MONNAIES FÉODALES
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et présentant à sa base trois portes cintrées ; un soleil
ou une étoile entre les deux tours.
Ce denier est frappé sur un flan large et est recouvert
d’une patine grise. Décentrage au droit comme au
revers. Des faiblesses de frappe et surface légèrement
granuleuse au revers.
Bd.- - Flon.n° 4 p. 244.
RRR. TB+
500 € / 900 €
Exemplaire illustré dans l’ouvrage de Dominique
Flon sur les monnaies de Lorraine et provenant
de la vente Vinchon des 10 et 11 mai 1979, n° 529.
MonnaieparticulièrementrareabsenteduBoudeau.
LORRAINE - ÉVÊCHÉ DE TOUL -
PIERRE DE BRIXEY (1168‑1191)
L
e droit de battre monnaie peut remonter à 900 pour
Toul. Pierre de Brixey a succédé àHenri de Lorraine
(1126‑1168). A la mort de Pierre, Eudes de Vaude-
mont (1191‑1198) hérite de l’évêché de Toul.
228
Denier, n.d., c. 1170‑1190, Toul
, (Ar,
Ø 15,5 mm, 6 h, 0,64 g).
A/
[P]ETR-[VS]
. (Pierre). Buste mitré à gauche, vêtu
d’une chasuble, tenant une crosse épiscopale.
R/
[TV]-L[I]
. (Toul). Façade de cathédrale cantonnée
de deux tours, sommé d’une croix.
Ce denier est frappé sur un flan assez large et est
recouvert d’une patine grise. Décentrage au droit
comme au revers. Des faiblesses de frappe.
Bd. 1681 (5 f.) - Flon.n° 3‑6 p. 245.
RRR. TB+
600 € / 980 €
Ce rare denier est décrit comme présent dans la
collection Robert. Flon parle d’une tête nue de
l’évêque. Cet exemplaire montre que la tête de
l’évêque est mitrée.
LORRAINE - CITÉ DE METZ
(XVI
e
- XVII
e
siècle)
M
etz, Verdun et Toul ont été rattachées au royaume
de France par le Traité de Cateau-Cambrésis
en 1559. Néanmoins, jusqu’au Traité de West-
phalie en 1648, les Habsbourgs vont disputer et discuter
la possession des Trois Évêchés. Metz, pendant cette
période, entretient parfois des relations difficiles avec
ses voisins lorrains ou français. La ville est favorable à
la Ligue pendant les guerres de Religion.
226
Florin d’or, n.d., c. 1415‑1500, Metz
, (Or,
Ø 23,5 mm, 9 h, 3,32 g).
A /
+ ‘●FLORENVS’● CI V ITATIS’● ME-
TENS●’, (ponctuation par croissant et annelet)
. (Flo-
rin de la cité de Metz). Écu de Metz dans un polylobe
fleurdelisé contenu dans un hexalobe cantonné aux
angles de besants.
R/
*S’ STEPHAN* - *PROTHOMA*
. (Saint Étienne,
protomartyr). Saint Étienne, debout à gauche, nimbé,
dans une mandorle, tenant une palme de la main
gauche, coupant la légende en haut et en bas.
Ce florin est frappé sur un flan assez large présentant
des traces de pliures avec fentes. Usure assez impor-
tante sur les deux faces.
Bd. 1657 (25 f.) -
Flon.II, n° 3‑10 p. 517.
RR. TB
750 € / 1200 €
Ce florin, d’après son style est a rattacher aux
émissions du début du XV
e
siècle. Le 17 juin 1415, un
traité passé entre Colin de Malines, maître et la
Monnaie et la cité de Metz, mentionne des florins sur
lequel saint Étienne doit être représenté debout « sur
queilz florin l’image de saint Estennes, premier
martir, estant tout droit, doit estre d’une part, et le
bassant de nostre citeit de Mets d’autre part ». Ce
type monétaire sera encore frappé au XVII
e
siècle,
avec toutefois quelques modifications de style.
LORRAINE - ÉVÊCHÉ DE TOUL -
HENRI DE LORRAINE (1126‑1165)
227
Denier, n.d., c. 1170‑1190, Toul
, (Ar,
Ø 19,5 mm, 11 h, 1,03 g).
A/
* HE[NRICV]S EPS
. (Henri, évêque). Croix
portant un point en cœur.
R/
VRBS TV[LLI]
. (Cité de Toul). Façade de cathé-
drale sommée d’une croix, cantonnée de deux tours,
n° 226 R/