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MONNAIES GAULOISES
SÉQUANES - HELVÈTES,
Incertaines (Suisse actuelle)
(II
e
- I
er
siècle avant J.‑C.)
C
es deux peuples étaient voisins et un certain
nombre de monnaies, particulièrement des
statères et quarts de statères d’électrum du
premier siècle avant J.‑C. leurs sont simultanément
attribuées. Le coin trouvé à Avenches (à l’est du lac
de Neuchâtel), d’une monnaie prétendue séquanes,
illustre ce phénomène. Les potins du type de la Tène
appartiennent eux aussi à ce groupe !
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Statère, type de Crainvilliers au crois-
sant, II
e
-I
er
siècles avant J.‑C.
, (Or,
Ø 24 mm, 7 h, 7,23 g).
A/
Anépigraphe
. Tête laurée à droite, la coiffure en
un gros chignon ; un grènetis composé de petits
croissants, les pointes vers l’extérieur.
R/
Anépigraphe
. Cheval galopant à gauche, avec un
aurige brandissant un fouet au-dessus de la roue du
char ; un croissant entre les jambes du cheval.
Belle monnaie sur un flan large et scyphate. Le droit
est complet, avec seulement une partie du grènetis
mal venu à la frappe devant le visage. Revers assez
net et complet, avec la trace du bord du coin. Patine
homogène, un peu grise.
LT. 8922 - DT. 3074. - D. F. Allen, The Philippus in
Switzerland and the Rhineland, RSN. 53, 1974, n° 91.
RRR. TTB+
2200 € / 3000 €
Cet exemplaire provient d’une importante collec-
tion normande.
Pour ce type précis, avec le portrait entouré d’un
grènetis depetits croissants, leseulautreexemplaire
que nous ayons eu est le bga_230583, acquis par le
musée de Lausanne.
Le croissant du revers se retrouve sur d’autres
monnaies qui se sont certainement inspirées de ce
monnayage séquano-helvète...
Dans cette série, les statères semblent encore plus
rares que les quarts.
D. Allen reprend deux monnaies de cette série sous
les n° 90 et 91 de son article. Avec le grènetis com-
posé de petits croissants, les pointes vers l’extérieur,
notrestatèrecorrespondaun° 91(=BN8922)lui-même
repris pour illustrer le LA TOUR.
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