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MONNAIES MÉROVINGIENNES
est bien net et présente les traces de cassures du coin. Patine
grise, légèrement irisée.
Oxford.Vol. II, pl. 9, n° 159 - B. 5792‑5795 - Sceattas.p. 98
D270 -MEC. 1/639‑640var. -Bais. 317‑318 -Laf/L. 249. -
MONNAIES 41, n° 1659.
RR. TTB+
200 € / 300 €
Ce type 2c de la série D se divise en deux, selon que le
poids est lourd ou léger ; avec 1,15 g, cet exemplaire est
plutôt un exemplaire de la série lourde !
Ce denier probablement frappé à Domburg, est repris
comme « Continental runic type ».
Ces sceattas avec un buste radié et un carré perlé au
revers furent frappés entre 675 et 750. Si la frappe de ces
monnaies est à situer au début du VIII
e
siècle, en Grande
Bretagne, il n’est pas exceptionnel de les retrouver en
Gaule. Elles y sont souvent confondues avec les monnaies
mérovingiennes en argent.
615.
Sceatcontinentalà l’oiseau,SérieE,variétéK,c.
695‑740
,DorestadouQuentovic,(Ar,Ø 12 mm,1 h,1,11 g).
A/
Anépigraphe
. Un oiseau de profil à droite ; une petite
croisette sous la tête.
R/
Traces de légende
. Carré perlé, avec un annelet pointé au
centre ; dans les angles, quatre traits horizontaux.
Très belle petite monnaie, bien frappée et centrée, sur un
flan un tout petit peu court. Très belle patine sur des reliefs
très saillants et une partie du brillant de frappe.
B.- - Oxford.Vol. II, 193 p. 206‑211 - Sceattas.p. 56 E300 -
MEC. 1/653‑654 - Spink. 789. -MONNAIES 43, n° 1201.
RR. TTB+ / SUP
200 € / 300 €
Bien que traité «à la mérovingienne », l’oiseau du droit
prend sans doute son inspiration dans le bestiaire des
monnaies gauloises (cf. les bronzes à l’aigle des Carnutes
ou des Sénons). D. M. Metcalf illustre le bronze LT. 6108
comme prototype (cf. page 206 de son ouvrage). Cet
exemplaire a la particularité d’avoir deux petits globules
en cantonnement de la croix, sous la tête de l’oiseau.
Si la frappe de ces monnaies est à situer au début du VIII
e
siècle, en Grande Bretagne, il n’est pas exceptionnel de les
retrouver en Gaule. Elles y sont souvent confondues avec
les monnaies mérovingiennes en argent.
616.
Sceatàlatêtecasquée,SérieF,imitationd’Auxerre,
c. 710‑760
, Angleterre, (Ar, Ø 11,5 mm, 3 h, 1,17 g).
A/
Légende dégénérée
. Tête casquée ou diadémée à droite,
la chevelure bouletée avec un cordon perlé sur la nuque ;
légende autour avec une croisette derrière le cou.
R/
Légende dégénérée
. Croix posée sur deux degrés ; un
annelet au bout des deux bras horizontaux ; un globule et
une croisette au-dessus du bras supérieur ; légende autour.
Flan un tout petit peu court, mais types complets. Droit de
frappe vigoureuse avec une tête bien venue, mais revers
un peu plus mou. Fine patine grise et irisée. Denier de
qualité pour cet type !
B.cf.577‑579 Auxerre - Oxford.Vol. I, 136‑137 cf. p. 125
ss -Sceattas.p.125F100 -MEC. 1/687‑689 -Bais.- -Laf/L.-.
RR. TTB+ / TTB
250 € / 380 €
Les monnaies de la série Fsont réputées copier les deniers
mérovingiens d’Auxerre. La légende des prototypes
est +AVDO MONET ou + ADEONE MONET, et +
AVTIZIODERO [CI]. Ces légendes ont été copiées, mais
certainement par des graveurs illettrés. Ces deniers ont pu
être confondus à l’époque avec les monnaies d’Auxerre.
S’il existe au moins quatre variantes pour ce sceat, notre
exemplaire n’y correspond pas exactement, avec aucun
motif en cantonnement de la croixmais un annelet de part
et d’autre des bras horizontaux et un globule surmonté
d’une croisette au-dessus du bras supérieur.
Les quelques exemplaires de Cambridge ont été analysés ;
il contiennent en moyenne 90,5% d’argent. Les deux
d’Oxford ont respectivement 91 et 95% d’argent.
D. M. Metcalf précise qu’aucune étude de coin n’a été
réalisée pour cette série F.
Longtempsconsidérécommeayantétéfrappésparunatelier
anglais, à partir des provenances principalement localisées
enAngleterre en 1978, l’origine de ces deniers de la série F
était nettement moins évidente en 1993 quand le catalogue
d’Oxford a été réalisé. La localisation de l’atelier reste
incertaine entre la France et l’Angleterre (?).
n° 616
n° 615
n° 614 A/