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MONNAIES GRECQUES

EUROPE

aureversaveclecoinlégèrementbouché.Magnifiquepatine

de médaillier avec des reflets mordorés.

M.- - Le Rider 531 d pl. 22 (A/ 281  - R/ 436) - ANS. 450.

RR. SUP

 750 € / 1500 €

Cet exemplaire provient probablement du trésor de

Réjantzi, 1961.

Nouveau et avant dernier groupe de tétradrachmes pour

l’atelier de Pella avec le serpent et le bouclier béotien entre

les jambes du cheval. Ce groupe est utilisé pendant le règne

de Philippe III, soit seul (Le Rider, n° 532‑534, pl. 22) soit

associé au serpent (Le Rider n° 522‑531). Mêmes coins

avec les mêmes défauts que l’exemplairedumuséedeSofia,

provenant du trésor de Réjantzi, 1961, Le Rider, n° 531d,

pl. 22. Trace de cassure de coin au revers partant de la

légende(iota)deFilippou etrejoignant lacroupeducheval.

Ce monnayage avec le cavalier passant aurait débuté après

la victoire des chevaux de Philippe aux Jeux de 348 avant

J.‑C. Il fut frappé jusqu’à l’assassinat de Philippe en 336

avant J.‑C. D’après les travaux de Georges Le Rider, il

semble que la fabrication de ces pièces se soit continuée

sous les successeurs de Philippe entre 336/328 et 294 avant

J.‑C. avec des symboles d’émissions qui permettent de les

attribuer à Alexandre le Grand, Philippe III ou Cassandre.

Pour cette pièce, il s’agit de Philippe III. Ces tétradrachmes

circulèrent largement dans le nord de la Grèce, en Thrace et

chez les Celtes du Danube qui les imitèrent. Georges Le Rider

signalait que : « la fraction du trésor de Réjantzi que j’ai

examinée contenait 181 tétradrachmes de cette émission. Je

ne possède les moulages que de quatre d’entre eux. J’ai noté

cependant qu’ils étaient pour la plupart issus du coin de droit

D281 et les deux coins de revers R433 et R436 (n° 529 et 531)

et, au nombre de 25, de D281 et R487 (n° 530)». Pour cette

série, l’auteur a recensé trente deux exemplaires pour neuf

combinaisonsavecquatrecoinsdedroitethuitcoinsderevers.

Le coin de droit (A/ 281) est lié aux numéros 529 à 531 pour

un total de dix-huit tétradrachmes. Pour notre combinaison

(A/ 281 - R/ 436) nous avons huit exemplaires recensés.

18.

Statère d’or, c. 325‑323

, Pamphylie, Sidé, étalon

attique, (Or, Ø 18,5 mm, 1 h, 8,56 g). (pd. th. 8,60 g,

30 drachmes).

A/

Anépigraphe

. Tête casquée d’Athéna à droite, coiffée

du casque corinthien à triple aigrette orné d’un serpent, les

mèches de cheveux torsadés tombant sur la nuque.

R/

BA-SILEWS/ ALEXANDROU/ FI/ SB

. (du roi

Alexandre). Niké debout à gauche, les ailes déployées,

tenant de la main droite une couronne et de la gauche la

stylis ; dans le champ à gauche, lettres grecques.

Exemplaire sur un petit flan légèrement voilé, parfaitement

centrédesdeuxcôtés.Trèsbeauportraitd’Athénaparticulier.

Joli revers de style fin. Ancienne traces de monture sur

la tranche.

M. - MP. 2957 pl. VIII.

RRR. TTB

 1100 € / 1900 €

Aété monté anciennement. Notre exemplaire est proche de

celuiduBritishMuseum(MP.,n° 2957,pl.VIII).Cependant,

nous n’avons pas relevé d’identité de coin pertinente.

L’atelier de Sidé a fonctionné pendant moins d’une dizaine

d’annéesde325à317avantJ.‑C.souslesrègnesd’Alexandre

III le Grand et de Philippe III. Martin Price signale que

les groupes de lettres sont certainement les initiales pour

un nom de magistrat ou bien un système sophisitiqué de

codage de marque d’émission.

PHILIPPE III ARRHIDÉE

(323‑316 avant J.‑C.)

Philippe, fils de Philippe II et le demi-frère d’Alexandre, n’avait

pas toute sa raison. À la mort du conquérant et devant la carence

du pouvoir, afin de maintenir la fiction de l’unité de l’Empire, il fut

proclaméroi,maisen fait, iln

’avaitaucunpouvoir.Il

futassassiné

àl’instigationd’Olympias,lamèred’Alexandre,en316avantJ.‑C.

Monnayage au nom et au type de Philippe II.

19.

Tétradrachme, 323/322 - 316/315AC

, Macédoine,

Pella,étalonthraco-macédonien,(Ar,Ø 25 mm,8 h,14,64 g).

(pd. th. 14,40 g, 4 drachmes ou 24 oboles).

A/

Anépigraphe

. Tête laurée de Zeus à droite.

R/

FILIP-POU

.Cavalieraupasàdroite, tenantunepalme

de la main droite ; le cheval lève l’antérieur à droite ; sous

le cheval, entre les antérieurs, un bouclier béotien couché et

un serpent enroulé sur lui même entre les jambes.

Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type sur un

flan parfaitement centré des deux côtés. Portrait de toute

beauté. Revers avec le grènetis visible. Usure superficielle

www.cgb

.

fr

n° 21 R/