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MONNAIES GAULOISES

M. A. Barrière paraît le prouver, comme le confirmerait

la disposition de la chevelure par mèches ovoïdes

séparées tel qu’il en est pour les monnaies de Belvès.

Les oboles que l’on connaissait avant cette trouvaille

avaient été trouvées dans le Lot et une à Vieille-Toulouse,

mais toutes avaient un cheval marchant à droite, alors

qu’une de Rouffignac a un cheval marchant à gauche.».

PETROCORES / NITIOBROGES,

Incertaines (II

e

siècle avant J.‑C.)

L

es Pétrocores dont le territoire s’étendait entre la

Dordogne et la Vézère sur l’actuel département de

la Dordogne, (l’ancien Périgord) avaient Périgueux

pour capitale. Ils faisaient partie de la Gaule Celtique et

seront ensuite rattachés à l’Aquitaine. Ils apparaissent

tardivement comme les Nitiobroges au moment de la phase

finale de la Guerre des Gaules. Les monnaies dites « de style

flamboyant circulèrent tant chez les uns que chez les autres ».

663

Drachme « au style flamboyant » / type de

Goutrens, II

e

siècle av. J.-C

, série II, var. 4,

(Ar, Ø 12,5 mm, 11 h, 2,70 g).

A/

Anépigraphe

. Tête à gauche ; avec une rangée

d’esses, mèche sur le front et favori long devant

l’oreille ; œil de profil.

R/

Anépigraphe

. Croix au centre, formée de quatre

cantons ;unesortedemargueriteaux1

er

et4

e

cantons,un

torque (?) au 2

e

et une hache évidée à talon court au 3

e

.

Flan taillé à la cisaille, rectangulaire. Droit très usé, avec

une profonde rayure sur la joue. Très beau revers complet.

Agréable patine grise de collection ancienne.

LT. 3293 -BN. 3293‑3297 -S. 158 -Z.- -Sch/D.- -Sch/L.-. -

Moneta 28, Boudet R., n° 135 (23 exemplaires).

R. TTB  / SUP

   200 € / 350 €

Cet exemplaire provient d’une ancienne collection de

la Côte d’Azur.

Cette drachme, coupée à la cisaille, appartient au groupe

flamboyant, mais l’exemplaire S. 266 provient du trésor de

Goutrens. Il est intéressant de constater que la composition

du revers est la même, plus en finesse, que celle des

drachmes de Goutrens !

661

Drachme « à la tête triangulaire », S.

131, II

e

-I

er

siècles av. J.‑C.

, série I, (Ar,

Ø 14 mm, 9 h, 2,33 g).

A/

Anépigraphe

. Tête triangulaire à gauche ; le nez

figuré par un triangle, avec un point cerclé en guise

d’œil ; le tout dans un entourage de bâtonnets et

arcs de cercles bouletés et liés.

R/

Anépigraphe

. Croix bouletée au centre, formée

de quatre cantons : un besant avec un arc de cercle

et un petit point au 1

er

canton, un besant aux 2

e

et

4

e

cantons, et une grande hache évidée, au manche

bouleté au 3

e

.

Drachme sur un flan quadrangulaire, un peu court,

avec un droit très décentré mais un superbe revers

complet et de frappe vigoureuse. Agréable patine de

collection ancienne.

LT. 3263 var - S. 131‑133. - Moneta 28, n° 102 (52 ex.).

RR. SUP

   150 € / 300 €

Cette monnaie provient de la collection Georges

Savès ; le n° 3 à l’encre indique que cette monnaie

appartient à un trésor qui a été étudié

Ces drachmes ont très rarement un visage complet.

Sur cet exemplaire, la tête est très largement hors flan,

mais néanmoins facile à restituer.

INCERTAINES (I

er

siècle avant J.‑C.)

662

Oboleàlatêtecasquéeetaucheval,S.519,II

e

-

I

er

siècles av. J.‑C.

, (Ar, Ø 8 mm, 4 h, 0,39 g).

A/

Anépigraphe

. Tête casquée à droite, dans un

grènetis.

R/

Anépigraphe

. Cheval au pas à droite,

entre deux annelets pointés.

Flan un peu court et ovale, avec deux éclatements de

frappe en bord de flan. Le droit et le revers sont bien

centrés, avec un droit en bord de flan mais un superbe

revers finement détaillé. Patine grise, irisée et cristallisée.

LT.- - S. 517‑518. - MONNAIES 45, n° 920.

RRR. TTB  / SUP

   350 € / 500 €

Cettetrèsrareoboleestdumêmetypequelesexemplaires

S. 517 et 518. L’attribution aux Nitiobroges ou aux

Cadurques proposée par G. Savès pourrait sembler

hasardeuseàlavuedelararetédesprovenancesconnues.

En l’absence (à notre connaissance) de publication sur

les trouvailles de ce type d’obole, nous nous limiterons à

une attribution au Sud Ouest.L’annelet entre les jambes

du cheval semble en fait être une sorte de lyre (?).

Les oboles au cheval sont mentionnées dès le XIX

e

siècle, avec le LA TOUR et le Traité d’A. Blanchet. Ce

dernier les attribuait plutôt aux Cadurques. D’après

G. Savès, ce monnayage semblerait appartenir plutôt

aux Nitiobroges. « En effet la trouvaille de sept oboles

avec trois monnaies du type de Belvès et une monnaie en

argent des Pétrocores dans la grotte de Rouffignac par

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