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MONNAIES ROMAINES

imitation malgré les erreurs d’épigraphie.

C. 108 (25f.) var. - RIC. 86 var. (R2) - Dep. 7 /1‑2 var.

(3 ex.).

INÉDIT. TTB+

   1200 € / 2200 €

Cet exemplaire provient de la vente Vinchon du

17 décembre 1996, n° 221.

Rubans trifides aux extrémités bouletées. Diadème

perlé terminé par un cabochon gemmé carré. Fibule

d’attache ronde. Ptéryges perlées et fines. Pour ce

typeG.Depeyrotarecensé troissolidide ladeuxième

officine sur un total de huit solidi pour les dix offi-

cines de l’atelier d’Antioche. Légende fautée au

droit avec deux lettres manquantes. Légende fautée

au revers avec inversion. Ne semble pas avoir été

signalée. De la plus grande rareté. Manque à tous

les ouvrages consultés.

Ce solidus est frappé à Antioche avant la mort de

Constans en janvier 350 ou après la mort de ce

dernier, mais avant la nomination de Constance

Galle en mars 351 car nous n’avons pas de solidi

pour Constans auguste. L’atelier fonctionne avec dix

officines. Avec ce type de revers, il y a trois variétés,

liées à des diadèmes différents pour le portrait.

262

Silique,360‑361

,Lyon,(Ar,Ø 17 mm,6 h,2,40 g).

(pd. th. 2,26 g, titre 900 ‰, taille 1/144 L.).

A/

D N CONSTAN-TIVS P F AVG

. « Dominus Noster

ConstantiusPiusFelixAugustus (NotreseigneurConstance

pieux et heureux auguste). Buste diadémé, drapé et cui-

rassé de Constance II à droite, vu de trois quarts en

avant (A’a).

R/

VOTIS/XXX / MVLTIS/ XXXX // LVG

. « Votis tri-

cennalibus Multis quadridecennalibus », (Vœux pour les

trente années de règnes et plus pour les quarante années

à venir). dans une couronne en quatre lignes.

Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce type de

monnayage sur un petit flan ovale, parfaitement centré

des deux côtés. Très beau portrait de Constance. Joli revers

servi par une magnifique patine de médaillier. Conserve

l’intégralité de son brillant de frappe et de son coupant

d’origine.

RIC. 217 -C. 343var.(6f.) -RSC. 342 /3z -B. 260a(50 ex.).

R. SPL

   225 € / 350 €

Cet exemplaire provient de la vente Poindessault du

28 juin 2002, n° 278 et de la collection D. R.

Rubans de type 3 aux extrémités bouletées. Ptéryges

fines à peine visibles sous le paludamentum.

Normalement l’argenteus depuis la réforme de Dioclétien

était taillé au 1/96

e

de livre (3,38 g). En 358 fut créée la

silique taillée au 1/144

e

de livre dont le poids théorique

est de 2,26 g. Notre silique est frappée après la procla-

mation de Julien auguste à Lutèce en février 360. On

continue néanmoins à frapper des monnaies au nom de

Constance II.

CONSTANCE II (8/11/324‑3/11/361)

C

onstance II est né le 7 août 318 à Sirmium. Il

est élevé au césarat le 8 novembre 324 à l’âge

de six ans. Il va régner trente-sept ans, l’un des

plus longs règnes du IV

e

siècle. Après avoir écrasé la

révolte deMagnence, il est seul auguste avec un césar,

Constance Galle, qu’il fait exécuter en 354. Le 6

novembre 355, il élève son cousin Julien au titre de

césar. Il se rend à Rome en 357, puis à Sirmium dont

il fait sa capitale. Devant le danger sassanide, il quitte

cette région en 359 et s’installe à Antioche. Julien est

proclamé auguste en février 360. Constance meurt le

3 novembre 361, laissant Julien à la tête de l’Empire.

Flavius Julius Valerius Constantius - Auguste -

(9/09/337‑3/11/361).

261

Solidus, 347‑348, Antioche

, 6

e

 ém., 6

e

off.,

(Or, Ø 21 mm, 12 h, 4,37 g). (pd. th. 4,51 g,

titre 1000 ‰, taille 1/72 L.).

A/

FL IVL CONSTN-TIVS PERP AG (sic !)

. « Fla-

vius Julius Constantius Perpetuus Augustus », (Fla-

vien Jules Constance perpétuel auguste). Buste

diadémé, drapé et cuirassé de Constance II auguste

à droite, vu de trois quarts en avant (A’a) ; diadème

perlé.

R/

PVBLICAE -REI -GLORIA /XX/MVLT/XXX//

SMANB●

. « Gloria Reipublicæ/ Votis vicennalibus/

Multis tricennalibus », (La gloire du bien public/

Vœux pour le vingtième anniversaire de règne et plus

pour les trente à venir). Rome et Constantinople

assises de face sur une banquette, tenant ensemble

un bouclier.

Exemplaire sur un flan bien centré des deux côtés

avec les grènetis visibles. Beau portrait de Constance

II. Joli revers de style fin. Ne semble pas être une

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