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MONNAIES GAULOISES
DUROCASSES (Région de Dreux)
(II
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
L
es Durocasses ne sont pas cités par César dans
la Guerre des Gaules. Ils semblent s’être
émancipés de la tutelle carnute assez tardive-
ment, comme les Parisii de celle des Sénons. Leur
nom signifie « les guerriers de la colline fortifiée «.
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Bronze SNIA au loup, après 52 AC.
, (Ae,
Ø 18,5 mm, 6 h, 2,51 g).
A/
Anépigraphe
. Tête à gauche, la chevelure en petites
mèches, bourrelet périphérique.
R/
SNIA
. Loup à gauche, la gueule ouverte, légende
au-dessus, bourrelet périphérique.
Bronze particulièrement bien venu et homogène pour
ce type souvent fruste. Avers centré et complet mais
issu d’un coin usé. Revers extraordinaire, avec une
frappe particulièrement vigoureuse et une superbe
patine sombre et homogène.
LT. 6377 - DT. 2602 - RIG. 265 - BN. 6377 - Sch/L.- -
Sch/SM.- - Sch/D. 217 - PK. 61 - BMCC.manque. -
MOHEN(J.-P.)etBAILLOUD(G.),Laviequotidienne.
Les fouilles du Fort-Harrouard, L’age de bronze en
France, 4, Picard, Paris 1987.
RR. TTB+ / FDC
500 € / 900 €
CetexemplaireprovientdelacollectionG.Danicourt
de Toulouse.
Toujours considéré par certains comme unemonnaie
coulée, ce bronze est frappé et à notre connaissance
il ne s’agit pas d’une série frappée et coulée, comme
cela peut être le cas pour les monnaies TVRONOS
CANTORIX par exemple. En admettant que l’atelier
de fabrication de ce bronze se situe à proximité du
site de Fort-Harrouard, l’attribution aux Carnutes
pourrait alors être revue en faveur des Durocasses.
Cette monnaie était considérée comme étant un
« Potin » dans l’inventaire de la BN de Muret et
Chabouillet ; la Tour a indiqué « Br » sous la gravure
de Dardel. Les exemplaire avec un éclatement de
frappe ne laissent plus de doute... S. Scheers, le décrit
toujours comme étant un potin alors que B. Fischer
le considère comme un bronze (RIG. page 411) et
comme un potin (RIG. page 412). A. Gäumann qui a
réalisé le catalogue spécialisé des potins intègre
pourtant ce bronze dans son « Potinmünzen der
Kelten » de 1999, en mettant la référence erronée
renvoyant au Musée de Rouen citée dans MONNAIES
II en 1997. B. Fischer dans le RIG. confirme l’attri-
bution aux Carnutes grâce aux découvertes de pièces
défectueuses qui supposent la proximité de l’atelier
au site de Fort-Harrouard (Eure-et-Loir). Ce bronze,
qui ne nous semblait pas excessivement rare, est en
fait très mal représenté dans les musées ; un seul
exemplaire à la BN, et un autre dans la collection
Danicourt.
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BronzeEPVauchevaletausanglierenseigne,
c.60‑50 AC.
, (Ae, Ø 16 mm, 3 h, 3,57 g).
A/
EPV
. Cheval à gauche, la légende devant le poitrail
et un sanglier enseigne à gauche entre les jambes. Une
esse au-dessus du dos. Grènetis autour.
R/
Anépigraphe
. Cheval libre au pas à gauche ; au-
dessus, une esse et entre les jambes, un annelet.
Bronze sur un flan suffisamment large pour avoir les
types de droit et de revers complets ! Très beaux reliefs
agréablement mis en valeur par une patine sombre et
brillante, avec des zones rougeâtres.
LT.manque - DT. 2439 - ABT. 382 - Sch/GB. 527 -
Sch/E. 57‑60. - Sch/Rép. pl. XIX, n° 157.
RR. SUP
280 € / 450 €
Cet exemplaire provient de la collection M. M.
La légende était traditionnellement lue EPL, mais
sur certains exemplaires, EPV serait plus pertinent ;
certains aimeraient y voir la légende EBV pour
Eburovices....
Cetypeaétépubliédès1877,comme« Monnaieinédite »
par Maxe Werly. S. Scheers l’isole fort justement dans
la publication du Musée d’Evreux en 1981. La légende
a été successivement lue EPV, EPI, EBV, puis EPL dans
le Recueil des Inscriptions Gauloises. Les seuls
exemplairesconnussontlesquatreduMuséed’Evreux,
celui du Musée des Antiquités Nationales de Saint-
Germain-en-Laye (non retrouvé par S. Scheers lors de
la rédaction de son Traité), celui de la collection
Changarnier et celui duMusée de Bruxelles qui illustre
le RIG. Un exemplaire est passé dansMONNAIES XIX,
et un autre nous a été signalé dans une collection
privée. Les trouvailles sont concentrées sur le site de
Cracouville-le-Vieil-Evreux(avec4 exemplaires),mais
sont recensées jusqu’à la Marne et la Somme.
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