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MONNAIES ROYALES FRANÇAISES
France couronné, accosté de deux lis.
R/
MEDIOLANI - DVX’ ET’ C
. (Duc de Milan etc.). Saint
Ambroise assis de face, tenant le fouet et la crosse, coupant la
légende en haut et en bas.
Ce gros est frappé sur un flan assez large et irrégulier. Reliefs
plus nets au droit qu’au revers. De petites taches et une légère
patine grise recouvrent cet exemplaire.
C. 1010 - Dy. 726 - Neg./Var. 230.
R. TTB+ / TTB
220 € / 450 €
Par sa grand-mère, Louis XII descendait de la famille Visconti.
À ce titre et pour lutter contre l’hégémonie de Ludovic le More,
il revendiqua le Milanais dont il s’empara en 1499. Ludovic fut
pris et mourut captif en France. En 1512, les Français perdirent
Milan qui avait un système monétaire complet avec : denier,
double denier, trillina (liard), demi-soldino et soldino en billon ;
bisonne (3 sous), gros de 5 sous, gros de 6 sous (demi-teston),
teston de 12 à 15 sous en argent. Ce bissone vaut la moitié du
gros royal de 6 sous et correspond au quart de teston milanais.
Au revers Louis XII porte le titre de duc de Milan. La tête de
saint Ambroise, en début de légende du revers, rappelle que ce
saint fut évêque de Milan à la fin du IV
e
siècle, sous Théodose
I
er
en particulier ; il est le saint patron de Milan.
66.
Bissone ou gros royal de 3 sous, c. 1500‑1512,
Milan,
(Ar, Ø 22 mm, 2 h, 2,12 g).
A/
+ LVDOVICVS’ D’ G’ FRANCOR’ REX
. (Louis, par la
grâce de Dieu, roi des Francs). Écu de France couronné accosté
de deux guivres couronnées.
R/
(tête de saint Ambroise) (lis) MEDIOLANI’ DVX’ ET’
CET (lis)
. (Duc de Milan, etc.). Pallium sous une couronne
ducale ornée de deux palmes.
Ce gros est frappé sur un flan irrégulier et assez large. Une légère
patine grise recouvre cet exemplaire.
C. 1016 - Mar. 2201 (75 f.) - Dy. 731.
R. TTB
200 € / 350 €
64.
Dizain ludovicus, n.d., 03/02/1512
, Rouen, Point 15
e
au droit et au revers, Point 15
e
, (Bill, Ø 25 mm, 9 h, 2,40 g).
(pd. th. 2,646 g,titre 319 ‰,taille 1/92 1/2 marc,10
dt.4d.AR.).
A/
+LVDOVICVS:DEI:GRA:FRANCORV (Mm)REX, (ponc-
tuation par deux annelets superposés)
. (Louis, par la grâce
de Dieu, roi des Francs). Grande L onciale passant dans une
couronne, accostée de °X° et de °II° ; un annelet au-dessus et
au-dessous de l’L.
R/
+SIT:NOMEN[:DOMI]NI (Mm)BENED[ICT]VM, (ponc-
tuation par deux annelets superposés)
. (Béni soit le nom du
Seigneur). Croix fleurdelisée accostée de quatre besants attachés
en cœur, cantonnée aux 1 et 4 d’une lis, aux 2 et 3 d’une L.
M/
Deuxcroissantssuperposésavant lederniermotdes légendes
= Robert Poillevilain (1512‑1515).
Cedizainestfrappésurunflanassezlarge,irrégulieretlégèrement
voilé. Exemplaire recouvert d’une patine grise.
C. 941 - L. 614 - Dy. 676.
R. TB+
120 € / 220 €
LedizainaétécréépourlapremièrefoissouslerègnedeCharles
VIII le 11 septembre 1488 sous le nom de Karolus valant 10
deniers tournois. Devenu Ludovicus sous Louis XII, il prendra
le nom de Franciscus sous François I
er
.
ITALIE - DUCHÉ DE MILAN -
LOUIS XII (1499‑1512)
Dès le début de son règne, Louis XII s’allie avec Venise pour
renverser Ludovic le More qui est battu à Novare le 10 avril
1500. Louis XII conquiert le Milanais et devient duc de Milan.
Ludovic est pris et mourra captif en France en 1508. Le 11
septembre 1500, le traité de Grenade prévoit le partage du
royaume de Naples entre Louis XII et Ferdinand d’Aragon.
Naples est conquis en 1501, mais les alliés se brouillent dès
1503 et le royaume de Naples est perdu définitivement en 1504.
Jules II forme la ligue de Cambrai en 1508 contre Venise et la
victoire d’Agnadel en 1509 oblige les Vénitiens à restituer au
pape les villes de Romagne. En 1511, le pape forme la Sainte-
Ligue contre la France. Les coalisés envahissent leMilanais. Le
11 avril 1512, les Français remportent la victoire de Ravenne,
mais perdent leur généralissime, Gaston de Foix et le Milanais.
Louis XII essaie de reconquérir le Milanais en 1513, mais il est
battu à Novare le 6 juin. Les Français doivent évacuer l’Italie.
65.
Gros royal de six sous, c. 1500‑1512,
Milan, (Ar,
Ø 26 mm, 7 h, 3,53 g).
A/
(tête de Saint Ambroise) LVDOVICVS’ D’ G’ FRANCOR’
REX’
. (Louis, par la grâce de Dieu, roi des Francs). Écu de
n° 65 R/