MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES
ARABIA FELIX - HIMYARITES
(I
er
siècle avant J.‑C. - I
er
siècle après J.‑C.)
L
es Himyarites sont signalés par Pline (VI, 161).
«L’ArabieHeureuse»nefaisaitpaspartiedel’Empire
romain mais était très importante stratégiquement
pour le contrôle de la route des épices et de la soie vers et
depuis l’Inde et la Chine.
123
Quinaire, c. 50‑150
, Raidan, Arabie, (Ar,
Ø 15,50 mm, 1 h, 1,62 g). (pd. th. 1,61 g).
A/
Anépigraphe
. Tête masculine à droite, les cheveux
longs tombant en longues mèches sur la nuque
entourée d’un torque ; derrière, la tête, un trident et
un monogramme.
R/
Légende himyarite (‘MDNBYN
= ‘amdam Bayyin)
. Petite tête masculine à droite, les
cheveux longs tombant en longues mèches sur la nuque.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type monétaire
stylisé. Beau portrait au droit. Revers de toute beauté.
Magnifique patine avec des reflets dorés. Petite oxydation
au droit derrière la tête.
BMC. 1 - GIC. 5718 - ANS. 1602.
R. SUP
175 € / 280 €
Flan fortement bombé (scyphate). Ce type est présenté
comme une unité, une demi-unité ou un quinaire.
Au départ, les monnaies des Himyarites sont des imitations
grossières des « chouettes d’Athènes ». L’introduction du
denier doit intervenir au premier siècle de notre ère. Certains
ont voulu voir un buste d’Auguste dans le portrait du droit.
124
Quinaire, c. 50‑150
, Raidan, Arabie, (Ar,
Ø 14 mm, 5 h, 1,48 g). (pd. th. 1,61 g).
A/
Anépigraphe
. Tête masculine à droite, les cheveux
longs tombant en longues mèches sur la nuque entouré
d’un torque.
R/
Légendehimyarite (‘MDNBYN=‘amdamBayyin)
.
Petite têtemasculineàdroite, lescheveux longs tombant
en longues mèches sur la nuque ; derrière la tête, un
symbole ; devant, un monogramme.
Exemplaire sur un petit flan, bien centré des deux côtés.
Beau portrait. Revers bien venu à la frappe. Patine grise
superficielle avec des reflets dorés.
BMC. 1 - GIC. 5722 - ANS. 1594.
R. TTB+
125 € / 200 €
Poidsléger.Flanlégèrementbombé.Bustelégèrementstylisé.
Au départ, les monnaies des Himyarites sont des imitations
grossières des « chouettes d’Athènes ». L’introduction du
denier doit intervenir au premier siècle de notre ère. Certains
ont voulu voir un buste d’Auguste dans le portrait du droit
de ces deniers ou drachmes.
PHÉNICIE - SIDON
(V
e
- IV
e
siècles avant J.‑C.)
S
idon était avec Tyr l’un des principaux ports de la cote
phénicienne, essentiellement un port militaire. Sidon
était l’un des cités les plus anciennes de la Phénicie.
La cité était réputée pour l’exploitation commerciale de la
pourpre (murex). Son monnayage semble avoir débuté dans
la seconde moitié du V
e
siècle avant J.‑C. et dura jusqu’à la
conquête macédonienne en 332 avant J.‑C. La ville se soumit
au conquérant sans combat à l’opposée de sa voisine, Tyr
qui résista pendant sept mois. Le nouveau monnayage de
Sidon commença en 112‑111 avant J.‑C. Pompée a maintenu
le statut de cité libre, confirmé ensuite par Marc Antoine. Le
monnayage autonome cessa en 30/29 avant J.‑C.
122
Quart de shekel, 363‑362 C., an 8
, Sidon,
Phénicie, étalon phénicien réduit, (Ar,
Ø 14 mm, 12 h, 3,03 g). (pd. th. 3,22 g).
A/
III
. (an 3). Galère de guerre voguant à gauche
avec une série de rames, ornée d’une rangée de bou-
cliers (treize) ; à la poupe, un étendard (aplustre) ;
au-dessous double ligne en zigzag pour figurer les
flots ; grènetis circulaire cordonné.
R/
Légendephénicienne«90»
.Bigeaupasàgauche
conduit par un aurige, tenant les rênes ; derrière
une divinité barbue (ou le Grand Roi), coiffée de la
cidaris et vêtue de la candys, levant la main droite ;
grènetis circulaire cordonné.
Exemplaire sur un petit flan épais, bien centré à l’usure
très importante, lisible et identifiable. Usure importante
au droit. Joli revers. Patine gris foncé de collection
ancienne avec des reflets dorés.
BMC. 31 var. - P. - Cop.- - GC. 5938 - B. traité16 pl.
CXXI - HGCS. 10/244 (R1). - J. W. Betlyon, Pre-
Alexandrine Coinage of Sidon, MN. 21, p. 24, n° 23,
pl. 3 var. - J. et A. G. Elayi, Le monnayage de la cité
phénicienne de Sidon à l’époque perse (V
e
- IV
e
s. av.
J.‑C.), Paris, 2004, n° 1383‑1392.
RR. TB+
320 € / 550 €
Au revers, les deux lettres araméennes sont les initiales
du roi (Abastoret). Notre exemplaire est frappé sur
un étalon phénicien allégé donc après la réforme de
372 avant J.‑C..
Sidon était avec Tyr l’un des principaux ports de la cote
phénicienne. C’était le principal port d’exportation de
la pourpre et aussi un port militaire d’où la présence de
la galère au droit. Au revers, le char triomphal pourrait
représenter une procession avec le Roi Achéménide.
Il pourrait s’agir d’Artaxerxès II Mnémon (404‑359
AC.). Le revers pourrait commémorer la reconquête
de l’Égypte. Notre demi-shekel, daté de l’an 8 pourrait
avoir été fabriqué sous le règne d’Abd’ahstart I
er
(365‑352 avant J.‑C.) plus connu par les Grecs sous le
nom de Straton I
er
.
96