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MONNAIES GRECQUES
EUROPE
avons exemplaires tandis que le monogramme est associé
à trois coins de revers pour un total de onze exemplaires.
L’indice charactéroscopique est excellent.
CALLATIS (III
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
Callatis, situéeenMésieInférieure, était unecolonie d’Héraclée
Pontique, située à une quarantaine de kilomètres de Tomis.
Lucullus s’empara de Callatis en 72 avant J.‑C. et mit fin au
monnayage de la cité.
51.
Statère d’or, c. 100‑90AC.
, Callatis, Thrace, étalon
attique réduit, (Or, Ø 20 mm, 12 h, 8,28 g). (pd. th. 8,40 g,
titre 1000 ‰).
A/
Anépigraphe
. Tête imberbe d’Alexandre le Grand sous
les traits de Zeus-Ammon, cornu et diadémé à droite.
R/
BASILEWS/ LUSIMCOU/ (HR)O// KAL
. (du roi
Lysimaque).Athéna nicéphore assise à gauche sur un trône,
tenant un petite Niké de la main droite qui couronne le nom
de Lysimaque et le coude gauche reposant sur un bouclier
orné d’un masque de lion ; dans le champ à gauche, un
monogramme, un autre sur le trône ; un trident tourné à
gauche à l’exergue orné de petits dauphins.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de
monnayage sur un flan ovale, parfaitement bien centré des
deux côtés. Magnifique portrait d’Alexandre au droit, taillé
à la serpe. Revers de haut relief bien venu à la frappe avec
une petit faiblesse de frappe sur le vêtement d’Athéna. Belle
patine de collection ancienne.
M. 258 - GC. 1661 var (1000£) - HGM. 1 (A/ 6 - R /1a),
pl. XXXVII (5 ex.) - Cop.-. - AMNG. 2482.
RR. SPL
2800 € / 4500 €
Cet exemplaire provient du stock de Jean-Bruno Vigne
et de la collection JMB.
Frappe posthume de cité. Mêmes coins que l’exemplaire
Cabinet des médailles de la BnF, n° 81 (F. de Callataÿ,
HGM, p. 140, pl. XXXVII, D6-R1a). Ces statères frappés
dans les ateliers de la Mer Noire sont parfois donnés à
Mithridate VI du Pont (120‑63 avant J.‑C.) et auraient été
fabriqués au tournant du I
er
siècle avant J.‑C. par les cités
avec l’accord tacite du souverain pontique.
Le monnayage de Lysimaque ne s’arrêta pas à la mort
du roi en 281 avant J.‑C., mais continua d’être frappé
en Thrace et dans les ateliers de la Mer Noire jusqu’au
I
er
siècle avant J.‑C. Pour l’atelier de Callatis, L. Müller
dressait un liste de onze numéros dans son ouvrage
consacré à Lysimaque (M. 258‑268) qui se caractérisent
tous par l’adjonction d’un trident à l’exergue, des lettres
KAL sur la base du trône et de différents monogrammes
dans le champ du revers. Les portraits sont stylisés et les
statères tardifs. Outre Callatis, nous rencontrons aussi ce
genre de statères pour les villes de Byzance, Istros et Tomis.
La fabrication de ce monnayage serait peut-être liée à la
présence de Mithridate VI Eupator (120‑63 avant J.‑C.)
dans la région. L’orientation des coins est normalement
à 12 heures, le diamètre moyen est de 20 millimètres et le
poids moyen est de 8,25 g. Pour Callatis, le même auteur
a recensé quarante-huit statères avec six coins de droit et
dix-huit coins de revers. le coin de droit (A/ 6) est associé
à cinq combinaisons (M. 266, 257 à 260) pour un total de
vingt-cinqexemplaires.Avecnotrecoinderevers(R/1)nous
n° 51
n° 50 A/