N
ous avons choisi pour illustrer notre
propos de prendre l’éléphant. Nous
avons la chance de connaître Monsieur
Alain Bonneau, collectionneur et docteur
vétérinaire qui a réalisé un livret consacré aux
animaux sur les monnaies romaines, qu’il
étoffe et améliore au fur et à mesure et qu’il ne
désespère pas de faire publier.
Alain BONNEAU,
De la faune sauvage ou
domestique dans les monnaies romaines
,
dernière version janvier 2013.
Parmi les mammifères, les éléphants
«
Proboscidea
» se trouvent aux pages 29 à 35.
Nous empruntons son texte pour illustrer notre
propos.
« Trois espèces de l’illustre ordre des porteurs de
trompes subsistent aujourd’hui, sans doute pour
peu de temps encore...
Deux espèces sont africaines : celle de la
savane,
Loxodonta africana
et celle des forêts,
Loxodonta cyclotis
. Une est asiatique :
Elephas
Maximus
.
Les éléphant du désert de Syrie, chassés par les
pharaons, disparurent avant notre ère et ceux
des montagnes de l’Atlas, vers le IX
e
siècle de
notre ère. Les éléphants de savane et des forêts
disparurent également de l’Éthiopie.
Les espèces africaines ont la peau très ridée, de
grandes oreilles, deux lobes au bout de la trompe
et des défenses longues communes aux deux
sexes...
L’espèce asiatique est reconnaissable à ses
petites oreilles, sa trompe à un seul lobe tactile
et ses défenses assez courtes, absente chez la
femelle...
L’éléphant de savane pèse sept tonnes pour une
hauteur de quatre mètres au garrot ; l’éléphant
d’Asie cinq tonnes pour trois mètres. L’éléphant
de forêt est un gnome pesant seulement une
tonne et demie et mesurant deux mètres au
garrot ; il ne peut porter que quelques hommes,
mais pas les célèbres tours de guerre...
BESTIAIRE DES MONNAIES ANTIQUES
n° 129 A/
n° 133 R/
n° 134 R/
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