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MONNAIES GAULOISES
une partie manquante, est à signaler au droit sur la partie
avant du visage. Patine grise, finement irisée.
LT.- - DT.manque - BN.? -MCB.- - Z.- - Sch/L.- - Sch/D.-.
INÉDIT. TTB+ / SUP
480 € / 750 €
Cet exemplaire provient de la collection Thomasset et
de la vente Weil d’Évreux du 15 janvier 2006, n° 225.
Ce statère et sa division semblent complètement inédits !
Si la lyre est assez commune au revers, entre les jambes
du cheval, aucune monnaie publiée dans le Nouvel Atlas
ou les autres ouvrages consultés ne référence ce type en
argentavecunecoiffureornéed’unelyre.Lasérie338«aux
lyres », dans les monnayages tardifs de basse-Normandie
ne reprend que des monnaies d’or et d’électrum. La série
suivante, « aux sangliers » n’est quand à elle constituée
que de monnaies en billon !
BAÏOCASSES (Région de Bayeux) (II
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
Les Baïocasses ou Bodiocasses ne sont pas cités dans la Guerre
desGaulesdeCésar.C’estPlinel’Ancienquienparlelepremier.
Les Baiocasses occupaient une partie de la Normandie actuelle,
le Bessin. Ils avaient pour voisins les Unelles, les Viducasses
et les Véliocasses. Leur principal oppidum était Augustodurum
(Bayeux). Pline (HN. IV, 107). Ptolémée (G. II, 8).
662.
Statère d’argent aux lyres, II
e
- I
er
siècle AC.,
(Bill, Ø 23 mm, 4 h, 4,59 g).
A/
Anépigraphe
. Tête humaine à droite, les cheveux en
grosses mèches ; une lyre dans la chevelure ; cordon perlé
enroulé devant le visage.
R/
Anépigraphe
. Cheval androcéphale galopant à droite ;
une lyre (accostée de deux annelets) entre les jambes ;
restes de l’aurige au-dessus du dos ; vexillumdevant la tête.
Flan un peu court, avec le droit et le revers complets. Frappe
centrée et assez vigoureuse des deux côtés. Un prélèvement
de métal semble avoir été effectué à 1heure au droit (visible
à 7 heures au revers). Patine grise.
LT.- - DT.manque - BN.? -MCB.- - Z.- - Sch/L.- - Sch/D.-.
INÉDIT. TTB+ / TTB
1200 € / 1800 €
Cet exemplaire provient du vieux stock d’unmarchand
belge, avec son étiquette « Gaule Baiocasses »
Ce statère et sa division semblent complètement inédits !
Si la lyre est assez commune au revers, entre les jambes
du cheval, aucune monnaie publiée dans le Nouvel Atlas
ou les autres ouvrages consultés ne référence ce type en
argentavecunecoiffureornéed’unelyre.Lasérie338«aux
lyres », dans les monnayages tardifs de basse-Normandie
ne reprend que des monnaies d’or et d’électrum. La série
suivante, « aux sangliers » n’est quand à elle constituée
que de monnaies en billon !
Dans le catalogue du musée de Rennes, K. Gruel précise
justement que pour les Baïocasses, « ce sont là encore des
séries monétaires essentiellement connues par des trésors ;
l’étude de l’ensemble de ces séries reste à reprendre ».
Ilestintéressantdenoterquelalyreaccostéededeuxannelets
est plutôt caractéristique des Abrincatui... Ne serait-il pas
possible que ce statère soit un « mélange » de Baïocasses
et d’Abrincatui, deux peuples mitoyens ?
663.
Quart de statère d’argent aux lyres, II
e
- I
er
siècle
AC.,
(Bill, Ø 13,5 mm, 9 h, 1,32 g).
A/
et
R/
Même Description.
Exemplaire parfaitement identifiable, mais sur un flan un
peu court. Les types de droit et de revers sont néanmoins
centrés et presque complets. Un défaut de coin, peut-être
n° 662