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MONNAIES GRECQUES
ASIE ETAFRIQUE
A/
Anépigraphe
.BustedeTychéàdroite,coifféed’unecouronne
tourelée, voilée et drapée ; grènetis.
R/
ARADIWN/ sXR/ L/ GS
. (d’Arados). Niké debout à gauche,
tenant un aplustre de la main droite et une palme de la main
gauche ; le tout dans une couronne.
Exemplaire sur un grand flan légèrement bombé au droit sur un
flanbiencentrédesdeuxcôtésà l’usurerégulièreavec legrènetis
visible au droit. Beau portrait. Joli revers. Patine de collection
ancienne avec des reflets dorés.
BMC. 217 -HGCS.10/72 -DCA. 772 /166. -FrédériqueDuyrat,
Arados hellénistique. Étude historique et monétaire, XII + 436
pages, 13 cartes, 50 planches.
R. TTB
225 € / 350 €
Ladatelaplusancienneconnuepourcemonnayageseraitdel’an
123 (ère d’Arados = 137/136AC.) et la plus récente de l’an 214
(46/45 AC.) soit peu après le passage de César dans la région.
BYBLOS (IV
e
siècle avant J.‑C.)
Byblos, connue aussi sous le nom de « Gebal », la moderne
Jbaïl, est située à 30 km au nord de Beyrouth, l’antique Béryte.
Pour le IV
e
siècle avant J.‑C., nous connaissons les noms des
rois suivants : Elpaal,Azbaal,Adramelek etAinel. Ils présentent
tous la même typologie monétaire.
Azbaal - roi - (c. 350 avant J.‑C.).
102.
Dishekel ou tétradrachme, c. 350AC,
Phénicie,
Byblos, étalon phénicien, (Ar, Ø 24,5 mm, 3 h, 13,10 g).
(pd. th. 13,44 g, 4 drachmes ou 24 oboles).
A/
Anépigraphe
. Galère voguant à gauche, ornée d’un
masque de lion avec trois hoplites à l’intérieur ; gouvernail ;
au-dessous, les flots, un hippocampe et un coquillage
couché (murex).
R/
Légende araméenne (Azbaal, roi de Gebal)
. Lion
bondissant à gauche sur un taureau.
Exemplaire sur un flan ovale et irrégulier, légèrement
décentré au droit. Très joli droit où les détails de la galère
et des hoplites sont parfaitement visibles. Revers saisissant
de vérité. Recouvert d’une très belle patine superficielle
avec des reflets dorés.
BMC. 4 pl. 11/12 - GC. 6011 (750£) - Dewing 2662.
RR. TTB+
650 € / 1200 €
Nous avons peu d’informations sur Byblos dans la seconde
moitié du IV
e
siècle avant J.‑C. avant l’arrivée d’Alexandre
le Grand. L’ordre de succession des rois n’est pas connu. Il
est possible que Byblos, avec les autres cités de Phénicie,
se soit révoltée contre l’autorité du Grand Roi en 351
avant J.‑C. La ville était réputée pour son port militaire
que rappelle peut-être la galère au droit. Nous trouvons
aussi à l’exergue, un coquillage, le murex qui servait à la
réalisation de la teinture de la pourpre.
ARADOS (III
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
Arados était entrée dans l’orbite séleucide après la bataille
d’Ipsos en 301 avant J.‑C. La ville s’émancipa de cette tutelle
en 259 avant J.‑C. Arados date ensuite ses monnaies à partir de
cettenouvelleère.Souslerègned’AlexandreIBala,elledétruisit
Marathus, sa voisine et vieille ennemie. À partir de cette date,
la cité émit un monnayage civique très important (137‑45 AC.)
qui devait durer jusqu’à l’époque césarienne.
100.
Drachme,c.169‑168AC.,an91
,Phénicie,Arados,
étalon attique réduit, (Ar, Ø 17 mm, 12 h, 4,07 g).
(pd. th. 4,25 g, 6 oboles).
A/
(AR) - (RQ).
Abeille
v u e d e d e s s u s .
R /
ARADIW[N]
. (d’Arados).Cerf
à droite ; derrière un palmier.
Exemplaire de qualité
exceptionnelle pour ce type
monétaire sur un grand flan
parfaitement centré des deux
côtésavec legrènetiscomplet
audroit.Magnifiqueabeilleau
droit. Revers de toute beauté,
finement détaillé. Jolie patine
superficielle avec des reflets dorés. Conserve la plus grande
partie de son brillant de frappe et de son coupant d’origine.
BMC. 152 - G C. 5989 var - Cop.- - HGCS. 10/63 -
DCA. 774 /91. - Frédérique Duyrat, Arados hellénistique.
Étude historique et monétaire, XII + 436 pages, 13 cartes,
50 planches, n° 2677.
RR. SUP
320 € / 550 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES VIII, n° 86 et
de la collection D. C.
Exemplaire spectaculaire daté (l’an 91). L’exemplaire
de MONNAIES 47, n° 131(an 103) s’est vendu 480€
avec 21 offres.
Ce monnayage est directement copié sur celui d’Éphèse en
Ionie, mais il est beaucoup mieux daté puisqu’il commence
en 174 avant J.‑C. pour se terminer en 110 avant J.‑C. Il se
pourrait qu’une alliance monétaire ait existé entre les deux
cités comme le fait remarquer D. R. Sear. L’utilisation de
l’étalon attique pour cette série est remarquable car Arados
utilisait l’étalon persique ou utilisera l’étalon phénicien.
Ce monnayage particulièrement bien daté permet de situer
chronologiquementdenombreuxtrésorsenfouisdanslarégion.
101.
Tétradrachme stéphanophore, 94‑93 AC., an 166
,
Phénicie,Arados, étalon rhodien, (Ar, Ø 29 mm, 12 h, 14,97 g).
(pd. th. 15,36 g, 4 drachmes ou 24 oboles).