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MONNAIES FÉODALES
Bd. 880 (3 f.) - CNI/III. 38 - G. 70 - NP. 26/71.
RRR. TB
380 € / 650 €
Cespiècesde8deniersfurentfrappéesuniquementen1720.Ilexisteunevariétéunpeuplusrareoùlesfuseauxsontabsents.
CORSE INDÉPENDANTE - PASCAL
PAOLI (1761‑1768)
La Corse était une possession génoise depuis 1347 quand les
Corses se révoltent en 1731‑1732. Pascal Paoli (1725‑1807)
est élu général en chef en 1755 et la Corse est indépendante à
partir de 1761 et jusqu’en 1768 où le traité de Versailles du 15
mai1768réunissentlaCorseauRoyaumemalgréunerésistance
acharnée des Corses qui veulent maintenir leur indépendance.
LaetitiaetCharlesBonaparte,euxaussirésistantsdevaientdonner
naissance àNapoléon dans une Corse française le 15 août 1769.
Pascal Paoli, battu à Pontenuovo en 1769, quitte la Corse. Il
y reviendra en 1793 avec une escadre anglaise qui occupera
l’île jusqu’en 1796. Pascal Paoli mourra en exil à Londres.
261.
2soldi,1766
,Murato,(Bill,Ø 18 mm,12 h,1,24 g).
A/
Anépigraphe
.Têtedemauretimbréesurunécucouronné
festonnésoutenupardeuxtritonsarmés,posésuruncartouche
orné ; grènetis dans un cercle.
R/
2 / SOLDI / 1766
. (2
sols, 1766). en trois lignes ; grènetis dans un double cercle.
Cetexemplaireestdécentréaureversetprésentedesfaiblesses
de frappe. Exemplaire présentant encore un peu d’argenture
et une petite irrégularité de flan à 3 heures au droit.
Bd. 889 - Doazan 66/2C.
RR. TTB
420 € / 550 €
La pièce de 2 soldi ne fut frappée qu’en 1762, 1764 et 1766.
C’est une pièce divisionnaire beaucoup plus rare que le
4 soldi qui reste la pièce la plus courante du monnayage
corse de Paoli. Pour les 2 soldi de 1766, Daozan discerne
quatre groupes dont le dernier serait constitué par des faux.
Notre exemplaire appartient au groupe C car il présente de
grands chiffres au revers et de grands tritons.
PROVENCE - COMTÉ DE
FORCALQUIER - GUILLAUME V DE
SABRAN (1209‑1220)
Bertrand III de Forcalquier (1129‑1150) eut trois enfants : son
cadet, Bertrand II, comte d’Embrun (1150‑1208), Guillaume IV
son aîné, comte de Forcalquier (1150‑1209) et une fille, Alix,
qui est la mère de Guillaume V.
259.
Denier ou guillelmin, n.d., c. 1210‑1250
, Pertuis,
(Bill, Ø 18 mm, 5 h, 0,85 g).
A/
+ VI●LEL●MVS, (S couchée)
. (Guillaume, comte).
Dans le champ posé en carré C/O/M/E, un besant au
centre.
R/
+ PROENCIE
. (de Provence). Croix cantonnée
au 2 d’un besant.
Cedenierestfrappésurunflanirrégulieretvoilé.Petitetrace
de pliure. Exemplaire recouvert de petites taches rouges.
Bd. 803 (12 f.) - PA. 3926 var. - R.n° 4 p. 196.
RR. TB+
170 € / 260 €
Ces deniers étaient précédemment attribués à Guillaume II
ouIVdeForcalquier(1150‑1220).Ilfautrestituerlesdeniers
avecVVILELMVSàGuillaumeIV(1150‑1209)etceuxavec
VILELMVS àGuillaume V(1209‑1250). Ces monnaies, qui
connurent une grande diffusion comme les raimondins, se
trouventdanslestextessouslenomdeguillelmins.Lesdeniers
de Guillaume IVsont assez communs, ceux de Guillaume V,
d’un poids plus faible, sont assez rares.
MONACO - PRINCIPAUTÉ DE MONACO -
ANTOINE I
er
GRIMALDI (1701‑1731)
Antoine I
er
naquit de l’union de Louis I
er
et de Charlotte de
Grammont. Après avoir passé 40 ans à Versailles, il devient
princeàlamortdesonpèresurvenueen1701.En1731,ildécède
sans héritiers et laisse le trône à sa nièce Louise Hyppolyte.
260.
Huit deniers (dardenna), 1720
, Monaco, (Cu,
Ø 23,5 mm, 6 h, 4,01 g).
A/
●ANT●I●D●G●PRIN●MONOECI● -D -8
. (Antoine
I
er
, par la grâce de Dieu prince de Monaco). A couronné et
trois fuseaux posés 2 et 1.
R/
●TV● NOS●AB● HOSTE●
PRO● ; sous un trait d’exergue : S● DEV●
. (Mon secours
vient du Seigneur). Sainte Dévote drapée et nimbée sur les
flots, accostée de 17‑20.
Cette pièce de huit deniers est frappée sur un flan régulier
présentant un petit choc sous le D de DEVet dans le champ
du revers. Exemplaire ayant été nettoyé et présentant des
rayures au droit comme au revers.