MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES
PERGAME (310‑284 avant J.-C)
P
ergame, située à une vingtaine de kilomètres de la
côte mysienne se trouvait dans une région fertile, la
vallée du Caïcos. Fondée à une date inconnue, elle
prit de l’importance à partir d’Alexandre III le Grand. La
cité connut une période de splendeur sous la domination
énergique des Attalides.
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Diobole, c. 310‑284 AC
, Pergame, Mysie, étalon
attique, (Ar, Ø 11 mm, 12 h, 1,32 g). (pd. th. 1,44 g).
A/
Anépigraphe
. Tête imberbe d’Héraklès à droite,
coiffée de la léonté.
R/
PERGA
. (Pergame).Statuecultuelled’Athéna (palla-
dium) debout de face, casquée avec l’égide, brandissant
une javeline de la main droite et tenant un bouclier de
la main gauche.
Exemplaire sur un petit flan, bien centré, un peu court au
droit sur le portrait. Très belle tête d’Héraklès. Revers de
frappe un peumolle. Patine gris foncé de collection ancienne
avec des reflets dorés.
BMC. 9 -Aulock 1350 - GC. 3942 - SNG. France 5/1566 -
SGKB. 278.
R. TTB+ / TTB
145 € / 250 €
Cet exemplaire provient de la collection du docteur
Thierry de Craeker.
Poids léger. Ethnique complet au revers. Au revers la
statue cultuelle d’Athéna fait penser au palladium avec
lequel Énée s’échappa de Troie en flammes et qui devint
un des symboles de la civilisation romaine.
La statue cultuelle du revers peut s’identifier avec le
Palladium, statue sacrée que transporta Énée dans sa
fuite de Troie. Ce type de dioboles d’argent est associé à la
frappe d’un statère d’or et d’un tiers de statère qui auraient
peut-être été frappés par Héraklès de Pergame, le fils aîné
d’Alexandre le Grand et de sa concubine grecque Barsine.
La tête du droit n’est pas sans rappeler le monnayage
d’Alexandre III le Grand.
n° 98 R/
n° 99
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