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- 65 -

MONNAIES GRECQUES

ASIE ETAFRIQUE

LYCIE - SATRAPES DE LYCIE -

INCERTAINES (VI

e

 - V

e

siècle avant J.‑C.)

Nous avons peu d’informations historiques sur ces satrapes

semi-indépendants de Lycie qui se sont mis en place dans la

seconde moitié du V

e

siècle. Leurs monnayages disparaissent

définitivement au cours de la seconde moitié du IV

e

siècle, à

l’arrivée dans la région du satrape de Cilicie, Mazaios.

92.

Statère, c. 520‑480 AC,

étalon lycien, 1

re

 ém., (Ar,

Ø 17 mm,9,02 g).(pd. th. 9,80 g,2 drachmesou12 oboles).

A/

Anépigraphe

. Protomé de sanglier à droite.

R/

Anépigraphe

. Carré creux informe.

Exemplaire sur un flan ovale. Sujet archaïque bien centré

au droit. Carré creux informe. Recouvert d’une épaisse

patine de collection ancienne avec des reflets gris dorés,

tachée au revers.

BMC. 1 - GC. 3576 - Cop.- - Aulock 4043 - Rosen-.

RR. TTB

 650 € / 1200 €

Cet exemplaire provient du stock de Florange (Kapa-

madji) décembre 1973.

Sur cet exemplaire, le sanglier est bien venu à la frappe et

complet avec ses soies et son groin bien visibles.

Lemonnayagelyciennesemblepasdébuteravantledernier

quart du VI

e

siècle avant J.‑C. Le sanglier est le principal

sujet représenté sur les monnaies. Avec un carré creux,

nous sommes en présence de l’un des premiers types du

monnayage car très vite, le revers va s’orner de lignes et

de motifs différenciés.

93.

Hemiobole, c. 450‑400AC,

Atelier incertain, étalon

lycien,groupe,(Ar,Ø 9 mm,

6 h, 0,27 g). (1/2 obole ou

1/24 statère).

A/

Anépigraphe

.Tête fémi-

nine à droite (Athéna ?).

R/

Anépigraphe

. Tête

d’Athéna à droite coiffée

du casque attique à cimier ;

grènetis circulaire.

Exemplaire sur un petit flan

mince lamellaire.

BMC.- - GC.- - Cop.- -Au-

lock- -Rosen- -B.traité387

var., pl C., 13.

RR. TTB  / SUP

 150 € / 300 €

L’exemplaire décrit dans le traité d’Ernest Babelon (B.

Traité II, col. 286, n° 387, pl. C, n° 13) l’est comme une

obole. Notre pièce pourrait bien être une hemioble.

Le monnayage lycien ne semble pas débuter avant le

dernier quart du VI

e

siècle avant J.‑C. Le sanglier est le

principal sujet représenté sur les monnaies. Notre type

bien qu’incertain serait à rapprocher de la série Erbina

(B. LVII, col. 283‑286).

PÉREE DE RHODES (II

e

siècle avant J.‑C.)

En plus de l’île de Rhodes et de la capitale éponyme fondée en

408‑407 avant J.‑C., la thalassocratie rhodienne possédait sur les

côtesd’Asieunterritoiresurlequels’étendaitsonpouvoir(laPérée).

Rhodes futtrès tôtunealliéepour leRomainsetlesAttalidescontre

les visées expansionnistes des Antigonides et des Séleucides. Elle

apporta un soutien naval à Rome lors de la deuxième guerre de

Macédoine contre Philippe V. Il en fut de même dans la lutte qui

opposa les Romains et Antiochus III. La paix d’Apamée en 188

avant J.‑C. accrut les territroires continentaux des Rhodiens en

Carie et en Lycie. Mais les choix malheureux des Rhodiens lors de

la troisième guerre de Macédoine contre Persée (171‑168 avant

J.‑C.) leur firent perdre la plus grande partie de leurs acquisitions

de la Paix d’Apamée. Les Romains déclarèrent Délos, cité et port

libre afin de concurrencer Rhodes ce qui mit un coup d’arrêt à

l’expansion et aux activités commerciales des Rhodiens.

91.

Drachme, c. 168 AC.,

Carie, Pérée de Rhodes ou

Macédoine, étalon rhodien léger, (Ar, Ø 15 mm, 12 h, 2,73 g).

(pd. th. 2,75 g, 6 oboles).

A/

Anépigraphe

. Tête d’Hélios de trois-quarts de face à droite,

les cheveux flottants au vent.

R/

I-W// ERMIAS

. (Ermias). Rose

sur sa tige avec un bouton à droite.

Exemplaire de conservation exceptionnelle, sur un petit flan

légèrement irrégulier, bien centré et complet des deux côtés.

Portrait de toute beauté. Revers fantastique. Patine avec des

reflets mordorés dans la chevelure, légèrement tachée dans la

légendeaurevers.Conservel’intégralitédesonbrillantdefrappe

et de son coupant d’origine.

GC. 5092 - EKC. 793. - MONNAIES IV, n° 112 - Collection

ErichKarl, Lanz 131, 27 novembre 2006, n° 811‑818 -M. Price,

TheLarissa1968Hoard (IGCH. 237), p. 241‑242, pl. 55, n° 247.

FDC

   280 € / 450 €

Cet exemplaire provient du stock d’AlainWeil (juillet 1998)

et de la collection D. C.

Monétaire Ermias (EPMIAS). L’exemplaire de MONNAIES

47, n° 128 s’est vendu 580€ sur un maximum 622€ avec sept

offres sur un estimation de 350/550€.

Ce type n’était pas bien connu avant la découverte du trésor de

Sitichoroen1968enThessalie,prèsdePharsale(IGCH.237)qui

aurait été enfoui vers 168 avant J.‑C., avant la défaite de Pydna

dePerséecontrePaulÉmile.L’arméemacédoniennecomportait

un fort contingent de mercenaires et de marins rhodiens. Ces

soldats auraient été payés avec des drachmes légères.

92 A/