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- 41 -

MONNAIES GRECQUES

EUROPE

avons exemplaires tandis que le monogramme est associé

à trois coins de revers pour un total de onze exemplaires.

L’indice charactéroscopique est excellent.

CALLATIS (III

e

 - I

er

siècle avant J.‑C.)

Callatis, situéeenMésieInférieure, était unecolonie d’Héraclée

Pontique, située à une quarantaine de kilomètres de Tomis.

Lucullus s’empara de Callatis en 72 avant J.‑C. et mit fin au

monnayage de la cité.

51.

Statère d’or, c. 100‑90AC.

, Callatis, Thrace, étalon

attique réduit, (Or, Ø 20 mm, 12 h, 8,28 g). (pd. th. 8,40 g,

titre 1000 ‰).

A/

Anépigraphe

. Tête imberbe d’Alexandre le Grand sous

les traits de Zeus-Ammon, cornu et diadémé à droite.

R/

BASILEWS/ LUSIMCOU/ (HR)O// KAL

. (du roi

Lysimaque).Athéna nicéphore assise à gauche sur un trône,

tenant un petite Niké de la main droite qui couronne le nom

de Lysimaque et le coude gauche reposant sur un bouclier

orné d’un masque de lion ; dans le champ à gauche, un

monogramme, un autre sur le trône ; un trident tourné à

gauche à l’exergue orné de petits dauphins.

Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de

monnayage sur un flan ovale, parfaitement bien centré des

deux côtés. Magnifique portrait d’Alexandre au droit, taillé

à la serpe. Revers de haut relief bien venu à la frappe avec

une petit faiblesse de frappe sur le vêtement d’Athéna. Belle

patine de collection ancienne.

M. 258 - GC. 1661 var (1000£) - HGM. 1 (A/ 6 - R /1a),

pl. XXXVII (5 ex.) - Cop.-. - AMNG. 2482.

RR. SPL

 2800 € / 4500 €

Cet exemplaire provient du stock de Jean-Bruno Vigne

et de la collection JMB.

Frappe posthume de cité. Mêmes coins que l’exemplaire

Cabinet des médailles de la BnF, n° 81 (F. de Callataÿ,

HGM, p. 140, pl. XXXVII, D6-R1a). Ces statères frappés

dans les ateliers de la Mer Noire sont parfois donnés à

Mithridate VI du Pont (120‑63 avant J.‑C.) et auraient été

fabriqués au tournant du I

er

siècle avant J.‑C. par les cités

avec l’accord tacite du souverain pontique.

Le monnayage de Lysimaque ne s’arrêta pas à la mort

du roi en 281 avant J.‑C., mais continua d’être frappé

en Thrace et dans les ateliers de la Mer Noire jusqu’au

I

er

siècle avant J.‑C. Pour l’atelier de Callatis, L. Müller

dressait un liste de onze numéros dans son ouvrage

consacré à Lysimaque (M. 258‑268) qui se caractérisent

tous par l’adjonction d’un trident à l’exergue, des lettres

KAL sur la base du trône et de différents monogrammes

dans le champ du revers. Les portraits sont stylisés et les

statères tardifs. Outre Callatis, nous rencontrons aussi ce

genre de statères pour les villes de Byzance, Istros et Tomis.

La fabrication de ce monnayage serait peut-être liée à la

présence de Mithridate VI Eupator (120‑63 avant J.‑C.)

dans la région. L’orientation des coins est normalement

à 12 heures, le diamètre moyen est de 20 millimètres et le

poids moyen est de 8,25 g. Pour Callatis, le même auteur

a recensé quarante-huit statères avec six coins de droit et

dix-huit coins de revers. le coin de droit (A/ 6) est associé

à cinq combinaisons (M. 266, 257 à 260) pour un total de

vingt-cinqexemplaires.Avecnotrecoinderevers(R/1)nous

n° 51

n° 50 A/