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MONNAIES CAROLINGIENNES

EUDES (29/02/888‑01/01/898)

E

udes (860‑898) est le premier roi robertien, fils

de Robert le Fort (+866), marquis de Neustrie.

Eudes, comte de Paris dès 882, défend héroïque-

ment la ville contre les Normands lors du siège vers

885‑887.Eluetcouronnéen888,ilestsacréàCompiègne.

Dès ce sacre, une lutte qui va durer dix ans l’oppose à

Charles III le Simple, le fils posthume de Louis II le

Bègue. Charles est couronné en 893. Eudes choisit

Charles comme son successeur et meurt en 898. La lutte

va durer encore un siècle entre carolingiens et robertiens

avant que Hugues Capet, duc des Francs, devienne le

premier roi capétien.

69

Denier, s.d., c. 888‑950

, Tours, (Ar, Ø 20,5 mm, 9 h,

1,48 g).

A/

+ MISERICORDIA RI, (légende commençant à 10

heures)

. (Seigneur miséricordieux). Monogramme d’Eudes.

R/

+ HTVRONES CIVITAS, (O losangé)

. (Cité de Tours).

Croix.

Ce denier est frappé sur un flan assez large et légèrement

voilé. Exemplaire cristallisé au son mat recouvert d’une légère

patine grise hétérogène.

G. 56‑58 var. - Prou. 464 (10/464) -

MG. 1302 var. - MEC. 1/986 var. - N. 50H var.

TTB

   350 € / 500 €

Ce type au monogramme d’Eudes fut frappé du vivant d’Eudes

et après sa mort, jusque vers le milieu du X

e

siècle. Il existe

de nombreuses variétés de légende résultant de l’immobili-

sation de ce type.

ITALIE - BÉNÉVENT - ENGELBERGE (867‑870)

E

lle épouse en 851 ou 852 Louis II le Jeune, juste

investit de la dignité impériale par son père Lo-

thaire I

er

. À la mort de son père, en 850, il devient

roi d’Italie. De manière exceptionnelle sont nom est

associé à celui de son mari sur certaines séries moné-

taires de Bénévent.

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Denier, c. 867‑870, Bénévent

, (Ar, Ø 18 mm, 3 h,

1,03 g).

A/

+ LVDOVVICVS IMP

. (Louis, empereur). Croix poten-

céereposantsurunsocleàtroisdegrés.

R/

+ANGILBERGA

NP

. (Engelberge). Croix cantonnée de quatre triangles.

Ce denier est frappé sur un flan assez large et légèrement

irrégulier. Exemplaire recouvert d’une jolie patine grise

offrant quelques reflets bleutés. Des stries de polissage

des coins sont encore visibles dans les champs.

G.n° 18 pl. 61, n° 18 - Prou.- - MG. 1178.

RR. SUP

   1100 € / 1500 €

Ces deniers d’Angilberge sont rare. Cet exemplaire est

remarquablement bien conservé. Georges Depeyrot

(n° 141M) n’a recensé que huit exemplaires.

n° 69 A/ n° 70 A/

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