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- 196 -

MONNAIES MODERNES FRANÇAISES

471.

5 francs Charles X, 1

er

type, 1826,

Strasbourg,

BB,

ÀF?

, 156407 ex., (Ar, Ø 37,07 mm, 6 h, 24,81 g).

(pd. th. 25,00 g, titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

CHARLES XROI DE FRANCE●

. Tête nue de Charles

X à gauche ; au-dessous MICHAUT. / T (cursif) le long de

la ligne du cou.

R/

5 F

. en accostement d’un écu de France

sommé d’une couronne royale, contenu dans une couronne

ouverte composée de deux branches de laurier nouées à leur

base par un ruban ; au-dessous 1826 encadré du différent

et de la lettre d’atelier BB. Tranche A.

M/

DominiqueLivio(1825‑1834).

GG/

Nicolas-PierreTiolier

(1816‑1842).

G/

Auguste-François Michaut (1786‑1879).

L’usure de cette monnaie est très faible mais elle a mal-

heureusement subi un léger nettoyage ancien avant de se

repatiner. De fines hairlines et deux rayures sur la base du

cou au droit. De petits chocs sur les listels consécutifs au

marquage de la tranche. Monnaie néanmoins très plaisante.

F. 310/17.

RR. TTB 50

 350 € / 500 €

L’atelier de Strasbourg ne frappe ce type monétaire qu’en

1825 et 1826.

472.

5 francs Charles X, 1

er

type, 1826,

Marseille, MA,

ÀFù

,1071526 ex.,(Ar,Ø 37,03 mm,6 h,24,93 g).(pd. th. 25 g,

titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

MêmeDescription.

R/

5F

.enaccostementd’unécudeFrance

sommé d’une couronne royale, contenu dans une couronne

ouverte composée de deux branches de laurier nouées à leur

base par un ruban ; au-dessous 1826 encadré du différent et de

la lettre d’atelier MA. Tranche A.

M/

Joseph-Auguste Ricard (1824‑1830).

GG/

Nicolas-Pierre

Tiolier(1816‑1842).

G/

Auguste-FrançoisMichaut(1786‑1879).

Très faible usure sur les reliefs. Défaut dans le listel du revers à

trois heures.Très belle frappe avec une jolie patine de collection.

F. 310/24.

SUP 55

   280 € / 500 €

Axe à 5h30.

473.

5 francs Charles X, 2

e

type, 1828,

Nantes, T,

ÀFö

,

931850 ex., (Ar, Ø 37,01 mm, 6 h, 24,99 g). (pd. th. 25 g,

titre 900 ‰, taille 40 au kilo).

A/

CHARLES X ROI DE FRANCE●

. Tête nue de Charles

X à gauche ; au-dessous MICHAUT. sur un petit T. cursif le

long du listel.

R/

5F

.enaccostementd’unécudeFrancesomméd’unecouronne

royale, contenu dans une couronne ouverte composée de deux

branches de laurier nouées à leur base par un ruban ; au-dessous

1828 encadré du différent et de la lettre d’atelier T.

Tranche B.

M/

G. Laurent Olivier d’Assenoy (1826‑1835).

GG/

Nicolas-

Pierre Tiolier (1816‑1842).

G/

Auguste-François Michaut

(1786‑1879).

Desmarques demanipulation et de petits chocs dans les champs.

Trèslégernettoyagemaislamonnaieestbienfrappéeetconserve

une grande partie de son brillant d’origine. Superbe lumière et

lustre. Léger effet camée au revers.

F. 311/25.

SUP 60

   350 € / 500 €

C’estl’exemplairen° 1146dutrésordeClisson.Cetexemplaire

provient de la Collection Naoned.

C’est l’exemplaire de la Collection Idéale.

CHARLES X (16/09/1824‑2/08/1830)

Charles X, petit-fils de Louis XV et frère cadet de Louis XVI,

est connu comme comte d’Artois. Il succède à Louis XVIII le 16

septembre 1824. Son règne démarre avec des mesures libérales

sans suite. Charles X est le dernier roi sacré à Reims, le 29 mai

1825. Il laisse le gouvernement à Villèle qui prend des mesures

réactionnaires comme la loi d’indemnisation des émigrés d’un

milliard de francs-or ou le licenciement de la Garde nationale.

Malgré la dissolution de la Chambre en 1821, l’opposition

libérale est renforcée et, en janvier 1828, Villèle est remplacé

par Martignac qui tente l’apaisement. Rapidement renvoyé en

août 1829, Martignac est remplacé par un représentant des

ultras, Polignac. Le roi dissout la Chambre le 16mai 1830mais

la nouvelle chambre élue en juillet est de nouveau à majorité

libérale.CharlesXpromulguealorsquatreordonnancesquivisent

à limiter les pouvoirs et les libertés de la Chambre et tendent

à suspendre la charte de 1814. Cela provoque la révolution

des 27/29 juillet, plus connue sous l’appellation des « Trois

Glorieuses ». Le 2 août 1830, Charles X abdique en faveur

de son petit-fils Henri V, après avoir nommé Louis-Philippe

lieutenant général du royaume.