MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES
EUCRATIDE I
er
(170‑145 avant J.‑C.)
I
l revient à O. Bopearachchi d’avoir confirmé l’existence de
deux Eucratides. Il a complètement revu la chronologie de
cesroisquirégnèrentauxconfinsdel’Hellénisme,auxportes
de l’Inde, sur les frontières des actuels Afghanistan, Pakistan,
Tadjikistan et Kirghizistan. Eucratide I
er
réussit à se maintenir
pendant plus de 30 ans sur un état morcelé où avaient lieu de
nombreuses usurpations dont celle de Ménandre. Eucratide I
er
fut assassiné en 145 par l’un des ses fils. Le type présentant un
buste casqué et les Dioscures au revers est bien connu grâce à
la pièce en or de 20 statères, pesant 169,20 g et qui est la plus
grosse pièce grecque en or conservée. Elle fut achetée 30.000
F or en 1867 sur la cassette personnelle de Napoléon III et se
trouve conservée au Cabinet des médailles de Paris.
132
Obole, c. 140AC.
, Panjhir, Bactriane, étalon
attique réduit, 3
e
ém., (Ar, Ø 10,5 mm, 12 h,
0,66 g). (pd. th. 0,70 g).
A/
Anépigraphe
. Buste diadémé, drapé et cuirassé
d’Eucratide à droite, vu de trois quarts en avant.
R/
BASILEWS// EUKRATID.U// K
. (du Roi
Eucratide). Les bonnets des Dioscures timbrés
d’une étoile, ornés d’une palme.
Exemplaire sur un flan ovale, parfaitement centré des
deux côtés avec le grènetis visible au droit. Portrait
d’Eucratide de toute beauté. Joli revers de style fin.
Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés.
Mit. 180 - B.- 3C, (6 ex.) - GC. 7577 var. - ANS. 445.
RR. SUP
175 € / 280 €
Très beau portrait expressif. L’exemplaire de MON-
NAIES 53, n° 145 (FDC) s’est vendu 680€ avec un
maximum à 720€.
Pour cette série, O. Bopearachchi a relevé 6 exemplaires
pour les oboles avec ce monogramme dont aucun au
Cabinet des médailles de la BnF et cinq exemplaires
à l’American Numismatic Society (ANS. 443‑447). Au
total, nous avons sept monogrammes différents.
n° 130 R/
n° 131 A/
n° 131 R/
101