MONNAIES FÉODALES
LORRAINE - ÉVÊCHÉ DE TOUL - JEAN D’ARZILLIÈRES (1310‑1320)
J
ean d’Arzillières, évêque de Toul, entra très rapi-
dement en conflit avec l’évêque de Metz dès le début
de son épiscopat en 1309. Jean d’Arzillières a
succédé à Eudes de Colonna (1307‑1309) et sera suivi
par Amédée de Savoie (1320‑1330). Le droit de battre
monnaie à Liverdun date de 1168, donné par Frédéric
Barberousse. Jean d’Arzillières copie les baudequins
de Jean II d’Avesnes, les spadins de Ferri IV, le denier
de Renaud de Bar, évêque de Metz, enfin l’esterlin de
Jean de Brabant.
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Baudekin, c. 1310‑1320
, (Ar, Ø 23 mm, 7 h,
1,80 g).
A/
+ IOhAn’● C-OMES’ TVL-LEnS’
. (Liverdun). Jean
en armure sur un cheval caparaçonné et drapé. Jean tient
un bouclier de la main gauche et un étendard de la main
droite coupant la légende à 11 heures.
R/
+ SIGnVMCRVCIS ; légende extérieure : +MOnETA:
nOVA° TVLLEnSIS: EPIS, (N et Monciales, ponctuation
par deux annelets superposés)
. (Signe de la croix ; monnaie
nouvelle de l’évêque de Toul). Croix.
Ce denier est frappé sur un flan légèrement irrégulier et
assez large. Exemplaire recouvert d’une patine grise
présentant de petites faiblesses de frappe au niveau des
légendes.
Bd. 1686 (sans cote) -
Flon.II, n° 4 p. 451.
R. TTB+
2500 € / 3800 €
Monnaie référencée dans le Boudeau (n° 1686), mais
tellement rare qu’elle y figure sans cotation. Exemplaire
bien conservé pour ce type monétaire.
Comme toutes les monnaies de Jean d’Arzillières, cet
exemplaire est de la plus grande rareté. Son monnayage
reprend des types monétaires courants, ici le baudekin.
n° 232 R/164