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MONNAIES GRECQUES
EUROPE
ÎLES DE THRACE -
THASOS (525‑463 avant J.‑C.)
Thasos, située sur l’île du même nom, recelait d’importantes
mines de métaux qui excitèrent la convoitise de ses voisins.
Pendant les guerres médiques (490‑480 AC.), elle fut occupée
par les Perses ce qui pourrait expliquer l’utilisation de l’étalon
babylonien. En 463 avant J.‑C., conquise par Cimon, elle tomba
sous la coupe d’Athènes et suivit son destin. La cité ne recouvra
son indépendance qu’en 411 avant J.‑C.
58.
Statère, c. 490‑480 AC.
, Thasos, Thrace, étalon
thasienoubabylonien,groupe1,(Ar,Ø 21 mm, - h,9,05 g).
(pd. th. 9,60 g).
A/
Anépigraphe
. Satyre ithyphallique à demi agenouillé
courant à droite, prenant une nymphe par la taille.
R/
Anépigraphe
. Carré creux quadripartite.
Exemplaire bien centré, les sujets bien visibles. Le carré
creux est bouché au revers. Patine grise superficielle.
GC. 1361 (425£) - B. traité1744 pl. 55/19 - Cop. 1008. -M.
Price, N. Waggoner, Archaic Greek Silver coinage the
« Asyut » hoard, Londres 1975, p. 35, n°117, pl. 7 - G. Le
Rider, Les monnaies thasiennes, guide de Thasos, Paris
1968, EFA, p.185‑191, n° 2.
RR. TB+
580 € / 950 €
Sur cet exemplaire, le pénis turgescent du satyre est bien
visible le long de la jambe.
Thasos,citéricheetpuissante,possédaitdenombreusesmines
d’or et d’argent dont les Perses s’emparèrent, privant ainsi
Athènes de vastes débouchés ce qui explique l’utilisation
d’un étalon monétaire particulier reposant sur un statère
d’environ 9 g. Notre exemplaire est encore archaïsant et la
pièce est de très bon style. Les chevelures du satyre et de la
ménade sont figurées par de grandes tresses.
56.
Statère d’or, c. 100‑90 AC.
, Tomis, Thrace, étalon
attique réduit, (Or, Ø 19 mm, 12 h, 8,37 g). (pd. th. 8,40 g,
titre 1000 ‰).
A/
Même description.
R/
BASILEWS/ LUSIMCOU/ QEM/ TO
. (du roi Lysi-
maque). Athéna nicéphore assise à gauche sur un trône,
tenant un petite Niké de la main droite qui couronne le nom
de Lysimaque et le coude gauche reposant sur un bouclier
orné d’un masque de lion ; dans le champ à gauche, un
monogramme, un autre sur le trône ; un trident tourné à
gauche à l’exergue orné de petits dauphins.
Exemplaire sur un petit flan ovale irrégulier, parfaitement
centré des deux côtés. Petit portrait stylisé, bien venu à la
frappe et de haut relief, légèrement brouillé.Très joli revers
de style fin et de haut relief. Jolie patine de médaillier.
M. 272 -GC. 1590var. -HGM. 1(A/2 -R/1a),pl.XXXVII
(2 ex.) - Cop. 1091. - AMNG. 2480.
RR. SUP
1800 € / 3200 €
Cet exemplaire provient du stock de Jean-Bruno Vigne
et de la collection JMB.
Début de cassure de coin perceptible au droit, derrière
la tête d’Alexandre le Grand. Frappe posthume de cité.
Même coin de droit que l’exemplaire du musée Royal de
Copenhague (Cop. 1091, François de Callataÿ, p. 141,
pl. XXXVII, D.4-R.2). Mêmes coins que l’exemplaire
de MONNAIES 57, n° 57. Ces statères frappés dans les
ateliers de la Mer Noire sont parfois donnés à Mithridate
VI du Pont (120‑63 avant J.‑C.) et auraient été fabriqués
au tournant du I
er
siècle avant J.‑C. par les cités avec
l’accord tacite du souverain pontique.
57.
Statère d’or, c. 100‑90 AC.
, Tomis, Thrace, étalon
attique réduit, (Or, Ø 19 mm, 12 h, 8,27 g). (pd. th. 8,40 g,
titre 1000 ‰).
A/
Même description.
R/
BASILEW[S]/ LUSIMCOU/
QEM/ TO
. (du roi Lysimaque). Même description.
Exemplaire sur un petit flan ovale irrégulier, bien centré des
deux côtés. Petit portrait stylisé, bien venu à la frappe et de
haut relief, légèrement brouillé. Très joli revers de style fin
et de haut relief. Jolie patine de médaillier.
M. 272 -GC. 1590var. -HGM. 1(A/2 -R/1a),pl.XXXVII
(2 ex.) - Cop. 1091. - AMNG. 2480.
RR. SUP
1800 € / 3200 €
Cet exemplaire provient du stock de Jean-Bruno Vigne
et de la collection JMB.
n° 58 A/