MONNAIES GRECQUES
ÉOLIDE - CYMÉ
(III
e
- II
e
siècle avant J.‑C.)
C
ymé, aujourd’hui Sandakli, l’une des cités les plus
importantes de la côte éolienne, était située au sud
de Myrhina. Elle était pourvue d’un port et fut fondée
par des Locriens. Elle-même est à l’origine de la fondation
de Sidé en Pamphylie et de Cumes en Campanie. Elle est
la patrie d’Hésiode.
21
Tétradrachme stéphanophore, c. 160AC
, Cymé,
Éolide, étalon attique réduit, (Ar, Ø 31 mm, 12 h,
16,56 g). (pd. th. 17,00 g).
A/
Anépigraphe
. Tête de la nymphe Kymé diadémée à
droite, les cheveux relevés et coiffés en petit chignon.
R/
KUMAIWN// MHTROFANHS
. (de Kymé. Métro-
phanès). Cheval au pas à droite, levant l’antérieur droit
au-dessus d’une coupe à une anse ; le tout dans une
couronne de laurier.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce typemonétaire.
Portraitmagnifique.Trèsbeaureversavecunepetitefaiblesse
de frappe sur la couronne. Magnifique patine de médaillier
avec des reflets mordorés.
Cop. 104. - J. M. Oakley, Wreathed Tetradrachms of Kyme,
MN. 27, New York 1982, 1s, pl.1.
SPL
950 € / 1500 €
Cet exemplaire provient peut-être du trésor de Khirikan
et de MONNAIES IV, n° 93.
Magistrat, Métrophanès. Même coin de droit que les
exemplaires de la collection Jameson (n° 1460) et de la
collection du musée de Copenhague (n° 104) et que les
exemplaires deMONNAIES III, n° 54, deMONNAIES IV,
n° 93, de MONNAIES V, n° 79 =MONNAIES 34, n° 187,
MONNAIES XVI, n° 93 et de MONNAIES 41, n° 203.
Cassure de coin caractéristique visible sur la joue de Cymé
au droit et un cheveu devant la bouche de la nymphe.
Le monnayage stéphanophorique a fait l’objet d’une étude
par J. M. Oakley, Wreathed Tetradrachms of Kymé publié
par l’ANS. dans MN.27, (1982) qui répertorie plusieurs
centaines d’exemplaires dont la majorité proviennent de
la grande trouvaille de Cilicie découverte en 1973 CH. I
et qui contenait plus de 5.000 tétradrachmes. Mhtrofanhs
(Métrophanès) est l’un des monétaires les plus répandus
pour le monnayage de Cymé. L’étude de J. H. Oakley a
porté sur un ensemble de 540 pièces avec 79 coins de droit
et 363 de revers. Le nombre de coins de droit connus ne
doit pas excéder 85. Pour le monétaire Métrophanès, J.
H. Oakley a relevé dans son étude douze coins de droit et
quatre-vingt onze coins de revers. Pour le coin (A/1), nous
avons vingt-et-un coins de revers et trente-cinq exemplaires.
n° 22R/
n° 21 R/
n° 23 A/30