains en Asie et massacre 80.000 personnes. Le

nom de monnaie plinthophore vient du carré creux dans

lequel est représentée la rose sur sa tige. Le monnayage

est très important et comprend plus de soixante-dix noms

de magistrats différents. Le nom du magistrat est associé à

quatre différents. Avec l’aile dans le champ à gauche, nous

le retrouvons dans les deux premiers groupes.

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