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MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES
CALABRE - TARENTE
(380‑345 avant J.‑C.)
À
partir de 380 avant J.‑C., les destinées de Tarente se
retrouvèrent entre les mains d’Archytas de Tarente
(460‑360 avant J.‑C.), philosophe pythagoricien,
ami de Platon, mathématicien, astronome, homme politique
et général qui fut placé sept fois à la tête de sa cité. On le
donne pour l’inventeur de la vis, de la poulie, de la crécelle
et du cerf-volant. Horace lui consacra une ode. La fondation
panhellénique de Thurium en 443 avant J.‑C. avait donné
naissance à un conflit qui devait opposer Tarente à Athènes
pendant plus de trente ans. Les deux cités rivales avaient fini
par fonder Héraclée, néanmoins sous influence tarentine. Les
Tarentins finirent par s’imposer sur les villes de Métaponte
et de Siris. Archytas, dans la première moitié du quatrième
siècle avant J.‑C., devint le stratège de la confédération
italiote dont la capitale était Héraclée et qui regroupait,
outre Tarente, Métaponte et Thurium, Crotone, Vélia et
Naples. Cette période d’hégémonie tarentine prit fin avec
la mort d’Archytas et fut le point de départ des interventions
de généraux mercenaires comme Archidamos de Sparte,
Alexandre le Molosse ou Pyrrhus d’Épire.
Architas, stratège - (380‑360 avant J.‑C.).
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Diobole, c. 350AC.
, Tarente, Calabre, étalon italo-
tarentin, (Ar, Ø 13 mm, 3 h, 1,12 g). (pd. th. 1,33 g).
A/
Anépigraphe
. Tête laurée d’Athéna à droite, coiffée
du casque attique à cimier, orné d’un hippocampe.
R/
Anépigraphe
.Héraklèsagenouilléàdroite,appuyésur
samassuede lamaindroite,étranglant le liondeNémée.
Exemplaire sur un petit flan ovale et irrégulier, légèrement
éclaté à 7 heures au droit. Très belle tête d’Athéna. Usure
plus prononcée au revers. Jolie patine de médaillier avec
des reflets mordorés et bleutés.
V. 1291 - Côte- - ANS. 1390 - MIAMG. 1726 (R) (350€).
R. TTB+ / TTB
145 € / 250 €
Notre exemplaire présente un portrait de grande qualité
à l’usure régulière. Cependant, nous n’avons pas relevé
d’identité de coin pertinente.
Ce monnayage est frappé sur l’étalon italo-tarentin avec un
nomos dont le poids théorique est de 8,00 g. Cette diobole
appartient à une phase de fabricationmonétaire relativement
ancienne correspondant à la période III d’Evans (380‑345
avant J.‑C.).
TARENTE (302‑281 avant J.‑C.)
A
près la mort d’Alexandre d’Épire (330 avant J.‑C.),
les Tarentins continuèrent d’affronter les tribus de
Lucanie et du Bruttium auxquelles s’ajoutèrent les
Romains. Cette fois-ci, ils s’adressèrent à Kleonymos de
Sparte pour les délivrer de ce double danger. Tarente et
Rome avaient signé un traité naval en 303 avant J.‑C. sur la
neutralité des Tarentins en échange du respect de l’intégrité
territoriale de leur cité par les armées romaines.
Kleonymos.
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Litra, c. 325‑280AC.
,Tarente, Calabre, étalon italo-
tarentin,(Ar,Ø 10 mm,10 h,0,79 g).(pd. th. 0,80 g).
A/
Anépigraphe
. Pétoncle vu de face.
R/
KL
. Dauphin nageant à gauche ; au-dessous,
feuille de lierre.
Exemplaire sur un petit flan ovale, parfaitement centré des
deux côtés. Pétoncle à l’usure superficielle. Très joli revers.
Jolie patine de collection ancienne avec des reflets dorés.
V. 1397 - BMC.- - ANS.- - MIAMG. 1836 (R) (175€) -
GC. 359 - HN. Italy 979.
R. SUP
250 € / 350 €
Cet exemplaire provient du stock de la Banque Populaire
du Nord (Yves Cellard) en 1981 et de la collection du
docteur Thierry de Craeker.
Notre type est anépigraphe et sans différent. Le pétoncle est
composé de douze peignes (pecten).Au revers, nous avons
deux lettres
grecques et
un symbole.
Le revers de
ce typemoné-
tairen’estpas
sans rappeler
lemonnayage
massaliote ou syracusain frappé à la même époque. Le
pétoncle (coquille) était l’un des symboles de Tarente. Pour
ce type avec un pétoncle au droit, outre le diobole, nous avons
l’obole et l’hemiobole, la litra (6/5 d’obole, poids 0,80 g)
et l’hemilitron (poids 0,40 g). L’étalon utilisé semble bien
l’italo-tarentin (poids du statère 8,00 g). Au revers, nous
trouvons un dauphin, autre symbole de Tarente, à gauche ou
à droite, accompagné de symboles ou de lettres.
Collections du Docteur Thierry de Craeker
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