MONNAIES 61

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MONNAIES ROMAINES
A/ P SEPT GETA - CAES PONT . « Publius Septimus
Geta Cæsar Pontifex », (Publius Septime Géta César
Pontife). Buste drapé, tête nue de Géta à droite, vu de trois
quarts en arrière (A°21).
R/ PRINC IVV-ENTV-TIS. « Principi Iuventutis », (Au
Prince de la jeunesse). Géta debout à gauche, en habit
militaire, tenant un rameau de la main droite et une haste
de la gauche ; derrière, un trophée orné d’une cuirasse,
de boucliers et d’armes.
Exemplaire de qualité exceptionnelle sur un flan ovale,
parfaitement centré au droit avec le grènetis complet, un
peu court sur la légende au revers. Portrait de toute
beauté. Joli revers. Servi par une magnifique patine de
médaillier avec des reflets mordorés.
C. 157 - RIC. 18 - BMC/RE. 234 - H. 2/423 - RCV. 7196
(120$) - MRK. 53 /28 - RSC. 157.
R. SPL / SUP 195 € / 300 €
Cet exemplaire provient deMONNAIES XXIV, n° 472
et de la collection D. R.
Buste enfantin de Géta merveilleux.
En même temps que César et Pontife, Géta reçoit le titre
de « Prince de la Jeunesse » selon une ancienne tradition.
Néron fut le premier César à porter le titre de Prince de
la Jeunesse et de chef de l’ordre équestre.
175 Denier,202,Rome,13eém.,5e off.,(Ar,Ø 20 mm,
5 h, 3,27 g). (pd. th. 3,38 g, titre 550 ‰,
taille 1/96 L.).
A/ P SEPT GETA - CAES PONT. « Publius Septimius
Geta Cæsar Pontifex », (Publius Septime Géta césar
pontife). Buste drapé et cuirassé, tête nue de Géta à droite,
vu de trois quarts en arrière (A°2).
R/ SECVRIT - IMPERII. « Securitas Imperii », (La Sécu-
rité de l’empereur). Securitas (la Sécurité) assise à gauche
tenant un globe dans sa main droite.
Exemplaire de qualité exceptionnelle pour ce monnayage
sur un flan large et ovale, bien centré des deux côtés avec
les grènetis visibles. Portrait enfantin de toute beauté.
Revers de haut relief, bien venu à la frappe. Très jolie
patine de médaillier avec des reflets mordorés. Conserve
la plus grande partie de son brillant de frappe et de son
coupant d’origine.
C. 183 var. (3f.) - RIC. 20 b - RSC. 183 a - H. 2/553 -
RCV. 7200 (120$) - BMC/RE. 240 note - MRK. 52 /33.
SUP 195 € / 300 €
Cet exemplaire provient deMONNAIES XXIV, n° 471
et de la collection D. R.
Portrait de toute beauté.
Cette légende de revers est très intéressante : l’accent est
mis sur « la Sécurité de l’Empire » qui est assurée par la
nouvelle dynastie. Pour la propagande impériale, l’Empire
romain entre dans un nouvel âge d’or. En 204, seront
célébrés les 950 ans de Rome.
GÉTA (06/198‑26/02/212)
Géta, né le 26 mai 189, est devenu césar en 198
et a reçu l’année suivante le titre de pontifex.
IlaccompagnesonpèreetsonfrèreenBretagne
àpartirde208etestélevéàl’augustatl’annéesuivante.
Quand Septime Sévère meurt à York le 4 février 211,
les deux frères ramènent les cendres de leur père à
Rome et deviennent co-empereurs. Mais ils se haïssent.
Finalement, après un an de règne conjoint, Cara-
calla tue son frère dans les bras de leur mère. Géta
est voué à la « damnatio memoriæ» (damnation de la
mémoire). Ses partisans sont systématiquement
massacrés.
LuciuspuisPubliusSeptimiusGeta -César -(06/198-fin209).
173 Denier,198‑199,Laodicée,1reém.,(Ar,Ø 19 mm,
11 h, 3,00 g). (pd. th. 3,38 g, titre 500 ‰,
taille 1/96 L.).
A/L SEPTIMIVS - GETACAES. « Lucius Septimus Geta
Cæsar », (Lucius Septime Géta César). Buste drapé, tête
nuedeGétacésaràdroite,vudetroisquartsenarrière (A°21).
R/ SPEI PER-PETVAE. « Spei Perpetuæ», (À l’Espoir
perpétuel). Spes (l’Espérance) marchant à gauche, tenant
une fleur de la main droite et relevant sa robe de la gauche.
Exemplaire sur un flan ovale, parfaitement centré des deux
côtés. Magnifique portrait extraordinaire, ayant conservé
tout son relief. Revers bien venu à la frappe de haut relief.
Patine de médaillier avec des reflets mordorés et bleutés.
Conserve l’intégralité de son brillant de frappe et de son
coupant d’origine.
C. 192 (3 fr.) - RIC. 96 - BMC/RE. 689 - RSC. 192 -
RCV. 7202 (140$) - MRK. 53 /36 - HCC. 51.
R. SPL 380 € / 650 €
Cet exemplaire provient deMONNAIESXXVII, n° 588
et de la collection D. R.
Poids léger. Sur les monnaies syriennes, le portrait de
l’empereur est beaucoup moins stéréotypé que sur les
deniers romains ; preuve est que les graveurs syriens
étaient capables de rendre les portraits de manière plus
expressive et plus individuelle.
Les monnaies de Géta frappées à Laodicée sont très rares.
Sur ce denier, Géta a encore le praenomen de Lucius. Il
ne prendra celui de Publius que l’année suivante. Le revers
présente le jeune César comme l’espoir de l’Empire. Il
est l’un des successeurs désignés de Septime Sévère.
174 Denier, 200, Rome, 7eém., 5e off., (Ar, Ø 19 mm,
12 h, 3,28 g). (pd. th. 3,38 g, titre 550 ‰,
taille 1/96 L.).
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