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MONNAIES GRECQUES
EUROPE
MonnayageaunomdePhilippeIIIetautyped’Alexandre.
45.
Tétradrachme, c. 323‑317AC.,
Chypre, Salamine,
étalonattique,(Ar,Ø 28 mm,12 h,17,09 g).(pd. th. 17,28 g,
4 drachmes ou 24 oboles).
A/
Anépigraphe
.Têted’Héraklèsàdroite,coifféedelaléonté.
R/
BASILEWS/ FILIPPOU
. Zeus aétophore, les jambes
croisées, assis à gauche sur un siège sans dossier, nu jusqu’à
la ceinture, tenant un aigle posé sur sa main droite et un
long sceptre bouleté de la gauche ; dans le champ à gauche,
un gouvernail.
Exemplaire sur un flan large et ovale, parfaitement centré
des deux côtés avec les grènetis visibles. Très beau portrait
d’Héraklès.Très joli revers de style fin et de haut relief avec
une petite dépression près du gouvernail. Magnifique patine
de collection ancienne avec des reflets mordorés.
MP.P130 A - M. 80 var. - Gülnar 2/1884.
RR. SUP
550 € / 850 €
Pour ce type, nous avons les deux types de revers avec
les jambes parallèles, puis avec les jambes croisées. Le
style du gouvernail est très fin. Nous n’avons pas relevé
d’identité de coin pertinente.
Ce type est rare car au revers le titre de roi est associé
au nom de Philippe III Arrhidée. Un exemplaire de ce
type faisait partie du trésor de Demanhour (IGCH. 1664,
découvert en 1905) enfoui entre 320 et 317 avant J.‑C. Un
autre exemplaire provient du trésor de Gülnar.
46.
Drachme, c. 323‑317 AC.,
Ionie, Colophon, étalon
attique, (Ar, Ø 18 mm, 10 h, 4,36 g). (pd. th. 4,32 g, 6 oboles).
A/
MêmeDescription.
R/
FILIPPOU
. (dePhilippe).Zeusaétophore
assis à gauche sur un siège sans dossier, les jambes croisées, nu
jusqu’à la ceinture, tenant un aigle posé sur sa main droite et un
long sceptre de la gauche ; dans le champ à gauche, une cithare.
Exemplairesurunpetitflanovale,biencentrédesdeuxcôtésavec
le grènetis visibleau droit.Très beau portrait d’Héraklès au droit.
Joli revers de style fin, de frappe un peu faible sur la légende.
Jolie patine de collection ancienne avec des reflets mordorés.
MP. 43 - M. 50 - Cop.- - Gülnar 2/1028 pl. 32.
R. SUP / TTB+
175 € / 320 €
Nous n’avons pas relevé d’identité de coin pertinente pour
cet exemplaire.
Pour l’atelier de Colophon, le monnayage ne commencerait
pas avant la mort d’Alexandre III à Babylone en 323 avant
J.‑C. L’atelier a fonctionné au moins jusqu’en 301 et la mort
d’Antigone le Borgne ou bien en 297 avant J.‑C. Sous Philippe
III, chaque type de drachme existe à la fois au nom d’Alexandre
(MP. 1768) et au nom de Philippe III (P. 43). Dans le trésor de
Meydancikkale, nous avons huit exemplaires de ce type.
PHILIPPE III ARRHIDÉE
(323‑316 avant J.‑C.)
Philippe, fils de Philippe II et le demi-frère d’Alexandre, n’avait
pas toute sa raison. À lamort du conquérant et devant la carence
du pouvoir, afin de maintenir la fiction de l’unité de l’Empire,
il fut proclamé roi, mais en fait, il n’avait aucun pouvoir. Il fut
assassiné à l’instigation d’Olympias, la mère d’Alexandre, en
316 avant J.‑C.
Monnayage au nom et au type de Philippe II.
44.
Cinquièmedestatèred’argentoutétrobole,c.323/322 -
316/315AC.,
Macédoine,Amphipolis,étalonthraco-macédonien,
5
e
ém., (Ar, Ø 13 mm, 12 h, 2,53 g). (pd. th. 2,92 g, 4 oboles).
A/
Anépigraphe
. Tête d’Apollon à droite, coiffé de la tainia.
R/
FILIPPOU
. (de Philippe). Cavalier bondissant à droite ;
dessous, entre les jambes, un epsilon dans une couronne.
Exemplaire sur un petit flan bien centré à l’usure superficielle.
Beau portrait d’Apollon. Joli revers, légèrement stylisé. Belle
patine gris foncé de collection ancienne.
Le Rider 31 pl. 45 - ANS. 621 - NS. 21/362 pl. 15.
R. TTB+
280 € / 450 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES III, n° 24 et de la
collection D. C.
Mêmes coins que l’exemplaire du Cabinet des médailles de
la BnF. (Le Rider, pl. 45, n° 31). Même coin de revers que
l’exemplaire du StaatlischeMuseen de Berlin (coll. Löbbecke,
Le Rider, pl. 45, n° 32).
Le cinquième de statère associe une tête d’Apollon plutôt
réservée à l’or et le revers représente un cavalier, conforme au
monnayage d’argent qui commémore la victoire de Philippe aux
Jeux Olympiques. Cette série avec la lettre E dans une couronne
est aussi posthume. Dans le goupe 5, H. A. Troxell n’a relevé
que 13 cinquièmes de statère dont 5 seulement pour type avec
le E dans une couronne (NS. 21/ 362, pl. 15) et seulement six
tétradachmes du même type (NS. 21/ 302, pl. 13).
n° 45 R/