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MONNAIES FÉODALES

244

Denier, n.d., Soissons

, (Ar, Ø 20,5 mm,

11 h, 1,19 g).

A/

S-[CI]MEDARDCAPAT

. (Tête de saint Médard).

Tête de saint Médard à droite.

R/

[●●●]E-D[●●●]

. (SaintMédard).Étendardàgauche,

accosté à gauche d’une croix.

Ce denier est frappé sur un flan large et régulier. Le

droit et notamment la tête sont remarquablement bien

venus à la frappe. Le droit a conservé une partie de

son brillant de frappe. Le droit présente de petites

rayures.

Bd. 1900 (5 f.) - PA. 6513 (151/24). - RN 1998, n° 47b.

RRR. SUP  / TTB

   700 € / 1300 €

Exemplaire provenant de la collection Benjamin

Fillon (Vendée) et d’une liste Florange.

Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type

et gravé par Dardel et illustré planche CLI, n° 24

de l’ouvrage de Faustin Poey d’Avant publié à Paris

en 1862.

Michel Hourlier et Michel Dhénin, (Monnaies médié-

vales de Soissons, RN 1998, n° 47b, p. 276) ont publié

une remarquable étude consacrée aux monnaies de

Soissons. D’après cette étude, un seul trésor, décou-

vert à Château-Thierry, conservait ce type monétaire.

L’émission de ces monnaies est difficilement datable.

Michel Dhénin et Michel Hourlier ont recensé douze

exemplaires de ce type dont onze conservés dans les

collections du Cabinet des médailles de Paris et de

la Monnaie de Paris.

245

Obole, n.d., Soissons

, (Ar, Ø 15,5 mm,

9 h, 0,41 g).

A/

[●●●]

. (TêtedesaintMédard).TêtedesaintMédard

à droite.

R/

[●●●]

. (Saint Médard). Étendard de saint

Sébastien à gauche, accosté à gauche d’une croix.

Cette obole est frappée sur un flan assez large et irré-

gulier. Exemplaire présentant une surface légèrement

granuleuse.

PICARDIE - SOISSONS - ABBAYE SAINT-MÉDARD

(extrême fin du X

e

siècle)

E

udes I

er

de Blois, fils de Thibaud I

er

le Tricheur

(mort en 975), reçu l’abbaye Saint-Médard de

Soissons. Il mourut le 12 mars 996 laissant une

veuve qui épousa en secondes noces le roi Robert II.

Celui-ci fit frapper des monnaies à son nom à Soissons,

probablement en même temps ou peu avant celles

portant le nom des abbayes de Saint-Médard et de

Saint-Sébastien ; la graphie des lettres permet d’affir-

mer qu’elles sont l’œuvre d’un même graveur.

Bd. 1901 (6 f.) - PA. 6512 (151/23). - RN 1998, n° 48,

p.275 et pl. 25/48.

RRR. TTB  / TB+

   300 € / 600 €

Michel Hourlier et Michel Dhénin, (Monnaies médié-

vales de Soissons, RN 1998, n° 50, p. 276) ont publié

une remarquable étude consacrée aux monnaies de

Soissons. D’après celle-ci, un seul trésor, découvert

à Château-Thierry, conservait ce type monétaire.

L’émission de ces monnaies est difficilement datable.

Michel Dhénin et Michel Hourlier ont recensé cinq

oboles de ce type, dont trois conservées au Cabinet

des médailles de la BnF et deux autres dans des

collections particulières.

PICARDIE -

COMTÉ DE VERMANDOIS -

ANONYME (XI

e

siècle)

L

es monnaies des premiers comtes de Vermandois

sont anonymes et sont assez mal datées.

246

Denier, c. 1050, Saint-Quentin

, (Ar,

Ø 21 mm, 3 h, 1,20 g).

A/

[C]ORO NAT[V]S

. (Martyr couronné). MARTIR

sur une bande entre deux groupes de trois besants.

R/

Anépigraphe

. Saint Quentin assis, la tête tournée

à droite.

Ce denier est frappé sur un flan large et irrégulier.

Exemplaire présentant quelques faiblesses de frappe

et recouvert d’une patine grise.

Bd. 1919 (5 f.) - PA. 6685 (156/2).

RR. TB+

   280 € / 500 €

Exemplaire provenant deMONNAIESXIX, n° 515.

Exemplaire usé mais lisible pour ce type monétaire

souvent très mal frappé où la plupart du temps seules

quelques lettres apparaissent.

La monnaie du Vermandois ou de Saint-Quentin

s’appelait « Moneta Viromandensis, Sanquintinensis

ou Sci Quintini ». Ce type monétaire est daté du milieu

du XI

e

siècle à partir de l’étude de différents trésors.

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