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ANTONINIANI ET AURELIANI EXCEPTIONNELS
Marius le plus rare avec ce type de légende.
Marius a eu deux ateliers bien distincts, apparemment
Trèves et Cologne. Il a récupéré Cologne sur Lélien
où il reprend le même revers avec « Victoria Augusti ».
À Trèves, il a surtout utilisé les revers « Concordia
Militum » et « Sæculi Felicitas ». Le revers de notre
antoninien exalte la concorde des soldats sous sa férule,
voir en dernier lieu l’article de P. Pittoto, la stretta di
mano sugli oggetti monetiformi, Turin 1997, p. 246,
fig. 23 et 24. Avec la titulature longue, cet antoninien
appartient à la première émission, la plus rare. Au
revers, nous pouvons trouver la légende Concordia
Militum comme sur cet exemplaire ou parfois sous la
forme abrégée Concord Milit.
MARIUS (06‑10 ou 11/269)
I
l semble que Marius entra en rébellion contre Postume
à la fin du règne de celui-ci. Lélien et Postume ayant
été assassinés, Marius resta seul en place. Marius fut
à son tour rapidement assassiné après un court règne qui
est néanmoins plus long que l’interprétation erronée de
l’Histoire Auguste (deux jours).
Marcus Aurelius Marius.
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Antoninien, 269, c. mi 269
, Trèves, 1
re
ém.,
(Bill,Ø 20,5 mm,6 h,2,25 g).(pd. th. 2,90 g,
titre 20 ‰, taille 1/112 L.).
A/
IMPCMAVRMARIVS PFAVG
. « Imperator
Cæsar Marcus Aurelius Marius Pius Felix Augus-
tus », (L’empereur césar MarcAurèleMarius pieux
et heureux auguste). Buste radié, drapé et cuirassé
de Marius à droite, vu de trois quarts en avant (A).
R/
CONCORDIA MILITVM
. « Concordia Mili-
tum », (La Concorde des soldats). Deux mains
jointes (Bonne Foi).
Exemplaire extraordinaire de qualité exceptionnelle,
sans usure, au centrage idéal des deux cotés sur un
flan large et irrégulier. Portrait merveilleux de Marius
! Revers parfait ! Patine gris métallique avec des reflets
dorés. Conserve l’intégralité de son brillant de frappe
et de son coupant d’origine.
EG. 168 - RIC. 8 - E. 629 - Cunetio- -AGK. 3 a (R4) -
RCV.- - MRK.- - C.
RRR. FDC
950 € / 1500 €
Cet exemplaire provient de ROME XXIX et de la
collection Daniel Compas « antoniniani et aureliani
exceptionnels .»
Poids léger. Avec l’intégralité de son argenture
superficielle. Rubans de type 3. Ptéryges fines sous le
paludamentum. Les doigts de la main serrée ne sont
pas visibles. Pour ce type, H. Schulzki a recensé au total
cinq exemplaires. C’est certainement l’antoninien de
n° 472 R/n° 471 R/
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