MONNAIES FRANÇAISES MODERNES
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LIBERTE / EGALITE / FRATERNITE
. entre deux
épis de blé verticaux, faciale et millésime en trois
lignes, séparés de la triade républicaine, également
en trois lignes, par deux feuilles des épis se rejoignant.
GG/
LucienBazor(19 31‑1958).
G/
PierreTurin(1891‑1968).
Coup devant le nez et chocs multiples sur la joue mais
la monnaie conserve la totalité de son brillant
d’origine et est recouverte d’une magnifique patine
de collection aux reflets multicolores.
G. 852.
RRR. SUP 62
1800 € / 3000 €
Répertorié dans le Gadoury 1989. Diamètre plus
petit (32,83 mm), poids plus léger (15,63 g) que la
frappe normale et en cupro-nickel. Cette monnaie
ne peut pas être un essai sans le mot essai, contra‑
diction dans les termes. Il s’agit d’une épreuvemême
si ce poids n’a pas été suivi. Compte tenu de la date
et des circonstances, il a peut-être été envisagé de
faire une 20 francs légère, comme d’autres faciales
ont été allégées, dans un autre métal que l’argent,
mais les événements ont amené à la suppression
totale du type et non à une simple baisse de poids
et à un changement de métal. À ce titre, cette
monnaiecharnièreestdetoutepremièreimportance.
314
Essai de 2 francs Morlon, fer plaqué
nickel à l’avers (??), 1936, Paris
,
ˆ¶
, --- ex., (Fe, Ø 27,01 mm, 6 h, 8,02 g).
A/
REPVBLIQVE FRANÇAISE
. Buste drapé de la
République aux cheveux courts à gauche, coiffée
d’un bonnet phrygien orné d’une cocarde trico-
lore (centre guilloché, cercle lisse, cercle guilloché),
sous une couronne composite de blé, chêne et olivier
nouée par un ruban ; sous le ruban MORLON.
R/
LIBERTE - EGALITE / FRATERNITE
. 2 /
FRANCS, en deux lignes au-dessus de 1936 encadré
des différents, le tout entre deux cornes d’abondance
symétriquement opposées.
M/
RégiedesMonnaies(depuis1880).
GG/
LucienBazor
(1931‑1958).
G/
Pierre-Alexandre Morlon (1878‑1951).
Traces de manipulation et de frottement, surtout au
revers, mais exemplaire splendide avec la totalité du
brillant d’origine et un aspect très agréable.
VG. 5432 - Maz. 2579 a - G. 535 var.
RRR. SPL 63
1200 € / 2000 €
Au vu de cet exemplaire, on peut penser que le
placageaétéabandonnéparceque lesessais,comme
celui-ci, n’ont pas été concluants.
La seule référence trouvée se rapprochant de cet
exemplaire est celle de Guilloteau, en fer cuivré et
plaqué en nickel à l’avers. L’exemplaire est magné-
tique, cuivré mais le fer n’est pas visible.
Leconceptdeplaquénickelestd’ungrandmodernisme
pour l’époque puisque nous ne l’utilisons que depuis
trente ans. Les deux autres références que nous avons
trouvéespourcettepiècesontl’exemplaireMONNAIES
VI, n° 2475, et MONNAIES 30, Collection Pierre,
n° 1064. Notons par ailleurs que la présence de cet
essai dans le VG nous assure qu’il a effectivement été
réalisé avant la guerre et ne constitue pas, comme
d’autres essais, des réutilisations très tardives.
315
Épreuve de 20 francs Turin en cupro-
nickel, 1939, Paris
,
ˆ¶
, --- ex., (Cu-Ni,
Ø 32,83 mm, 6 h, 15,63 g). (pd. th. 20 g).
A/
REPUBLIQUE FRANÇAISE
. Tête de la Répu-
blique aux cheveux courts à droite, coiffée d’un
bonnet phrygien lauré ; signé P. TURIN sous le cou
le long du listel.
R/
20 / FRANCS / 1939 encadré des différents /
n° 314 R/ n° 315 R/