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- 28 -

MONNAIES ROYALES FRANÇAISES

24.

Toulousain, n.d.,

(Ar, Ø 19,5 mm, 3 h, 1,05 g).

(pd. th. 1,199 g, g, titre 559 ‰, taille 1/204 marc, 2 dt.7

d. AR.).

A/

+ PhILIPVS REX

. (Philippe, roi). Fleur de lis.

R/

Même Description.

Ce toulousain est frappé sur un flan large et légèrement

irrégulier.Exemplairerecouvertd’unepatinegrise.Lacroix

du revers apparaît en négatif au droit. De petites taches

au revers avec des reliefs un peu moins nets qu’au droit.

C. 192 - L. 209 - Dy. 203.

RR. TTB+  / TTB

 280 € / 450 €

PHILIPPE III LE HARDI

(25/08/1270‑5/10/1285)

Né en 1245, second fils de saint Louis, Philippe III lui succéda

à l’âge de vingt-cinq ans. Ayant ramené en France l’armée

croisée entraînée par son père devant Tunis, il hérita dès 1271

des terres de son oncle Alphonse : Poitou et comté de Toulouse.

De Pierre, cinquième fils de saint Louis, il hérita le Perche. Il

acheta les comtés de Nemours (1274) et de Chartres (1284).

Mais la politique de Philippe fut essentiellement tournée vers

le Midi. En 1272, il s’emparait de Foix. En 1273, Édouard I

er

lui prêtait hommage pour ses fiefs et, six ans plus tard, le roi

de France lui céda l’Agenais. En 1274, il cédait le Comtat

Venaissin au Saint Siège. À partir de 1276, Philippe III se mêla

des conflits liées aux successions des royaumes de Navarre et

de Castille. En 1275, par le traité d’Orléans, Blanche d’Artois,

reine de Navarre, fiançait sa fille, Jeanne, au futur Philippe le

Bel, préparant la réunion de laNavarre à la France. EnCastille,

le roi de France prit le parti des infants de la Cerda contre

Sanche, fils d’Alphonse X, mais ne put passer les Pyrénées.

Enfin, à l’instigation du Pape et de Charles d’Anjou, Philippe

prit la tête d’une croisade contre l’Aragon après que le roi

Pierre III ait suscité le massacre des Vêpres siciliennes (1282)

contre les Angevins de Naples et ceint la couronne de Sicile

(1283). En 1285, l’armée française conquit le Roussillon et

passa les Pyrénées. Après le difficile siège de Girone, le roi

de France dut bientôt battre en retraite. C’est pendant cette

retraite que Philippe mourut, à Perpignan, le 5 octobre 1285.

Philippe conserva les ministres de son père, mais éleva ses

favoris, tels Pierre de La Brosse, et laissa des intrigues de

cours se nouer autour de son épouse, intrigues qui peuvent

expliquer les erreurs de sa politique méridionale. Son règne

fut marqué par les premiers anoblissements accordés par le roi

et par l’interdiction faite aux féodaux d’anoblir leurs vassaux.

Veuf d’Isabelle d’Aragon, Philippe épousa, en 1274, Marie

de Brabant. De sa première épouse, il eut le futur Philippe IV

et Charles, tige de la maison de Valois. De la seconde, il eut

notamment Louis, tige de la maison d’Évreux.

23.

Toulousain, légende fautée PhILIVS, n.d.,

(Ar,

Ø 19,5 mm, 10 h, 1,16 g). (pd. th. 1,199 g, g, titre 559 ‰,

taille 1/204 marc, 2 dt.7 d. AR.).

A/

+ PhILIVS REX

. (Philippe, roi). Fleur de lis.

R/

TO/LA/CI/VI

. (Cité de Toulouse). Croix fleurdelisée

coupant la légende.

Ce toulousain est frappé sur un flan large et irrégulier.

Exemplaire recouvert d’une légère patine grise sur lequel

des motifs apparaissent en négatif sur la face opposée.

C. 192 - L. 209 - Dy. 203.

RRR. TTB  / TTB+

 400 € / 750 €

ExemplaireprovenantdudépôtmonétairedePuylaurens

(Tarn).

ExemplaireavecunelégendefautéeaudroitavecPhILIVS

au lieu de PHILIPVS.

Ce rare type monétaire sera également frappé sous

Philippe IV. Elle se distingue par le nom du roi qui porte

trois P (PHILIPPVS) alors que celles de Philippe III n’en

ont que deux (PHILIPVS).

www.cgb

.

fr

n° 24