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- 36 -

MONNAIES GRECQUES

EUROPE

37.

Drachme,c.400‑350AC,

Thrace,Istros,étalonéginétique,

(Ar, Ø 16,5 mm, 4 h, 6,08 g). (pd. th. 6,04 g).

A/

et

R/

Même Description.

Exemplaire sur un petit flan épais et un peu court. Très beaux

portraits au droit. Joli revers à l’usure superficielle. Belle patine

de collection ancienne avec des reflets dorés.

BMC. - B. traité1664 - AMNG. 1/436 - Delepierre 855

(photo 854) - GC. 1669 var. - WSC. 139 pl. VII. - SNG. British

Museum 229.

R. TTB+

   280 € / 450 €

Cet exemplaire provient de MONNAIES IV, n° 26 et de la

collection D. C.

Semble demême coin de droit que l’exemplaire de la collection

Delepierre (SNG. Delepierre, n° 854, pl. 22) et que celui de la

collection Stancomb (SNG. WSC. 139, pl. VII).

38.

Hemiobole, c. 400‑350 AC.,

Thrace, Istros, étalon

milésiaque, (Ar, Ø 8,5 mm, 8 h, 0,51 g). (2 tartemoria).

A/

Même Description.

R/

ISTRIH/ T

. (Ister). Aigle volant

à gauche attaquant un dauphin.

Exemplaire sur un petit flan ovale, aplati, bien centré des

deuxcôtés.Portraitstoutàfaitfantastiquespourunemonnaie

divisionnaire. Parfaitement centré au revers. Magnifique

patine de médaillier avec des reflets dorés.

B. traité1667 var. pl. CCCLII, n° 20 - BMC.- - SB.- - GC.- -

Cop. 201 - AMNG. 1/- - WSC.-.

RR. TTB+

 225 € / 380 €

Cet exemplaire provient du stock d’Alain Weil (juillet

1998) et de la collection D. C.

Les monnaies division-

naires sont en fait beau-

coup plus rares que les

drachmes, en particulier

l’hémiobole. Sur cet

exemplaire, nous voyons

très bien un tau (T).

Le monnayage d’Istros,

important au IV

e

siècle

avec une production de

drachmes comprend aussi

deraresmonnaiesdivision-

naires, comprenant le quart de statère ou trihemiobole et

le douzième de statère ou hemiobole. En effet, la drachme

d’Istros décrite comme d’étalon éginétique pourrait bien

avoir été considérée comme un didrachme ou statère basé

sur un étalon plus léger, propre à la région, milésiaque

peut-être comme l’indiquent les auteurs du SNG. WSC.,

collection Stancomb. Nous avons des monnaies très lourdes

décrites par E. Babelon pesant respectivement 7,02 g, 6,88

g, et 6,82 g (B. 1661), 6,74 g (B. 1662) et qui ne peuvent

appartenir à l’étalon éginétique, mais plutôt à l’étalon

milésiaque et nous aurions alors affaire à un étalon local ou

milésiaque.Nous trouvonsensuiteunesériedededrachmes

dont les poids sont compris entre 4,00 et 5,00 grammes qui

pourraient correspondre à un étalon local à partir duquel

se déclinent nos petites monnaies divisionnaires, fort rares.

CHERSONÈSE TAURIQUE -

PANTICAPÉE (IV

e

-I

er

siècle avant J.‑C.)

Fondée au VI

e

siècle avant J.‑C., Panticapée (Kertch) était une

coloniedeMilet,situéeà l

’OuestduBosphoreCimmérien.La

tête

dusatyrePanornelesdroitsetconstitueun jeudemotavec lenom

de la cité d’après la légende En fait, il s’agit de Silene. Avant de

s’appeler Panticapée, la cité aurait porté le nom d’Apollonia. Le

monnayage présente parfois des homotypies avec le monnayage

d’Apollonia Pontica. La région de Panticapée était réputée pour

ses immensesréservesd’or immortaliséesparHérodote(III,116).

35.

Unité,(PB,Æ15),c.280‑250AC.,

ChersonèseTaurique,Pan-

ticapée,étalonattique,(Ae,Ø 16,5 mm,12 h,4,43 g).(pd. th. 4,32 g).

A/

Anépigraphe

. Tête barbue de Silène (Satyre) à gauche, les

cheveux longs flottant en arrière, la tempe ornée d’un petit

animal (dauphin ?), couronnée de feuilles de vigne.

R/

P/A/N

. (Panticapée). Tête et cou de taureau à gauche.

Exemplairesurunpetitflanépais,biencentrédesdeuxcôtés.Beau

masquedeSilène.Reversdehautrelief.Joliepatinemarronfoncé.

Laffaille- -BMC.- -Cop.- -WSC. 557 -Evelpidis- -SNG.Bar 327. -

SNG. BM. I, 890 - N. A. Frolova, On the Monetary Circulation of

the Bosphorus in the IIIrd Century B.C., SA., 1970:4, p. 33‑40, n° 6.

R. SUP

   125 € / 220 €

LesatyreSilèneétaitlecompagnondebeuveriedeDionysos(Bacchus).

CetypeappartientauxémissionsdebronzeduIII

e

siècleavantJ.‑C.

pour lacitédePanticapée.Cettesériedont lespoidssontcompris

entre 3,86 g et 4,64 g pourrait être frappée sur l’étalon attique.

THRACE - ISTROS (IV

e

siècle avant J.‑C.)

Istros, colonie milésienne, située à égale distance de Callatis

et des bouches du Danube, se trouve en Mésie Inférieure. Le

nom grec a donné son nom latin au Danube (Danuvius). Les

deux têtes juvéniles, assimilables aux Dioscures (Gémeaux),

représentent les bouches du Danube (Ister).

36.

Drachme,c.400‑350AC,

Thrace,Istros,étalonéginétique,

(Ar, Ø 18 mm, 3 h, 5,77 g). (pd. th. 6,04 g).

A/

Anépigraphe

. Deux têtes masculines et imberbes opposées.

R/

ISTRIH/B

. (Ister).Aiglevolantàgaucheattaquantundauphin.

Exemplaire sur un petit flan légèrement décentré au droit. Très

beaux portraits au droit. Joli revers à l’usure superficielle. Belle

patine de collection ancienne avec des reflets dorés.

BMC. -B.traité1664 -AMNG.1/436 -Delepierre 855(photo854) -

GC. 1669 var. - WSC. 139 pl. VII. - SNG. British Museum 229.

R. TTB+

   350 € / 550 €

Semble demême coin de droit que l’exemplaire de la collection

Delepierre (SNG. Delepierre, n° 854, pl. 22) et que celui de la

collection Stancomb (SNG. WSC. 139, pl. VII).

E. Babelon signale que pour ces séries les poids varient entre

5 et 6 grammes. Souvent le flan de ces monnaies est trop court

et ne laisse apparaître qu’une partie du champ du revers. Au

droit,lestêtesopposéesquisymbolisentlesDioscurespourraient

représenter les bouches du Danube (delta du fleuve).