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MONNAIES GAULOISES
ouvrage en 1976 : « Les imitations de Rhodè présentent des
flans arrondis scyphates, obtenus en général par coulage de
l’argent fondu dans un moule... Leurs poids varient entre
3,80 g et 5,21 g.» L’aire géographique de circulation de ces
monnaiesrestelimitéeà lazonecompriseentreNarbonneet
Bordeaux pour laquelle R. Boudet avait relevé quinze lieux
de trouvailles. Dans son étude, sur les monnaies gauloises à
la croix, R. Boudet avait relevé les poids de 137 exemplaires
et étudié les monnaies des sites de Mailhac et de Mouliets.
633.
Obole uniface à l’oiseau, III
e
-II
e
siècle av. J.-C,
(Ar, Ø 11 mm, 0,47 g).
A/
Lisse.
R/
Anépigraphe
. Restes de l’oiseau à gauche.
Petite monnaie sur un flan ébréché, avec un avers lisse mais
unsuperbereversdefrappeparticulièrementvigoureuse.Fine
patine grise. LT.- - BN.- - Dicomon.Manque. - Sch/SM.- -
Sch/L.- - Sch/D.- - Z.-. - British Muséum, vol. II, n° S144.
INÉDIT. SUP
380 € / 600 €
Cette obole proviendrait du sud-ouest de la Gaule, au
nord des Pyrénées, entre Lourdes et Pau.
Cetteoboleseraitdifficilement identifiable,si lacomparaison
n’avaitpasétéfaiteavec l’oiseauprésentau-dessusducheval
sur les premières émissions de drachmes élusates !
CespremièresfrappesontétéétudiéesparJ.‑C.Richarddansson
article«Dunouveausur lespremièresmonnaiesélusates(BN.
3587‑3601)». Notre oiseau présent sur cette obole correspond
exactementàceluiquiornelesdeuxdrachmeslourdesillustrées
pas L. Villaronga (et reprises par J.‑C. Richard).
634.
Drachme imitation de Rhodé, III
e
siècle avant
J.‑C.,
série II phase, (Ar, Ø 16 mm, 4,29 g).
A/
Anépigraphe
.Tête de Perséphone à gauche, la chevelure
en brins parallèles ; oreille apparente ; cou orné.
R/
Anépigraphe
. Rose dégénérée, en croix bouletée au
centre, dont les bras coupent un cercle en leur milieu et
forment par leurs barbelures des chevrons à l’intérieur de
ce cercle ; un long boudin dans chaque canton.
Monnaie complète et relativement bien centrée. Frappe
un peu faible au droit. Avers finement patiné, gris, avec un
revers plus irisé et gris foncé.
LT.- - BN.? - S. 482 var. - Sch/L.- - Sch/D.- - Z.-. - MON-
NAIES 28, n° 533, 36, n° 1217.
RRR. TTB / TTB+
650 € / 900 €
CetexemplaireproviendraitdelarégiondeCarcassonne.
Cet exemplaire manque à la plupart des publications ; le
droit est extrêmement stylisé et dérive du Savès n° 482,
alors que le revers reste très élaboré.
Même coin de droit et peut-être de revers que le n° 533 de
MONNAIES 28 qui était de poids lourd (5,60 grammes)
par rapport à cet exemplaire de 4,31 grammes.
Danssonouvragederéférencesur«Lesmonnaiesgauloises
à la croix », G. Savès précise en tête de chapitre, concernant
cesmonnaies,« Bienquenousayonsrejetédu«monnayage
à la croix » les imitations de la drachme de Rhodé, ce
qui est d’ailleurs admis par certains auteurs modernes,
nous en donnons ici le catalogue ». Ce type de drachme
est effectivement directement copié sur le monnayage de
Rhodè, l’actuelle Rosas (Espagne). Rhodè était une colonie
de Rhodes et le revers des drachmes n’est pas sans rappeler
celui de la métropole avec une rose au revers. Le prototype
fut frappé au IV
e
siècle avant J.‑C. et les imitations dès le
débutduIII
e
siècleavantJ.‑C.Techniquement,cesmonnaies
ne sont en aucun cas à l’origine des monnaies à la croix
comme l’indiquait G. Savès dans l’introduction de son
n° 634 R/
n° 636