MONNAIES GAULOISES
patine grise.
LT. 4845 - DT. 3177 - ABT.- - Z.- - Sch/L. 328 ? - Sch/
SM.-.
RR. TTB+ / TTB
500 € / 750 €
C’est le n° 434 de MONNAIES 57.
Ces monnaies du type de Chenôves se divisent en trois
types ; à la lyre (classe I), à la rouelle (classe II) ou
au triskèle (classe III).
Cet exemplaire présente un revers classique pour
cette série mais un avers d’un style très inhabituel,
traité en très haut relief ! Au revers l’aurige aviforme
est très net en bord de flan. Alors que certaines
monnaiessontplusjaunesouorangées,cetexemplaire
est en or presque blanc.
Ce type appartient à la série du trésor de Chenôves
qui comprend des statères et des quarts de statère.
C’est le monnayage final des Éduens, frappé dans la
seconde moitié du I
er
siècle avant J.‑C.
351
Denier DVBNOCOV / DVBNOREIX, c.
70‑50 AC.
, (Ar, Ø 13,( mm, 4 h, 1,89 g).
A/
DVBNOCOV
. Tête à droite ; un carquois derrière,
légende devant le visage.
R/
DVBOREIX
. Personnage debout, de face. Une
longue épée est suspendue à son flanc ; de la droite, il
tient le carnyx et le sanglier enseigne ; de la gauche,
une tête coupée. Légende à sa gauche.
Superbe monnaie sur un flan un peu court mais avec
des types légèrement décentrés, surtout pour le droit.
Frappe vigoureuse avec de beaux reliefs et une superbe
patine de médaillier.
LT. 5044 - DT. 3213 - RIG. 142 - Sch/L. 346 -
Z. 546‑549 - Sch/D.-.
RR. SUP
600 € / 900 €
Cet exemplaire provient d’une très ancienne collec-
tion du début du XX
e
siècle.
Cetypeesttrèsrare,cen’estqueleseptièmeexemplaire
que nous proposons, après le n° 595 de MONNAIES
IV, le n° 497 de MONNAIES XV, le n° 438 de MON-
NAIES 57 et les trois en Boutique !
Cet exemplaire a la particularité d’avoir toutes les
légendes DVBNOCOV / DVBNOREIX complètes et
particulièrement nettes !
Le n° 438 de MONNAIES 57 a été vendu 680€ sur un
ordre de 1735€ ; il était dans un excellent état de
conservation, mais presque sans légende.
DubnoreixdésigneselonB.Fischer« avecunmaximum
de vraisemblance, le chef éduen de la Guerre des
Gaules, Dumnorix » ; ce chef influent de la cavalerie
est cité par César (BG. I, 3, 9, 18, 20 ; V, 6, 7) ; il fut
l’otage de César en 54 avant J.‑C. lors de la traversée
vers l’Angleterre et fut tué sur ordre de César lors de
sa fuite. Hucher fut le premier à lui attribuer cette
monnaie. Le monnayage est antérieur à la Guerre des
Gaules puisque plusieurs exemplaires ont été recueil-
lis dans les fossés d’Alésia. L’exemplaire BN 5040,
repris dans le RIG. est dessiné, avec la légende de
reversbienvisible,DVBOREIX,etnonpasDVBNOREIX,
commelereprendB.Fischerpourcemêmeexemplaire.
Duchalais donnait déjà DVRNOCOV/DVBNOREX et
DVOREX.
ÉDUENS (BIBRACTE, région du
Mont-Beuvray)
(II
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
L
es Éduens (Aedui ), qui pourrait se traduire par
les « Ardents », étaient certainement, après les
Arvernes, le peuple le plus important de la
Gaule. Leur territoire s’étendait entre Seine, Loire
et Saône sur les départements actuels de la Saône-
et-Loire, la Nièvre, une partie de la Côte-d’Or et de
l’Allier. Ils occupaient une position stratégique sur
la ligne de séparation des eaux entre laMéditerranée,
l’Atlantique et la Manche. Les Éduens, perpétuels
rivaux des Arvernes, les avaient remplacés après la
fin de l’empire arverne et la défaite de 121 avant J.‑C.
Alliés fidèles des Romains dès le début de la deuxième
guerre Punique, lors du passage d’Hannibal en Gaule
en 218 avant J.‑C., c’est grâce à leur alliance que
Domitius Ahenobarbus aurait pu justifier son inter-
vention contre les Allobroges en 121 avant J.‑C. Ils
ne furent pas étrangers à l’intervention romaine en
Gaule et au déclenchement de la Guerre. En 58 avant
J.‑C., les Éduens firent appel à César pour les proté-
ger contre l’invasion suève d’Arioviste qui menaçait
leur territoire puis de nouveau pour contenir la
poussée helvète. Si le vergobret Liscus, magistrat
principal des Éduens, resta fidèle à l’alliance romaine,
une partie de l’oligarchie éduenne rallia le camp
gaulois avec Dumnorix et Divitiacos. Les Éduens
restèrentfidèlesàl’allianceromainependantlaGuerre
bien que César ait estimé à trente cinq mille hommes
les Éduens qui participèrent à la coalition gauloise.
César ne leur en tint pas rigueur et ils reçurent direc-
tement la citoyenneté parce qu’ils étaient considérés
comme « frères consanguins des Romains ». Leur
oppidum était Bibracte (le Mont-Beuvray), mais ils
l’abandonnèrent en 15 avant J.‑C. pour aller fonder
Augustodunum (Autun).
350
Quart de statère en électrum à la lyre,
type de Chenôves, c. 70‑50 AC.
, classe 1,
(El, Ø 12 mm, 3 h, 1,75 g).
A/
Anépigraphe
. Tête humaine laurée à droite, la
chevelure stylisée ; grènetis.
R/
Anépigraphe
. Cheval galopant à droite ; au-dessus
du cheval, l’aurige ; lyre sous le cheval.
Belle petite monnaie, sur un flan un peu court et épais,
en or très pâle. Droit et revers complets, avec une belle
tête assez bien venue mais un revers un peu plus confus
avec de petits défauts de métal assez superficiels. Fine
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