Table of Contents Table of Contents
Previous Page  288 / 324 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 288 / 324 Next Page
Page Background

- 286 -

MONNAIES GAULOISES

ouvrage en 1976 : « Les imitations de Rhodè présentent des

flans arrondis scyphates, obtenus en général par coulage de

l’argent fondu dans un moule... Leurs poids varient entre

3,80 g et 5,21 g.» L’aire géographique de circulation de ces

monnaiesrestelimitéeà lazonecompriseentreNarbonneet

Bordeaux pour laquelle R. Boudet avait relevé quinze lieux

de trouvailles. Dans son étude, sur les monnaies gauloises à

la croix, R. Boudet avait relevé les poids de 137 exemplaires

et étudié les monnaies des sites de Mailhac et de Mouliets.

633.

Obole uniface à l’oiseau, III

e

-II

e

siècle av. J.-C,

(Ar, Ø 11 mm, 0,47 g).

A/

Lisse.

R/

Anépigraphe

. Restes de l’oiseau à gauche.

Petite monnaie sur un flan ébréché, avec un avers lisse mais

unsuperbereversdefrappeparticulièrementvigoureuse.Fine

patine grise. LT.- - BN.- - Dicomon.Manque. - Sch/SM.- -

Sch/L.- - Sch/D.- - Z.-. - British Muséum, vol. II, n° S144.

INÉDIT. SUP

 380 € / 600 €

Cette obole proviendrait du sud-ouest de la Gaule, au

nord des Pyrénées, entre Lourdes et Pau.

Cetteoboleseraitdifficilement identifiable,si lacomparaison

n’avaitpasétéfaiteavec l’oiseauprésentau-dessusducheval

sur les premières émissions de drachmes élusates !

CespremièresfrappesontétéétudiéesparJ.‑C.Richarddansson

article«Dunouveausur lespremièresmonnaiesélusates(BN.

3587‑3601)». Notre oiseau présent sur cette obole correspond

exactementàceluiquiornelesdeuxdrachmeslourdesillustrées

pas L. Villaronga (et reprises par J.‑C. Richard).

634.

Drachme imitation de Rhodé, III

e

siècle avant

J.‑C.,

série II phase, (Ar, Ø 16 mm, 4,29 g).

A/

Anépigraphe

.Tête de Perséphone à gauche, la chevelure

en brins parallèles ; oreille apparente ; cou orné.

R/

Anépigraphe

. Rose dégénérée, en croix bouletée au

centre, dont les bras coupent un cercle en leur milieu et

forment par leurs barbelures des chevrons à l’intérieur de

ce cercle ; un long boudin dans chaque canton.

Monnaie complète et relativement bien centrée. Frappe

un peu faible au droit. Avers finement patiné, gris, avec un

revers plus irisé et gris foncé.

LT.- - BN.? - S. 482 var. - Sch/L.- - Sch/D.- - Z.-. - MON-

NAIES 28, n° 533, 36, n° 1217.

RRR. TTB  / TTB+

 650 € / 900 €

CetexemplaireproviendraitdelarégiondeCarcassonne.

Cet exemplaire manque à la plupart des publications ; le

droit est extrêmement stylisé et dérive du Savès n° 482,

alors que le revers reste très élaboré.

Même coin de droit et peut-être de revers que le n° 533 de

MONNAIES 28 qui était de poids lourd (5,60 grammes)

par rapport à cet exemplaire de 4,31 grammes.

Danssonouvragederéférencesur«Lesmonnaiesgauloises

à la croix », G. Savès précise en tête de chapitre, concernant

cesmonnaies,« Bienquenousayonsrejetédu«monnayage

à la croix » les imitations de la drachme de Rhodé, ce

qui est d’ailleurs admis par certains auteurs modernes,

nous en donnons ici le catalogue ». Ce type de drachme

est effectivement directement copié sur le monnayage de

Rhodè, l’actuelle Rosas (Espagne). Rhodè était une colonie

de Rhodes et le revers des drachmes n’est pas sans rappeler

celui de la métropole avec une rose au revers. Le prototype

fut frappé au IV

e

siècle avant J.‑C. et les imitations dès le

débutduIII

e

siècleavantJ.‑C.Techniquement,cesmonnaies

ne sont en aucun cas à l’origine des monnaies à la croix

comme l’indiquait G. Savès dans l’introduction de son

n° 634 R/

n° 636