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MONNAIES FRANÇAISES MODERNES
459.
Refonte desmonnaies decuivre, essaiaumodule
de 5 centimes, 1842
, Paris, --- ex., (Br, Ø 27,59 mm, 6 h,
9,88 g). (pd. th. 10,00 g, taille 100 au kilo).
A/
Même description.
R/
REFONTE DES MONNAIES
DE CUIVRE// ESSAI
. PARIS/ 1842 dans une couronne
formée de deux branches d’olivier.
G/
Jacques-Jean Barre (1793‑1855).
La monnaie a malheureusement été nettoyée sous la patine.
Petits chocs dans les champs, davantage au revers. Très
joli aspect visuel. VG.manque - Maz.manque - G.manque.
INÉDIT. SUP 58
200 € / 500 €
Essai totalement inédit au millésime 1842, absent des
principaux ouvrages de référence.
Depuis le règne de Napoléon I
er
, les différents Ministres des
Finances ainsi que les Graveurs Généraux, Directeurs de
l’Atelier de la Monnaie de Paris ou Graveurs particuliers
ontessayéd’améliorerlaproductiondesmonnaiesdecuivre.
En plein XIX
e
siècle circulent encore, sous l’appellation
« pièces de six liards », des douzains de Louis XIII de la
réforme de 1640 ainsi que des liards de Louis XIV, voire
des doubles et deniers tournois d’Henri III. À partir de
1839 est menée une large réflexion et une tentative de
refonte générale des monnaies de bronze antérieures
à la Révolution pour les remplacer par un monnayage
moderne et adéquat. En fait, il va falloir attendre encore
12 ans avant que n’apparaissent les premières pièces de 10
centimes et une année de plus pour les 5, 2 et 1 Centime.
457.
1/4 franc Louis-Philippe, 1844
, Strasbourg,
b
,
Ö&
,
36318 ex., (Ar, Ø 14,96 mm, 6 h, 1,23 g). (pd. th. 1,25 g,
titre 900 ‰, taille 800 au kilo).
A/
LOUIS PHILIPPE I ROI DES FRANÇAIS
. Tête de Louis-
Philippe I
er
à droite, portant une couronne de chêne terminée
par un ruban descendant le long du cou, l’une des extrémités
revenant sur le cou ; au-dessous DOMARD. F. le long du listel.
R/
1/4 / FRANC
. en deux lignes, au-dessus de 1844, le tout dans
une couronne nouée par un ruban à sa base, formée à gauche
d’une branche de laurier, à droite d’une branche d’olivier ;
au-dessous différent du graveur général encadré de la lettre
d’atelier BB à droite et du différent de maître à gauche.
M/
AlfredRenouarddeBussière(1834‑1860).
GG/
Jean-Jacques
Barre (1843‑1855).
G/
Joseph-François Domard (1792‑1858).
Faibleusuredecirculationsurlesreliefs.Monnaieayantconservé
une bonne partie de son brillant d’origine et recouverte d’une
jolie patine de collection aux reflets irisés.
F. 166/102.
R. SUP 58
350 € / 500 €
Coin choqué au droit.
458.
Refonte des monnaies de cuivre, essai aumodule de
5 centimes, 1840
, Paris, --- ex., (Br, Ø 27,57 mm, 6 h, 8,53 g).
(pd. th. 10,00 g, taille 100 au kilo).
A/
LOUIS PHILIPPE I - ROI DES FRANÇAIS
. Tête laurée de
Louis-Philippe I
er
à gauche ; signé BARRE 1840 au-dessous.
R/
REFONTEDESMONNAIESDECUIVRE//ESSAI
.PARIS/
1840 dans une couronne formée de deux branches d’olivier.
GG/
Jean Jacques Barre (1793‑1855).
G/
Joseph-François
Domard (1792‑1858).
Superbe exemplaire avec une très grande partie de son brillant
d’origine. Du brun commence à recouvrir les surfaces.
VG. 2918 - Maz. 1146 - G. 146.
R. SUP 60
120 € / 200 €
Depuis le règne de Napoléon I
er
, les différents Ministres des
Finances ainsi que les Graveurs Généraux, Directeurs de
l’Atelier de la Monnaie de Paris ou Graveurs particuliers
essaient d’améliorer la production des monnaies de cuivre. En
plein XIX
e
siècle circulent encore des douzains de Louis XIII de
la réforme de 1640 ainsi que des liards de Louis XIV, voire des
doubles et deniers tournois d’Henri III. À partir de 1839 sont
menées une large réflexion et une tentative de refonte générale
des monnaies de bronze antérieures à la Révolution pour les
remplacer par un monnayage moderne et adéquat. En fait, il
va falloir attendre encore 12 ans avant que n’apparaissent les
premières pièces de 10 centimes et une année de plus pour les
5, 2 et 1 centimes.
n° 459 A/