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MONNAIES GRECQUES
EUROPE
A/
Anépigraphe
. Tête féminine (Tanit) à gauche, les
cheveux tirés en arrière avec couronne d’épis, boucle
d’oreille et collier.
R/
Anépigraphe
.Chevalgalopantàdroitedevantunpalmier
les antérieurs levés.
Exemplaire sur un flan parfaitement centré des deux côtés
avec le grènetis visible au droit. Magnifique tête de Tanit à
gaucheà l’usuresuperficielle. Scènederevers peu courante,
bien venue à la frappe. Jolie patine de collection ancienne
avec des reflets dorés, légèrement granuleuse.
ANS.- - MIAMG. 5513 (R2) (3750€) - CPS. 125 pl. 8 (A/
42 - R/113) - GC. 6432 (1250£) - P. 3298. - Muller 44.
RRR. TTB+
1800 € / 3200 €
CetexemplaireprovientdesventesArsClassica(Naville,
Genève) X, n° 365 et XVI, n° 934, du stock Bourgey et
de la collection Claude Lainé (monde de Carthage).
Ce type siculo-punique est parfois attribué à Carthage.
La magnifique tête féminine ne fait aucun doute sur une
fabricationsicilienne,inspiréeparlesmonnaiesdeSyracuse
et en particulier le décadrachme d’Evainète. Même coin
de droit que l’exemplaire de la collection Pozzi, n° 3298
et que l’exemplaire de la collection Jameson, n° 913. Cet
exemplaire est représenté dans le corpus de J. K. Jenkins,
Coins of Punic Sicily, RSN, 56, 1977, p. 44, n° 125, pl.
8 (cet exemplaire).
Ce monnayage est imité de celui de Syracuse gravé par
Kimon, Evainète et leurs successeurs. Comme pour
Panorme, l’actuelle Palerme, le monnayage fut fabriqué en
quantité à partir de 409 avant J.‑C. Le nom carthaginois de
Céphaloédium (Rass Melkarth ou Promontoire d’Hercule)
ne débuterait pas avant 350 avant J.‑C. Pour cette série 2d
du classement de Jenkins, l’Auteur a recensé un seul coin
de droit (A/ 42) pour cinq coins de revers (R/ 110 à 114’)
pour un total de vingt-huit exemplaires.
SICULO-PUNIQUES - CÉPHALOÉDIUM
(350‑325 avant J.‑C.)
L’attribution des imitations puniques dumonnayage syracusain
à Céphaloédium n’est pas certaine car Sélinonte et Panorme,
entre autres villes de Sicile, retiennent aussi l’attention. D’après
certains auteurs, ces tétradrachmes auraient seulement été
frappés entre 409 et 396 avant J.‑C. Après cette date, Hiéron
de Syracuse reprit ces villes aux Carthaginois.
29.
Tétradrachme, c. 340 AC.,
Sicile, Céphaloédium,
étalonattique,(Ar,Ø 26 mm,12 h,17,10 g).(pd. th. 17,28 g).
A/
Inscription punique à l’exergue (rsmlqrt)
. Quadrige
galopant à droite, conduit par un aurige, tenant le rênes
et le kentron, couronné par une Niké volant à gauche ;
ligne d’exergue.
R/
Anépigraphe
.Tête féminine (Tanit) à droite, les cheveux
tirés en arrière avec couronne d’épis, boucle d’oreille et
collier, entourée de quatre dauphins.
Exemplaire sur un flan large et ovale, bien centré des deux
côtés. Frappé avec un coin légèrement rouillé au droit. Très
beau portrait de haut de haut relief bien venu à la frappe.
Joliepatinedecollectionancienneavecdesrefletsmordorés.
ANS.- - MIAMG. 5522 - CPS. 67 pl. 20 (A/ 22 - R/
51) - P. 425.
RR. TTB / TTB+
1200 € / 2200 €
Cet exemplaire provient de MONNAIES XVI, n° 13 et
de la collection Claude Lainé (le monde de Carthage).
Mêmescoinsquel’exemplairedelacollectionPozzi(n° 425).
Ce monnayage est imité de celui de Syracuse gravé par
Kimon, Evainète et leurs successeurs. Comme pour
Panorme, l’actuelle Palerme, le monnayage fut fabriqué en
quantité à partir de 409 avant J.‑C. Le nom carthaginois de
Céphaloédium (Rass Melkarth ou Promontoire d’Hercule)
n’apparaît pas avant 350 avant J.‑C. Pour ce type avec
cette combinaison de coins, nous avons trois exemplaires.
Le coin de droit (A/ 22) est lié aux numéros 65, 66 et 67
du catalogue de G. K. Jenkins Coins of Punic Sicily, SNR.
50, 1971, 68, pl. 20, pour un total de dix exemplaires. Le
revers (R/ 51) est lié aux numéros 67 et 68 pour un total
de six exemplaires.
30.
Tétradrachme, c. 350‑340 AC.,
Céphaloédium
(Kephaloidion),étalonattique,(Ar,Ø 26 mm,9 h,17,08 g).
n° 29 R/