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MONNAIES GRECQUES

EUROPE

ACARNANIE - ANACTORIUM

(IV

e

siècle avant J.‑C.)

Anactorium,situéeàl’entréedugolfed’Ambracie,prèsd’Actium,

était l’une des plus anciennes colonies corinthiennes fondée au

VII

e

siècle avant J.‑C. En 425, les éléments corinthiens furent

chassés par les Athéniens et les Acarnaniens au cours de la

guerre du Péloponnèse. Lors de la guerre Sacrée, entre 355

et 346 avant J.‑C., Anactorium, favorable aux Corinthiens se

rangea du côté des Thébains contre les Phocidiens. C’est à ce

moment là que les émissions monétaires reprirent.

56.

Statère,c.350‑340AC.,

Acarnanie,Anactorium,étalon

corinthien, (Ar, Ø 21,5 mm, 6 h, 8,40 g). (pd. th. 8,64 g,

3 drachmes ou 18 oboles).

A/

Anépigraphe

.

(NA).

Pégase volant à droite.

R/

monogramme

.

(AN)

. Tête d’Athéna à droite, coiffée du

casque corinthien ; derrière un trépied delphien.

Exemplaire sur un flan ovale, bien centré des deux côtés.

Usure régulière au droit sur le Pégase, en particulier l’aile.

Très joli revers, bien venu à la frappe. Belle patine de

collection ancienne avec des reflets dorés.

BMC. 28 -SB.-. -SammlungBCDAkarnanienundAetolien,

M&M23, 18 octobre 2007 -, n° 90 var., au revers le trépied

n’est pas inclus dans une couronne.

RR. TTB+

 225 € / 350 €

Audroit,lemonogrammeestrétrograde(NA)aulieude(AN).

La fabrication des poulains s’interrompit pourAnactorium

entre 425 et 350 avant J.‑C. environ. C’est dans un contexte

économique favorable qu’elle reprit dans la seconde moitié

du IV

e

siècle avant J.‑C. Les relations commerciales avec la

métropole étaient importantes. Le temple d’Apollon actien

se trouvait sur le territoire de la cité et il devint le centre

religieux de la Ligue acarnanienne.

ÉPIRE - LIGUE ÉPIROTE

(III

e

 - I

er

siècle avant J.‑C.)

Le monnayage épirote ne survécut pas à l’arrivée des Romains.

Paul-Émile fit vendre plus de 150.000 habitants de la région

comme esclaves pour punir les Épirotes d’avoir été les alliés

de Persée de Macédoine.

55.

Drachme, c. 196‑168AC,

Épire, Dodone, étalon épirote,

(Ar, Ø 20,5 mm, 6 h, 4,85 g). (pd. th. 5,00 g, 6 oboles).

A/

(EK).

Tête de Zeus de Dodone à droite couronnée d’épis,

accosté de deux monogrammes ; grènetis circulaire perlé.

R/

APEI//RWTAN

. (des Épirotes).Aigle debout à droite sur un

foudre ; le tout dans une couronne de chêne.

Exemplairesurunflanlégèrementovaleetirrégulier,parfaitement

centré des deux côtés avec le grènetis complet au droit. Très

beau portrait de Zeus au droit, bien venu à la frappe. Joli revers

de style fin. Belle patine de collection ancienne gris foncé avec

des reflets mordorés et bleutés acier.

BMC. 24 - GC. 1996 - Cop.- - Delepierre- - Dewing 1443 -

Evelpidis- - Lockett 1657. - P. R. Franke, DieAntiken Münzen

von Epirus, I, Poleis, Stämme und epirotischer Bund bis 27 v.

Chr. Katalog und Untersuchungen, Wiesbaden, 1961 -.

R. TTB+

   380 € / 650 €

Cet exemplaire provient de MONNAIES XIX, n° 65 et de

la collection D. C.

Nous n’avons pas relevé d’identité de coin pertinente pour

ce type de drachme, mais notre exemplaire est très proche de

celui de la collection Lockett.

L’Épire formaune ligueindépendanteaprèslamortdePtolémée

en 234 avant J.‑C. Unmonnayage important se développa après

cette date avec de beaux didrachmes représentant le Zeus Dodo-

néen, (de Dodone, la capitale de l’Épire) conjugué avec celui de

Dione(sonépouse,identifiéeàHéra).Lemonogrammesaudroit,

derrière et sous la tête de Zeus pourrait être celui d’unmagistrat

monétaire ou stratège de la République. D’après Jean Babelon,

ce monnayage serait à dater de la fin du III

e

siècle avant J.‑C.,

vers 230‑220 AC. Il est possible que le monnayage soit devenu

plus abondant après la proclamation de la liberté des Grecs en

196 avant J.‑C. par Flaminius aux Jeux Isthmiques de Corinthe.

n° 55 A/

n° 56 A/