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MONNAIES FRANÇAISES MODERNES

205

300

5 francs Hercule, 1871, Paris

, A,

Č

,

256410 ex., (Ar, Ø 37,37 mm, 6 h, 25,05 g).

(pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

(rameau) LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ

.

Hercule barbu demi-nu, debout de face avec la léonté,

sur son épaule gauche une patte du lion, sur son bras

et autour de sa taille la peau du lion de Némée, derrière

ses jambes queue et pattes du lion, unissant la Liber-

té debout à gauche tournée à droite tenant une pique

surmontée d’une main de Justice, vêtue d’un peplos

et l’Égalité debout à droite tournée à gauche, tenant

le niveau, vêtue d’un chiton : à l’exergue, Dupré en

cursif entre deux étoiles.

R/

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE*

. 5 / FRANCS, en

deux lignes au-dessus de 1871, le tout contenu dans

une couronne composée à gauche d’une branche de

laurier, à droite d’une branche de chêne, nouées à leur

base par un ruban ; au-dessous du nœud la lettre

d’atelier A encadrée des différents. Tranche B.

M/

Zéphirin Camélinat (Avril-Mai 1871).

GG/

Albert-

Désiré Barre (1855‑1878).

G/

d’après Augustin Dupré

(1748‑1833).

De petites marques de manipulation dans le champ

des deux côtés. Légère usure sur les reliefs. Superbe

exemplaire conservant la plus grande partie de son

brillant d’origine avec une jolie patine de collection.

F. 334/3.

RR. SUP 60

   650 € / 1000 €

Les frappes antérieures à 1872 se distinguent des

suivantesparl’absencedepointaprèslemotFRANCS.

Aucune information ne figure dans le registreMs 64 qui

avecleMs63sontparmilesplusmaltenusdelapériode.

Nous avons eu encore une fois recours au registre réca-

pitulatif Ms 87 et aux travaux de V. Guilloteau.

N

ée du terrible hiver 1870/1871 et du siège

prussien de la capitale, la Commune est la

dernière révolution ouvrière. La capitale

comptait de nombreux ouvriers apparus lors du déve-

loppement économique du Second Empire. Pendant le

siège prussien, la population réclame l’élection d’une

Commune dès octobre 1870. Des tentatives insurrec-

tionnelles ont lieu fin octobre puis en janvier 1871

tandis que l’opposition s’accroît entre la capitale et

l’Assemblée nationale conservatrice élue en février et

qui siège à Bordeaux. Le 1

er

mars, les Prussiens défilent

dans Paris. Le 18, la Garde nationale se révolte et

l’insurrection se répand dans Paris, un Conseil com-

munal appelé Commune de Paris est élu tandis que le

gouvernement Thiers évacue la capitale. En avril, les

combats débutent entre les troupes régulières de Ver-

sailles et les 20 à 30.000 combattants de la Commune.

Début mai, les troupes régulières de Mac-Mahon

remportent de nombreuses victoires puis pénètrent dans

Paris le 21mai. Durant une semaine de violents combats,

la « semaine sanglante », les forces de la Commune sont

repoussées. La répression est impitoyable et estimée à

environ 20.000 morts du côté de la Commune auxquels

s’ajoutent environ 38.000 arrestations.

COMMUNE (LA) TROISIÈME RÉPUBLIQUE (18/03/1871‑28/05/1871)

n° 300 R/ n° 301 R/