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MONNAIES GRECQUES DIVISIONNAIRES

AEGAE (520‑480 avant J.‑C.)

A

egae, située au nord de Pella fut la première

capitale royale des rois macédoniens et avant eux

des Derroniens. Pella la supplanta sous Archelaus

(413‑399 avant J.‑C.). Aegae perdit alors son importante.

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Obole, c. 520‑480 AC.

, Aegae, Macédoine,

étalon éginétique, (Ar, Ø 9,5 mm, 0,97 g).

(pd. th. 1,04 g).

A/

Anépigraphe

. Bouc agenouillé à droite sur une

ligne de sol.

R/

Anépigraphe

. Carré creux quadripartite.

Exemplaire sur un petit flan bien centré des deux côtés.

Très joli droit avec un bouc de haut relief. Joli revers.

Belle patine de collection ancienne avec des reflets dorés.

BMC.- - GC.- - Demeester- - ANS. 66 - Dewing- -

Rosen- - Cop. 25.

RR. SUP

   380 € / 650 €

Cet exemplaire provient de la vente Elsen de 1997

et de la collection du docteur Thierry de Craeker.

Ce monnayage est parfois attribué à Paros (Cyclades).

Danssonrécentouvrage,KennethSheedy,TheArchaic

and Early Classical Coinages of the Cyclades, Londres,

2006, RNS. 4, p. 112 (Non Parian group 3, pl. 17, n° 6vi

indique que ce type n’appartient ni au monnayage de

Paros ni des Cyclades, mais doit provenir du nord de la

Grèce, peut-être d’Aegae sur une hypothèse d’Olivier

Picard. Il s’agit bien d’oboles d’étalon éginétique.

Ce monnayage appartient bien à la Macédoine plutôt

qu’aux Cyclades. Il vient donc rejoindre les séries

attribuées à la Macédoine, peut-être Aegae, sans

pouvoir se décider réellement si ces monnaies anciennes

appartiennent plutôt au monnayage royal car la cité

était la première capitale des rois ou au monnayage

civique de la cité. Mais l’attribution de cette série à

Paros semble devoir être définitivement abandonnée.

Paros n’a frappé que des statères et des drachmes.

ACANTHE (VI

e

 - V

e

siècle avant J.‑C.)

A

canthe, fondée au VII

e

siècle avant J.-C, était une

colonie d’Andros, île de la mer Égée située sur la

presqu’île d’Acté. L’atelier eut une production très

importante à partir de la fin du VI

e

siècle avant notre ère

grâce aux mines qui se trouvaient dans cette région.

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Hemiobole, c. 510‑480 AC.

, Acanthe, Macé-

doine, étalon attique, (Ar, Ø 7 mm, 0,50 g).

(pd. th. 2,88 g).

A/

Anépigraphe

. Tête et cou de bœuf à droite,

le cou perlé.

R/

Même description.

Exemplaire sur un petit flan bien centré. Très belle

tête au droit. Carré creux un peu mou. Jolie patine de

collection ancienne avec des reflets dorés.

ANS. 51 - GC.- - Asyut- - Rosen 84. - J. Desneux,

les tétradrachmes d’Akanthos, RBN. 1949, p. 5‑122.

RRR. SUP

   195 € / 300 €

Cet exemplaire provient de la collection du docteur

Thierry de Craeker.

L’attribution à Acanthe n’est pas assurée. Le droit

n’est pas sans rappeler certaines hemioboles d’étalon

milésiaque à la tête de veau de la série S de Fürtwangler

des monnaies du trésor d’Auriol.

Acanthe était une colonie d’Andros, île de la mer Égée.

L’atelier eut une production très importante grâce aux

mines que détenait cette région. Les tétroboles sont

beaucoup moins courants que les tétradrachmes et

représententlesixièmedetétradrachmeouledouzièmede

statère. La chronologie des ces monnaies divisionnaires

est fluctuante et se trouve placée entre 525 et 470 avant

J.‑C. Les tétroboles ne sont pas repris dans l’étude de

J. Desneux sur le monnayage d’Acanthe, consacré aux

seuls tétradrachmes.

n° 65 A/

n° 66 A/

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