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MONNAIES MODERNES FRANÇAISES
591.
Essai de 20 francsTurin en bronze-aluminium, 1929,
ˆ-
, --- ex., (Br-Al, Ø 34,94 mm, 6 h, 17,41 g).
A/
REPUBLIQUE FRANÇAISE
. Tête de la République aux
cheveux courts à droite, coiffée d’un bonnet phrygien lauré ;
signé P. TURIN sous le cou le long du listel.
R/
20 / FRANCS / 1929 / LIBERTE / EGALITE / FRATER-
NITE / ESSAI
. Entre deux épis de blé verticaux, faciale et
millésime, encadré des différents, en trois lignes, séparés de la
triade républicaine, également en trois lignes, par deux feuilles
des épis se rejoignant.
M/
Régie des Monnaies (depuis 1880).
GG/
Henri-Auguste
Patey (1896‑1930).
G/
Pierre Turin (1891‑1968).
Un exemplaire superbe avec la quasi totalité du brillant d’origine
maisavec lessurfacesquicommencentàbrunir.Une tacherouge
dans l’épi de droite au revers.
VG. 5242 - G. 852.
R. SUP 62
150 € / 200 €
Essai au type adopté.
592.
20 francs Turin, 1936,
ˆ.
, 46584 ex., (Ar,
Ø 34,95 mm, 6 h, 19,99 g). (pd. th. 20 g, titre 680 ‰,
taille 50 au kilo).
A/
Même description.
R/
20 /FRANCS /1936 /LIBERTE /EGALITE /FRATER-
NITE
.Entredeuxépisdebléverticaux,facialeetmillésime,
encadré des différents, en trois lignes, séparés de la triade
républicaine, également en trois lignes, par deux feuilles
des épis se rejoignant.
M/
Régie des Monnaies (depuis 1880).
GG/
Lucien Bazor
(1930‑1958).
G/
Pierre Turin (1891‑1968).
Usure régulière sur les reliefs et de nombreuses marques de
manipulation dans les champs. La monnaie a par ailleurs
été nettoyée avant de se repatiner.
F. 400/7.
RR. TTB 50
550 € / 700 €
Cette pièce est créée suite à la loi du 25 juin 1928 et
démonétisée par l’ordonnance du 31 mars 1945 avec effet
au 16 avril.
.589.
Essai en argent de 1 franc Chambres de Com-
merce, 1920,
ˆ
, --- ex., (Ar, Ø 23,11 mm, 6 h, 4,94 g).
(taille 250 au kilo).
A/
COMMERCEINDUSTRIE /ESSAI
.Mercureassisàgauche
sur un ballot de marchandise, légèrement drapé et coiffé du
pétase ailé, la main gauche appuyée sur un gouvernail antique,
la main droite tenant un caducée ; une corne d’abondance en
arrière-plan du ballot ; sous un trait d’exergue, le millésime
accosté de DOMARD / INV..
R/
(fleur)CHAMBRES●DE●COMMERCE●DE●FRANCE
.
BON POUR / 1 / FRANC, en trois lignes dans le champ ; au-
dessous, corne de la Régie des Monnaies et à droite BR. AL..
M/
RégiedesMonnaies(depuis1880).
G/
d’aprèsJoseph-François
Domard (1792‑1858).
Cet essai ne présente pas d’usure majeure mais a été légèrement
trempé au droit. Il conserve une très grande partie de son brillant
d’origine. Les stries de polissage des coins sont encore bien
visibles au droit. Début de patine au revers. Maz. 2583 b.
R. SUP 62
550 € / 1000 €
Des essais en bronze-aluminium, argent, aluminium, cuivre et
maillechort ont été frappés en 1920. En dépit de leur matière,
ils portent tous l’inscription Br. Al.
590.
100 francs or Bazor, 1935,
ˆ.
, 6102100 ex.,
(Or, Ø 21,16 mm, 6 h, 6,54 g). (pd. th. 6,55 g, titre 900 ‰,
taille 152 1/2 au kilo).
A/
REPVBLIQVE FRANÇAISE
. Tête de la Marianne aux
cheveux courts coiffée d’un bonnet phrygien ailé orné d’une
cocarde tricolore (centre lisse en relief, cercle lisse, double listel
autour) posée sur les plumes du casque ; signé au-dessous L.
BAZOR. listel de rectangles alternés.
R/
100 / FRANCS
. au-dessus d’un globe rayonnant d’où sortent
au centre, un épi, à gauche, une branche d’olivier et à droite une
branche de chêne ; 1935 à l’exergue, entre les différents, listel
de rectangles alternés. Tranche B.
M/
Régie des Monnaies (depuis 1880).
GG/
Lucien Bazor
(1931‑1958).
G/
Lucien Bazor (1889‑1974).
Exemplaire de toute beauté frappé avec des coins neufs et polis.
On déplorera quelques petits coups de sac dans les champs,
certes discrets mais qui empêchent de monter à 65. Splendide
exemplaire avec le brillant d’origine et les reliefs en camée.
F. 554/7.
R. SPL 64
2000 € / 3500 €
De qualité équivalente à l’exemplaire de la Collection Idéale.
Ce type est créé suite à la loi du 25 juin 1928 dite loi Poincaré.
Les quatre premières années 1929 à 1934 sont des pré-séries
sans le mot essai et les deux dernières années, 1935 et 1936
ont été frappées à 13 790 741 exemplaires, mais refondues à
cause de la hausse du prix de l’or ou plus exactement à cause
de la baisse de la valeur du franc. Elles sont démonétisées par
le décret du Front Populaire du 26 septembre 1936.