MONNAIES GRECQUES
44
Tétradrachme «Dreieckhals », c. II
e
-I
er
siècles
AC., Atelier indéterminé
, (Ar, Ø 24 mm, 9 h,
11,55 g).
A/
Anépigraphe
. Tête barbue et laurée de Zeus
à droite stylisé, la barbe et le diadème formé de
lignes perlées.
R/
Anépigraphe
. Cheval galopant à gauche,
stylisé, la tête triangulaire, les jambes formées
par des globules, surmonté d’un astre perlé et
centré d’un globule.
Exemplaire sur un flan ovale et bombé bien centré des
deux côtés. Très belle tête de Zeus au droite, stylisée et
expressive. Revers bien venu à la frappe, stylisé, mais
pas encore désarticulé. Très jolie patine de collection
ancienne avec des reflets mordorés.
LT.- - KO. 664) - Pink.- - Wien. 1242 - Z.- - OTA321.
RRR. SUP
450 € / 750 €
Cet exemplaire provient de la collection du docteur
Thierry de Craeker.
Mêmes coins que l’exemplaire de Kelten im Osten (p.
119, n° 664). C’est la première fois que nous proposons
ce type à la vente qui semble beaucoup plus rare que
ne le laissent supposer les ouvrages généraux.
Ce tétradrachme connu sous le vocable « Dreieckhals »,
littéralement « le cou en triangle » en référence au droit
et à la forme du cou de la tête de Zeus est aussi connu
sous le vocable de type de Mediesu Aurit.
CELTES DU DANUBE - IMITATIONS
DES TÉTRADRACHMES
DE PHILIPPE II ET DE SES
SUCCESSEURS (II
e
-I
er
siècle avant J.‑C.)
S
ous ce titre, sont regroupés généralement tous les
monnayages qui ne possèdent pas d’attribution
précise. Parfois, le terme de « Celtes de l’Est » est
proposé. Après que les Celtes aient pillé Delphes et se soient
répandus en Grèce et en Asie Mineure, ils s’emparent d’une
quantité importante de butin, grâce à leurs rapines. Les
rois hellénistiques, Diadoques ou Épigones, les utilisèrent
comme mercenaires dans leurs armées où le salaire moyen
était normalement d’un statère d’or correspondant à cinq
tétradrachmes d’étalon attique ou vingt drachmes. Les
prototypes qui représentaient la tête de Zeus avec un cavalier
furentlargementcopiésetimitésdansl’ensembledesBalkans,
le nord de la Macédoine et de la Thrace. La phase finale
du monnayage se produit à la fin du II
e
siècle ou au début
du premier siècle avant J.‑C. où il ne subsiste des traits du
droit et du revers ainsi que des légendes plus qu’une face
bombée d’une pièce pratiquement lisse des deux côtés.
43
Tétradrachme « au W », c. II
e
-I
er
siècles
AC., Atelier indéterminé
, (Ar, Ø 23,50 mm,
7 h, 13,13 g).
A/
Anépigraphe
. Tête barbue et laurée de Zeus
à droite.
R/
W
. Cavalier au pas à gauche.
Exemplaire sur un flan ovale bien centré des deux côtés.
Très belle tête de Zeus au droite. Revers stylisé mais
encore de bonne facture. Très jolie patine de collection
ancienne avec des reflets dorés.
LT.- - KO. 671 R/ - Pink.- p. 59 - Wien.-1260 - Z.- -
OTA332 var.
RRR. TTB+
450 € / 750 €
Cet exemplaire provient de la collection du docteur
Thierry de Craeker.
Nous pourrions avoir affaire à un prototype du type au
cavalier au W. Au droit, la tête de Philippe est encore
de bon style. Seule la couronne de laurier proéminente
permet de savoir que nous sommes en présence d’une
imitation au droit. Pour le revers, il est plus difficile de
distinguer un prototype. Nous avons l’impression que
le graveur a simplement transposé le type classique
à gauche. Seule la lettre du revers (W ou VV) permet
d’identifier le type.
Ce tétradrachme connu sous le vocable « mit WReiter »,
littéralement«cavalierauW»estenfaitunedéformation
dutétradrachmedePhilippeIIdeMacédoine.Ladatation
de ce type serait ancienne, au début du II
e
siècle avant
J.‑C. entre 200 et 180 avant J;-C.
n° 43 R/44